le début de la fin ...

« Lenore » « Tais toi ! Ne dis rien ! Fermes là, je t'interdis de l'ouvrir. » C'était inutile, j'avais compris. Elle ne cessait de vouloir ouvrir la bouche mais qu'importe ce qu'elle dirait, elle ne parviendrait pas à alléger ma peine, pire encore, elle ne ferait que renforcer le dégoût qu'elle me procurait. Elle c'était ma mère, ma génitrice pour être exacte. Celle que j'aurais pu appeler maman, c'était Maggie, la bonne qui nous avez élevé. « Lenore je t'interdis de me parler sur ce ton ! Il est mort, il était malade, on le savait ! » « Mais t'es vraiment une sale garce ! Ton fils vient de crever et tout ce que tu trouves à dire c'est qu'il était malade, on le savait ! Tu me dégoûtes. » Je le savais, je l'avais entendu tousser toute la nuit, j'avais quitté la maison en trombe ce matin là, ils m'avaient interdit de le voir. J'en avais besoin, je crevais d'envie de le voir une dernière fois, pour faire le deuil. Il allait me manquer ... « OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE SPENCER ! » hurlais-je en tambourinant à la petite porte en bois qui menaçait de céder sous mes coups beaucoup trop virulent. Il devait être sept heures, sept heures trente tout au plus, j'avais quitté notre appartement et sauté dans un taxi, Columbia c'était le seul mot qui avait pu sortir de ma bouche, Spencer allait me tuer, c'était prévisible, mais ce connard me devait bien ça. Il avait beau me répéter sans cesse que je n'étais pas vraiment sa sœur, il me devait bien ça. Je tambourinais à la porte hurlant, me moquant de l'heure, des autres étudiants, je me calmais légèrement en entendant un grognement provenir de la petite chambre. J'entendais des choses tomber, des cris de protestation, tandis que les pas se rapprochaient peu à peu de l'entrée. La porte s'ouvrit sur un type endormi, l'odeur qui émanait de la chambre était apaisante, envoûtante, je fermais légèrement les yeux humant doucement celle-ci, l'étudiant me regardait sans prononcer un mot, je poussais légèrement la porte afin de m'engouffrer dans la chambre sans attendre l'autorisation du jeune homme. « Ton frère n'est pas là qu'est ce que tu veux ? » maugréa-t-il sèchement, le courant n'était jamais réellement passé, et ce réveil brutal n'allait sûrement pas arranger les choses. « Tant mieux c'est toi que je viens voir, file m'en, j'ai besoin d'anesthésier ma peine, j'ai besoin d'un truc. » Je le suppliais du regard, Alaric Besnik était un véritable con, mais en plus d'être le colocataire et l'un des meilleur ami de mon frère c'était le plus sûr et le meilleur revendeur de came de tout New York. « J'ai rien pour toi Casablancas, va t'anesthésier la gueule à la tequila et casses-toi ! » « Je t'emmerde Besnik, mon frère vient de claquer, alors ferme-la et file moi ta dope ! » Je sortais la liasse de billet flamboyant de la porte de mon jeans, il devait y avoir cinq cent dollar, je déposais tout sur la table et avalais les pilules qu'il me déposait sur la petite table. C'est à partir de ce moment là, que je suis devenue une cliente régulière d'Alaric, emprisonnant ma souffrance dans ces substituts m'enfermant un peu plus sur moi même.

une page qui se tourne ...

un nouveau souffle ...

« Lenore Casablancas, une poupée brisée qui n'a pas vu le soleil depuis des jours à en juger par sa peau laiteuse et ce teint blafard, qui j'en suis sûre doit donner du fil à retordre à ces pauvres maquilleuse. Peut être est-ce dû à sa consommation excessive de cocaïne, gracieusement payé par son paternel, animée par cette passion destructrice très représentative des gosses de riches qui ne supportent soit disant pas la fortune familiale, rebelles dans l'âme mais qui n'éprouvent aucuns scrupules à la dilapider. Aucune idée, mais il est clair que la belle a beau être née avec une cuillère en argent dans la bouche, cela ne lui donne pas le droit de croire que tu lui es acquis. Une question demeure entière justement, est-ce sa démarche chaloupée, et sa prestance à en faire pâlir plus d'un qui l'a mené là, où elle est en à présent ou une fois encore, est-ce dû à l'influence de son paternel que cette mannequin a été propulsé si rapidement sur les podium ? » Allongée sur le lit, je tenais fermement le magazine au dessus de ma tête, tirant sur ma cigarette de temps à autre, lisant à haute voix ce ramassis d'ânerie qui me donnait la nausée à mesure que j'avançais dans ma lecture. Passablement heurté par la dureté des propos du chroniqueur, je posais ce chiffon sur le lit, me redressant légèrement afin de faire face à l'homme qui se tenait fièrement devant moi.
« T'es qu'une sale pourriture de journaliste Besnik. Tu es cinglant avec toutes les filles avec lesquelles tu couches où j'ai le droit à un traitement de faveur ? » « Je suis qu'une sale pourriture de journaliste qui fait son métier Lennie, n'y voit rien là de personnel. Je suis réputé dans le métier pour être cinglant, mais je sais que tu ne prends ton pied que quand je te mal mène, joue pas à ça avec moi. » Il marquais un point, j'avais été très clair au début de notre pseudo relation. On baisait de temps à autre, il me fournissait mes antidépresseurs et autre conneries du genre et c'était tout. Je savais que parfois il vivait mal cette situation, quand il était défoncé notamment, il m'avouait parfois qu'il était dingue de moi, mais je le repoussais sans cesse. Me protégeant de tout sorte d'attachement. Je l'estimais, je ne pouvais pas le nier, c'était sûrement la seule personne qui me connaissait réellement, le seul à qui je pouvais confier tous mes pires secrets. Seulement j'étais loin d'en être amoureuse, je ne l'avais jamais été et je n'avais pas envie de l'être. Je survivais plus que je ne vivais, gâchant scrupuleusement chaque chose que j'entreprenais, ma carrière de mannequin était réellement ce qui me tenait en haleine, ma carrière et Alaric puisque finalement j'étais incapable de survivre sans lui. Finalement je dépendais de lui, j'avais fini par dépendre de lui depuis le jour où j'avais mis les pieds dans son monde, ce monde qui me convenait finalement très bien. En y réfléchissant bien l'amour que je lui portais était tout bonnement fraternel, je lui faisais confiance comme j'avais pu le faire à mon défunt frère. Il avait cessé de n'être que mon dealer le jour où il m'avait proposé de l'accompagner à Paris.

MA TAYLOR très bon choix d'avatar
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
Je te réserve Taylor pour cinq jour ! Inutile de préciser que j'ai hâte de lire tout ça !

je crois que taylor warren c'est l'un de mes tout premiers coup de cœur en matière de mannequins avec coco rocha, cette fille dégage une classe folle avec son allure de poupée brisée.
j'te souhaite la bienvenue sur le forum, en espérant valider prochainement ta fiche prometteuse, bonne chance en tout cas!

BIENVENUE :D

JAIME ϟ non non maintenant c'est MA taylor but thanks

ERYN, ARSENE ϟ merciiii

LEX ϟ merci il paraît que le prénom est space pourtant Mais les pulsions nocturne ça se contrôle pas

MEDHI ϟ c'est sûrement un signe, c'est aussi mon tout premier coup de coeur On est lié tu ne peux pas le nier

MALO ϟ c'est très bien aussi comme ça Merci beaucoup.

BIENVENUE
Taylor, je l'adore (t'as vu la rime ! )

Phylis Hester a écrit:

Han Taylor

ReBienvenue LAE

Tu t'es fais avoir une fois, mais pas deux
merci beauty

J'aurais dû être plus rapide
ceci dit ça ne m'étonne pas de lui

Lenore Casablancas a écrit:

J'aurais dû être plus rapide
ceci dit ça ne m'étonne pas de lui

j'vais faire un malheur j'vous jure
je vous revaudrais cette humiliation espèces de

Tu sais que t'es choux quand tu es menaçant