« and the beat is running, running and running running »


by black lotus.

La journée avait été plutôt rude aujourd’hui. Avant de faire ce métier, je ne pensais vraiment pas qu’il serait si difficile. Comme toutes les jeunes filles qui rêvent d’être à ma place, je pensais que le métier de mannequin était plutôt simple. Bien sur je savais qu’il fallait sans cesse faire attention à ce qu’on ingurgitait mais de toute manière j’étais végétarienne, je détestais la viande. Petite, mes parents m’obligeaient a en manger pour former mon métabolisme et bien grandir, mais au fil de ma vie, j’avais vu des reportages sur les animaux maltraité et la viande commençait a avoir un doux amère dans ma bouche, je ne pouvais plus la manger. C’est pour ça qu’a mes 17 ans, j’annonçai à mon père que j’étais végétarienne. Le vieux m’a alors rit au visage, pour lui la viande c’était la vie, imbécile. Il n’y avait toujours eu que ma mère pour me comprendre de toute manière, et quelques amies. D’ailleurs ce soir j’allais rejoindre une de mes amies pour une sortie en boite qui s’annonçait encore particulièrement amusante. Entre nous, c’était de l’amitié, rien n’était moins sure mais pour les autres par contre c’était ambigu, lorsque un homme ou plusieurs se faisait trop pressant, nous nous amusions alors à faire croire que nous étions un couple – rien de plus faux bien sur étant donné que je suis entièrement hétéro, enfin au moins lorsque je suis sobre. Bref.
J’étais alors rentré à l’appartement, Nina n’y étais pas encore, elle devait surement encore en découdre avec les photographes, stylistes, maquilleuses etc. Je posai mon sac sur le meuble à l’entrée de l’appartement et allai dans ma chambre ou je jetai mon manteau en cuir sur le lit. Il faisait bon aujourd’hui dans la capitale, une dizaine de degré et un soleil resplendissant, le printemps s’annonçait doucement et moi, je revivais. L’envie de flâner sur les champs Elysées me prit, mais il était déjà plus de 18h30 et donc les magasins étaient fermés. J’allai alors dans la salle de bain ou je me déshabillai rapidement, je ne portais qu’un jean skinny gris foncé et un pull col roulé brun en laine fine, ainsi qu’un collier long pour accessoirisé le tout, j’avais laissé mes cheveux détaché et flotté au vent lorsque je sortais dans les rues parisiennes.
Ma douche fut plutôt rapide, je n’étais pas égoïste et laissai de l’eau chaude à ma colocataire car dieu sait que nous n’en avions pas beaucoup ! Une fois sortie de la douche je m’enroulai dans une serviette et me mit à sécher mes longs cheveux châtains. Ils étaient légèrement ondulés mais c’était très beau come ça. Je ne les lissais plus jamais, trouvant que le lisse a la mode bâton n’était pas vraiment beau. De plus, j’aimais beaucoup ce style bohemian que ma coiffure offrait. Une fois mes longs cheveux séché, j’allai dans ma chambre ou j’enfilai des sous vêtements bleu plutôt sexy. Par-dessus j’enfilai une robe moulante au dévolté ravageur, la robe était d’un noir brillant et j’enfilai avec ça mes escarpins noir a plateau d’une hauteur vertigineuse. Ensuite j’allai ouvrir ma boite à bijoux ou je trouvais un collier qui conviendrait parfaitement a ma tenue et c’était tout, je ne mit ni bracelet, car j’avais une montre en argent incrusté de petits diamants, héritage de ma défunte mère, je ne la quittais jamais, sauf pour les shoots bien sur. Une fois la tenue enfilée, je m’installai devant mon petit miroir sur mon bureau dans ma chambre minuscule et attrapai ma trousse de maquillage. Je me fis un maquillage smooky qu’une fille m’avait appris à faire il y a quelques jours et posai un peu de gloss sur mes lèvres. Je me souris, j’étais carrément canon ce soir.
Satisfaire, je me levai, attrapai une pochette argentée dans laquelle je glissai mon portable, mes clés, du maquillage et mon porte feuille avant d’enfiler une veste et de sortir de l’appartement que je laissai désormais à ma colocataire pour la nuit. Une fois dehors, j’entrai dans ma voiture, une mini que je m’étais acheté grâce a l’argent que mon père me donnait et surtout grâce a l’héritage de ma mère – d’ailleurs il faudrait que j’arrête de le dilapider comme ça – et démarrai afin de partir a la boite de nuit de ce soir.
Arrivée devant la boite de nuit, je sortis de ma voiture que j’avais garé non loin et marchai de mon allure fière jusqu'à l’entrée. Il était encore un peu trop tôt pour que la file s’allonge sur toute la rue, je ne dus qu’attendre quelques minutes avant d’entrer, montrant ma pré-ventes au videur qui me sourit et me laissai entrer. A peine entrée dans la boite, la musique envahit tout mon corps et une envie soudaine de danser me pris. Je donnai ma veste a la femme qui s’occupait du vestiaire, elle me rendit le ticket et je me dirigeai vers la piste de danse que je devais traverser pour arrivé a la table que Eryn et moi prenions toujours. Arrivée là, je vis la jeune femme entrain de siroter un alcool quelconque et lui adressai un sourire sincère. « Bella ! Comment tu vas ? » demandais-je en posant un baiser sur chacune de ses joues avant de venir m’asseoir a coté d’elle. Un serveur vint me demander ce que je prenais. « Bacardi Coca svp . » répondis-je avec un sourire charmeur, je ne pouvais pas m’en empêcher, il était carrément hot.