« Enfonce bien tes ongles, et tes doigts délicats dans la jungle de mes cheveux »
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Sujet: « Enfonce bien tes ongles, et tes doigts délicats dans la jungle de mes cheveux » Dim 6 Fév - 23:34
Une grande blonde, les cheveux au vent, un air hautain accroché au visage, glanait dans les rues de Paris à la recherche d'une nouvelle victime. A soudoyer? A martyriser? Elle-même n'en avait aucune idée, une seule chose était sûre, elle avait besoin d'être méchante. Elle avait était bien trop gentille durant la journée et devait rattraper le temps perdu. C'était comme cela, si elle n'avait pas son cota d'atrocité, elle n'arrivait pas à dormir. C'est une hyperbole bien entendu mais soyez certain que cette jeune-femme fonctionne en quelque sorte comme cela.
Il devait être 22 heures tout au plus. Le quartier de l'Opéra était plongé d'un noir certain, illuminé par les lampadaires et les phares des voitures, aussi nombreuses étaient-elle. Enveloppée dans son nouveau manteau de fourrure, elle n'avait pas voulu prendre de taxi, elle voulait « utiliser » son nouveau bien, c'est donc à pieds qu'elle décida de rentrer chez elle, son appartement ne se trouvait qu'à une centaine de mètres de l'agence d'où elle sortait, veinarde. Mais, quelque chose la repoussait vraiment et l'incitait à rester dehors pour les quelques heures à venir, était-ce Appoline sa colocataire nunuche comme elle en pouvait plus ou bien... Non, elle n'avait tout simplement pas envie de rentrer, elle voulait profiter de sa nouvelle « liberté ». Elle s'arrêta quelques secondes d'arpenter les rues pour s'allumer une cigarette. La nicotine l'aidait à réfléchir, pathétique. Elle prit dans son sac à main son téléphone; un sms de Malo. Il voulait quoi encore celui là? « T'as oublié ton string, je suis pas là pour faire ta lessive alors ramène ton Q. ». Il riait là. Comme si elle avait pu oublier une culotte chez lui, vraiment. Il devait tellement se sentir seul qu'il avait besoin de compagnie, pauvre homme. Néanmoins, elle qui ne souhaitait pas rentrer chez elle, c'était l'occasion parfaite. D'un mouvement de bras elle fit arrêter un taxi qui passait.
Elle fut stoppée devant un magnifique immeuble, édifice dans lequel elle avait déjà passé de nombreuses nuits. Elle sortit de la voiture d'une élégante façon, paya son du au chauffeur et s'avança vers la grande porte de bois. Elle appuya sur la sonnette de l'appartement de Malo.
♦ C'est qui? ♦ Tu veux que ce soit qui, sérieusement. Allez, ouvre, y'en a qui crèvent comme ça.
La porte s'ouvrit dans un déclic électronique. Elle entra dans les locaux, bien-entendu, il n'y avait point d'ascenseur. Elle du gravir les nombreuses marches qui la séparaient de l'appartement de son frère. Arrivée à destination, elle frappa à la porte aussi fort qu'elle pu. Au bout d'un instant plus ou moins long, la porte s'ouvrit, laissant apparaître Malo, portant pour seul vêtement un caleçon.
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