mais... qui es-tu ?

à force de croire aux idées folles et à la magie, je me suis perdu. J'ai fini sous vos regards assoiffés comme éternellement mis-à-nu. Je suis faible mais courageux. Je ne crois pas en dieu. à part ça il y a longtemps on m'a dit que j'étais un gamin créatif. Personnellement en grandissant mes idées naissent surtout de mon dernier fixs, alors j'oublie le mot inventif. Par contre l'insomnie et la ténacité ça me connais. J'aime mon travail et bien que ce soit dure je me bas pour y arriver. Du monde en général j'évite de penser trop de chose. D'après moi on est simplement pas bien loin de la psychose. Les gens s'entretuent pour des bouts de papier verts. Comme si tout la planète voulait marcher à l'envers. Les apparences prennent toute la place et moi comme les autres j'y prend action avec plaisir. Parce qu'on aime tous ça, le jeu malsain du pire. Et quel qu'il soit on s'en nourrie jusqu'à l'overdose. Mais amour tu vois moi de tout ça j'ai ma dose. Alors j'envoie chier, je râle et je ronchonne à longueur de journée. Je suis un chieur jamais satisfait. Capable de parcourir la ville pour trouver la seule marque de clope que j'accepte de fumer. Je supporte pas qu'on fasse du mal au animaux et refuse donc de toucher aux habits en fourrure sauf aux dérivés. Vous l'aurez deviné j'aime agacer mon monde et tous les faire enrager. Travailler avec moi et à la fois synonyme de rigolades et d'engueulades carabinées. Mais j'ai beau être comme un môme qui bosse quand ça lui plait et souffle toutes les cinq secondes contre le monde entier. Je n'en suis pas moins un passionné socialement anti-social et séducteur passif parfait.

oh je vois ! et alors, c'est quoi ton histoire ?

Baskets en toiles et gants de laines, tout deux trempés par la neige ils sont blottis contre ma peau comme des petits diables glacés. Frissonnant au milieu de la ville blanchie par l'hiver, je me balance légèrement d'avant en arrière les yeux jamais fermés. Tout petit déjà j'avais à propos du monde cette acuité qui la nuit me tenais éveillé. Les passants marchent comme des petits insectes que je trouverai si drôle d'écraser. J'ai beau être un enfant c'est eux adultes qui rampent à mes pies. Eux du monde ils sont déconnectés, perdant pied avec la réalité. Rien d'autre dans leurs yeux et leurs gestes que de la lâcheté à l'infini. Alors je ris. Je grelotte petit gamin proche de l'hypothermie. C'est le meilleur moyen de se sentir envie. On me bouscule, grand dadet en costume neuf pour l'argent à aller dilapider. Dans le bleus amer et répugné de son regard j'y vois encore l'ombre de streap-tiseuse danser. " Ослабьте противное дитя ! ( dégages sales mioche ) " J'hausse les épaules mais ne bouge pas de mon pièdestal imaginé. De toute façon il s'éloigne déjà de son pas nerveux et pressé. Red-square, la nuit commence à tomber et j'éternue me décidant à rentrer. De tout manière ma mère doit être partie travailler. Dix ans et je suis conscient que chaque soir c'est sa culotte qu'elle oublie d'enfiler. J'avais des rêves mamans. Des rêves de libertés, loin, si loin de cette inertie vous abrutissant. Mais en attendant je récupère dans ma chaussettes une clef de fer toute gelée. Celle-ci bien vite je la glisse dans le verrou avant d'entrer. Silence ouaté. Sur place je retire un à un mes vêtements tout de froid imprégnés. Puis, nu comme un verre les tissus humides contre mon ventre, entre mes bras maigrelet coincés, je vais les étendre avant de me changer. Un caleçon de coton, de hautes chaussettes aux bouts trouées et un large marcel me voilà prêt. La cuisine et sa chambre à nettoyer avant de m'endormir sur le canapé. Qui a dit que vivre c'était exister ?

Cité de lumière et de chocolats fondant. Les pupilles avides du moindre détails je descend les rues en courant. 16 ans et la vie m'appartient. Elle est mienne, ma prisonnière du soir au matin. L'été à paris c'est une chaleur étouffante, vous collant à l'épiderme comme de la glu. De l'air lourd et moite enlisant les habitants dans une danse incongrue. Ils se meuvent comme si chacun de leurs gestes leur peser. Moi j'avale des litres de café glacé. je me suis aussi mis à fumer. Petit étudiant étrange, je parle avec un accent qui les fait bien rigoler. Pourtant je ne peu pas parler de problème pour m'intégrer. Les gens m'ont parus accueillant et enjoués. Ma famille d'accueil aussi, les filles comme les garçons qui m'inities aux soirées. Me faisant découvrir un monde jusque là insoupçonné. C'est justement ce qui dans la nuit parisienne se déroulait sous nos yeux explosés. Phares de voitures et canettes renversées, on fête se soir d'avoir été acceptés dans un lycée spécialisé. Aurevoir le lycée de Moscou c'est sure paris que je resterai. Un visa étudiant au poche je me sens euphorique, surement un peu bourré. Ensuite, cela pourrait vous surprendre mais le stylisme n'est la première matière qui m'a attiré. D'abord y il a eu la photographie, sévère désillusion qui me fit tenter l'apprentissage pour devenir couturier. Je me suis alors pris de passion pour les étoffes et les dentelles finement ouvragées. Leurs mariages, leurs couleurs et leurs textures m'ont bouleversé. Cela peux semble bien bête à dire mais, c'était un univers à part entière que je pensait par là pouvoir créer. Il s'est un peu effondré. Oh non pas qu'avec les fêtes, la drogues aussi je doit bien l'avouer, mes études je les ai plantées. Non non je suis sorti du lycée mon diplôme fièrement obtenu sans que lui puisse le contester. Mais j'ai appris que j'étais malade et pas qu'un peu. C'est vrais que depuis tout petit les grippes et les rhumes même en pleine été me visiter régulièrement tout les deux. En réalité, sans que jusque là je l'ai simplement supposer. Les vitamines, c'est ce comme ça que ma mère les nommées. Il y a trois ans en quittant la Russie j'avais cessé de la avaler. Meilleur mode de vie, alimentation et hygiène, tout cela ajoutaient ont fait retarder l'échéance. Seulement un soir, alcool et nuit à danser sous la pluie se mêlèrent à une certaine dose de malchance. à l'hôpital on m'admis en urgence, une fièvre carabiné m'avait terrassée. Mais c'est à mon réveil que la claque fut vraiment dure à encaisser. " Jeune homme pourquoi avoir cessé de prendre votre traitement ? " Mais attendez, quel traitement ?!

Une bonne odeur de café éveille lentement ma conscience sur notre réalité. Bien inconfortable mon lit. Drôle d'idée d'ailleurs d'y dormir assis. Mais lorsque j'ouvre les yeux je comprend que mes draps sont une robe en soie Chanel sur laquelle, blasphème, j'ai bavé ! Me relevant précipitamment sur mes pieds je déplie l'étoffe et l'examine avec attention. Putain j'ai fais une tâche sur le tissu quel con ! Me prenant la tête dans les mains après avoir accroché le vêtement pour le défroisser. Je m'insulte consciencieusement en pensées avant d'aller lascivement me doucher. énervement probant contre moi-même et contre mon voisin avec ses fichus odeurs matinal de café. Au lieu de le torréfier comme un égoïste il pourrait pas aussi me faire profiter ? Il laisse l'odeur venir jusqu'à moi exprès j'en suis persuadé. Soupire, au moins le quinzième depuis que je suis levé. Sortant de la douche pour me sécher, j'entre-aperçois dans la glace un jeune homme presque maigre aux yeux cernés, et au nez boudeuse froncé. En simple serviette je vais me préparé moi aussi un café, instantanée... Puis mon portable sonne et le nom d'une mannequin s'affiche me décourageant d'office de tout envie de décrocher. Leurs plaintes et excuses perpétuelles me donnerai à force envie de gerber. En quelques secondes ma tasse est avalée et je file m'habiller. Restant sombre pour une journée de travaille qui s'annonce acharnée, je suis dehors casque sur les épaules dans les trente minutes ouvrées. Record franchement je devrais plus souvent essayer, ça m'éviterai les retard qui se recul et les engueulades à peine que dans l'atelier j'ai posé un pied. Sur le trottoir je me dépêche d'allumer une cigarette et d'en tirer une longue bouffer. Ce soir dernier essayage puis sortie en avant-défilé. ça promet. Comment je vais m'en sortir pour la Chanel ? Aucune idée mais comme souvent je trouverai bien une excuse dès plus belle. Et de cette pirouette de la dernière seconde j'en ressortirais une bouteille de champagne chipé en main et de la coke dans le nez. J'avale quelques cachetons, petit dizaine de l'habitude bien rodée. Ma mère ma refilé le sida sans jamais m'en touché mot, je vous l'avez pas communiqué ? Non ? Ah dommage faut dire que j'aime pas trop me plaindre comme un con. Grandes portes de verres, je les contournent pour passer par l'entrée des stagiaires et des petits mains. Pff non vraiment vu ma futur journée moi je dit, vivement demain matin.

Haha avec grand plaisir !! (aa)

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