time to forget

J'AI ETE UN CHAPITRE DE TA VIE, TU N'AS ETE QU'UNE PAGE DE LA MIENNE

« Tu.. Nathanael, comment peux-tu me dire ça ? Je suis.. bouleversée » Sa mère fondit en larmes, se demandant ce qu’elle avait bien ô pu faire au grand Dieu pour mériter un tel châtiment. Madame Elise-Lynn –Debonjean de son nom de jeune fille- Valenscaz, s’asseyant dans le canapé du salon tête entre mains, ne parlait pas mais pleurait ; encore et encore. Son fils, le dénommé et rebelle Nathanael avait encore fait une « bêtise ». La fille de leur respectable voisin était enceinte. Oui, enceinte, de quelques semaines paraissait-il. Elle n’était pas celle qui avait fait bouleverser la vie du jeune homme âgé alors de seize ans, loin de là. Elle était loin d’être sa première. Non non, il n’était pas un libertin juste, un profiteur de la jeunesse qui lui avait été offerte. Au départ, il ne voulait grandir. A peine arrivé à ses treize ans qu’il regrettait déjà l’époque où un simple bisou sur la joue faisait de la demoiselle ta dulcinée et ton amour éternel. Mais, vers ses quatorze et quinze ans, il fut comment dire, habitué. La routine, toujours la routine et rien que la routine. L’adolescence, une période maussade pour certain, trash pour d’autres ; phase de passage de la décadence pour lui. En autres, il avait des bons points puisqu’il était obligé, vu que ses parents lui payaient tout, entre autres, il cachait sa vie véritable à ses parents, aveuglés jusqu’alors par ses notes scolaires. On se demandait comment il arrivait à jongler avec les deux. Non, on le sait maintenant, pilule magique, pilule vitamine. Mais ! Là n’est guère le sujet de cette anecdote.

* * *

L’envie est loin d’y être et pourtant, je dois venir rendre visite à Julia, la pauvre, elle est en cloque. Oui, l’envie n’y est guère mais l’étonnement persiste à rester. Lorsque nous l’avons fait, il n’y avait aucun risque, vraiment, aucun. Pourtant, il parait qu’elle attend un enfant de moi, c’est vraiment .. triste. Je ne vais pas vous mentir, je ne veux pas, j’ai dix sept ans, c’est juste, impensable. Mais je ne peux la laisser et ce n’est pas car mes parents m’y obligent, mais après tout, je me dois de m’occuper d’elle, je ne veux la bouleverser d’avantage. Elle mérite bien mieux pourtant. M’avançant, assez craintif d’affronter mes voisins qui me voyaient avant comme le jeune homme respectable qu’il voyait comme un fils, je regarde à terre. « Et si » Profusément, les questions commençants par ces deux mots fusent dans ma tête. La plus égoïste de toutes : - Et si cet enfant aller gâcher ma vie ?

Je sonne, personne. La porte est ouverte, je me permets d’entrer. Après tout, cela fait plus de dix ans qu’ils me connaissent, je doute qu’il me voit tel un inconnu … juste un incompris. Je suppose que Julia est en haut, dans sa chambre. Parait-il, cela fait depuis quelques jours qu’elle se morfond, se languit, se désespère dans la solitude. Je me sens un peu, beaucoup mal. Je monte, regrets sur le cœur, fardeau sur les épaules. Elle dort j’en n’ai bien peur. Assis sur le tabouret à côté de son lit, je dépose les quelques fleurs vite arrachées dans mon jardin qui ont réussies à survivre à la marche. Certaines on malheureusement perdu de leur éclat, de leurs pétales. Chambre de fille, bien rangé, rose et style baroque, j’ai toujours aimé le style de leur résidence. Tout à coup, le portable de Julia résonne. Je ne sais que faire, décrocher serait un manque de respect vis-à-vis de sa vie privée mais la réveiller.. Oh, je n’ose même pas imaginer. Je décroche. « Allô, je suis son voisin, désolé, Julia dort.. Encore et toujours oui ! » dis-je sans le vouloir avec un ton humoristique. Un petit blanc, un silence, un soupir suivirent. « Nate ? Oh, je ne croyais pas que tu allais encore lui parler après ce qu’elle t’a fait. » Sceptique. Très sceptique. Qui est-ce et qu’est-ce que julia m’avait fait ? Attendez, elle m’a fait quelque chose et je suis à peine au courant ? A la dernière nouvelle, c’est moi le fautif. Je joue, bien évidemment, le jeu. « Non pas de soucis.. ça ne m’a pas gêné plus que ç.. » Elle me coupa net. « T’es drôle toi ! Une fille fait semblant de tomber en cloque et tu dis que c’est rien. T’es vraiment bizarre. » Là, que dire ? Une inconnue à la voix stridente vient de m’annoncer que la sois disant grossesse de Julia est fausse ? L’épanouissement de mon côté sadique vient de prendre fin. On ne peut pas cracher sur moi comme ça, se payer ma tête et encore moins prétendre attendre un être vivant de ma personne même si je sais que ce serait un comble. « Oh, bah, je parlais pas de ça mais c’est toujours bon à savoir ce genre d’infos ! A plus. »

J'étais non seulement dégoûté, mais en plus de ça triste pour Julia. Qu'est-ce qui lui avait pris? Crise de jalousie? Décadence? Crise existentielle? Je la réveille, je l'assomme presque avec mes « Julia » consécutifs, j'ai l'air sans cœur, sans âme et pourtant, c'est ceux-ci qui me poussent à agir ainsi. Elle se réveille, ne se rendant pas trop compte de la situation, elle ne dit rien.. Ensuite, la vue de mon visage l'effraie, a-t-elle compris? Je reste debout, de marbre, je ne peux m'asseoir, je ne veux point paraître faible et déboussolé face à une menteuse comme elle. En quelques secondes, tous les cris de ma mère défilèrent. En quelques secondes. Je la fixe dans les yeux, elle essaye de fuir, je la rattrape du regard. On ne se quitte plus. J'essaye de la comprendre. « Pourquoi tu m'as menti Julia? Pourquoi tu nous as mentis Julia? » Elle baissa la tête, il y avait de quoi. Sait-elle tout ce qu'elle m'a fait enduré? Non, je ne pense pas. Ce n'est qu'une pauvre égoïste dépravée. Un grand silence suit alors. Moi, je reste debout, j'attends une réponse. Elle lève sa tête, les rayons du soleil l'illuminent et laissent nettement apercevoir son visage.. affaibli, abattu et passif. Elle s'efforce de se lever. Vu comment elle est, je commence à douter des dires de son amie. Elle ne manque pas de tomber, je la rattrape. Me regardant, elle plongea son regard dans le mien, encore une fois. Que voit-elle? De l'aversion peut-être. Une main caressant ma joue droite, j'avais tel l'impression d'être dans un de ses films à l'eau de rose préférés. « Je .. je ne voulais pas te perdre Nate. » Un moment d'hésitation, la vue de son visage, de son corps m'affaiblit, m'adoucit. Malheureusement cette hésitation fut de courte terme, la haine eut raison de moi. Enlevant sa main délicatement, je lui dis tout bas. « Tu ne m'as jamais eu, Julia. » Et voilà. Voilà comment je suis parti de chez elle, la laissant dans son désarroi encore une fois, tel un protagoniste de film dramatique.

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gravity release me

LA LIBERTE N'EXISTE PAS, IL Y A JUSTE DES LIBERTES

Depuis, il analyse chaque parole, chaque mot de ce qu'on lui dit. Un petit mensonge peut vous coûter votre peau avec lui. Mais Nate, il ne se gêne pas de mentir, du moins quand le besoin y est vraiment.. Quand on parle de boulot, il est tout de suite différent. Il est vrai qu'il garde quelque peu de son humour et de sa joie de vivre mais quand on bosse, on ne fait rien d'autre.. Quelques longues années se sont passées depuis l'incident avec Julia. Cette histoire ne l'a pas dégoûté de la vie, loin de là. La vie, il va se la faire. Qu'est-ce qui est plus excitant que d'être assistant d'un directeur d'agence? Peut-être d'être George Clooney. Mais ça.. Le métier est loin d'être facile mais c'est l'adrénaline que celui ci fait éprouver au jeune homme de vingt-et-un ans à chaque fois qu'il a arrive sur les lieux qui le pousse à continuer.

* * *

M'apprêtant à sortir de l'agence car le/la chef m'a ordonné de trouver des places pour un défilé, tout en mettant ma veste et en prenant mes clics et mes claques, je vois des jambes. Oui, des jambes. Levant ma tête, je croise le regard enflammé de Ysaline, une mannequin de l'agence. Je soupire, encore. Je sais ce qu'elle désire mais elle ne l'aura point. « Je t'écoute. » lui déclare-je froidement puisque ne l'oublions pas, je suis pressé. « Tu sais très bien ce que je veux. C'est toi mon Nate. » Son cinéma me fatigue. Je sais que d'une part c'est surement une des raisons mais, je sais surtout qu'elle me fait de la lèchebotte. Je la regarde, j'ai l'impression qu'elle n'a rien mangé que l'envie de gloire lui suffit pour se nourrir. Je n'ai pas envie de la remballer encore une fois. « Non merci » Mais le devoir m'appelle. Encore une fois, elle le prend mal. Elle me dévisage. Je préfère rester de marbre, ce genre de scène, je m'y suis habitué. Regardant autour d'elle si il y a quelqu'un, elle commence à me lancer des objets, un ne manque pas me toucher. Mais le temps presse, le temps c'est de l'argent. Je lui souris, elle se calme. Elle pleure. Cela m'étonne, je pensais qu'elle se serait sauvée, encore un peu énervée. « Alors c'est vrai, tu n'as de yeux que pour Ielena, cette salope. » lâche-t-elle sans amertume. Je m'apprêtais, poids sur le coeur, à partir mais cette intervention m'interpella. Je connais Ysaline, je sais qu'elle est toujours prête à tout mais qu'en réalité, elle n'a pas un mauvais fond. Elle doit sincèrement m'en vouloir. « Désolé. Je dois y aller. Je rangerai, si on te demande quoique ce soit, dis que c'est moi.. » Et voilà, encore une fois j'avais fait encore trop preuve de bonté. Ce côté faible me coûtera peut-être mon métier, mais autant prendre le risque. Les règles sont faites pour être brisées, après tout.

Je n'ai pas choisi ce travail pour coucher avec toutes les mannequins qui le veulent, mais justement, pour bosser encore et toujours. De plus; retrouver ma soeur² est aussi une priorité.

Spoiler:

Dernière édition par Nathanael Valenscaz le Mar 8 Fév - 17:30, édité 16 fois

O . M . G

J-B Maunier ou mon fantasme de gamine ...

Bienvenuuuuuuue

BIENVENUE
et ben, je ne l'aurais pas reconnu !

QUOI?
je n'ai toujours pas posté ici? je vais me rattraper de suite ouhlala. bonté divine, mais ce bel reconnais-je bien là ce bel éphèbe? jean-baptiste a bien changé, à croire que le temps fait des merveilles, il est tellement loin de son image de petit choriste et puis je suis content d'avoir enfin retrouvé ce petit alex watson de BATG que je recherchais en vain (enfin, en vain ) en espérant que ton séjour sur glory box ne sera pas de trop courte durée, j'ai hâte de voir ta fiche et de ce qu'on va bien pouvoir faire pour martyriser chouchouter le petit bonhomme.
welcome here.

Comme le reste de l'assemblée, je constate qu'il a bien changé le jeune homme.
Je te souhaite la bienvenue sur le forum, et je suis presque honteuse de ne pas l'avoir fait avant également Bon courage pour ta fiche, et si tu as la moindre question n'hésite surtout pas

Vienbenue, mon Dieu, tu me fais perdre mon français

bon, je te valide
je déteste mal faire mon boulot mais je crois qu'on a plus trop le choix désormais, ton entretien viendra plus tard mais tu peux au moins commencer à t'investir sur le forum pleinement.
encore désolé

bienvenue chez FORD MODELS, tu seras désormais mon assistant personnel, gare à tes fesses.