follow, misguide, stand still, disgust, discourage on this precious weekend ending. C'était la dernière maison sur la gauche. Celle toute de blanc vêtu, avec pour seule extravagance deux grands yeux bleus faisant office de volets. Elle était isolée de toute vie citadine, comme enfermée dans un cocon de quiétude, éloignée de tous maux et de toutes difficultés. Toutes les deux-cent-trente-sept secondes, on pouvait y entendre un éclat de voix ou de joyeux rires provenant d'une des pièces que la famille Fawkes occupait. C'était une famille nombreuse et pleine de vie, composée de deux amoureux de la vie et de leurs cinq enfants turbulents, ou plus exactement quatre garçons agités et une bien étrange enfant. Lorsqu'il pleuvait ou ventait, cette dernière ne quittait jamais sa chambre, elle se contentait de s'allonger sur sa moquette beige et fixer le plafond -- uc

let's go slowly discouraged, we'll burn the pictures instead when it's all over we can barely discuss. -- tu sais Andy, aujourd'hui, j'ai rencontré quelqu'un. Ne monte pas sur tes grands chevaux, je te vois venir ! Tu vas me sortir ton baratin usuel : "Daphnée, ce mec est certainement un loser qui va profiter de toi, t'utiliser et te jeter comme une vieille chaussette et comme toujours, tu vas t'en fiches et recommencer à nouveau, tu es irrécupérable ma bonne fille blablabla." Mais celui-là Andy chéri, je te promets que c'est pas pareil. On a eu une sorte de connexion, tu vois.
Le regard de la douce se perdit un instant tandis que le pourpre s'emparait de ses joues. Elle repensait à la nuit qu'elle venait de passer et qui s'était terminée deux heures plutôt, lorsque la porte d'entrée s'était refermée sur le dit individu. Soudain, elle cacha son visage dans ses mains, comme une enfant gênée d'être complimentée par un beau garçon et un rire cristallin teinté de naïveté s'échappa de sa bouche. Daphné avait vingt-et-un ans mais parfois, elle semblait en avoir trois fois moins. Une fois son calme retrouvé, elle reprit la discussion avec son interlocuteur bienveillant. -- il m'a fait l'amour, il ne m'a pas baisée. Ça fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé... Ne sois pas jaloux, il sera toujours moins bon amant que toi., susurra-t-elle d'un air malicieux, en jetant son plus beau des sourires au portrait de Sir Warhol, accroché dans son salon. Elle parlait à une photo, ça lui arrivait souvent, cela n'avait rien d'étrange avec elle. Andy était à la fois son confident et son amant fabulé. C'était lui qui lui avait insufflé l'amour de la photo, lui qui lui avait appris à ne jamais abandonner et ne jamais fléchir, lui encore qui la transportait dans son univers fou et rocambolesque. Il prenait soin d'elle et l'écoutait parler. Que demander de plus ? Qu'il lui réponde peut-être mais ça, elle le faisait très bien toute seule dans sa tête. -- oh ! j'ai pris une tonne de photos pendant qu'il dormait, tu veux les voir ? Je les ai mise à développer dans la chambre noire. Elle s'éloigne à petits pas feutrés en direction de la pièce adjacente, aménagée tout spécialement pour sa passion. Elle aimait faire les choses à sa façon, décalée et un peu ringarde, rien ne valait une photo développée main sur du beau papier. De son index peinturluré d'un rose criard allant de mèche avec ses cheveux, elle vérifie que les photos soient bien sèches puis les décroche une à une du fil tendu. Elle se coince le doigt dans une pince mais rit. Elle tuerait si la naïveté était une arme. Puis la douce Daphné revient dans le salon et bientôt, une trentaine de clichés en couleurs, noir et blanc ou sépia décorent et noient sa table. Une valse hystérique de plans et de cadres, une explosée lyrique de lumières et de chair brûlante mais toujours un même sujet. Elle les contemple, frappée d'une douce mélancolie puis son regard se pose sur celle qui sera désignée comme sa préférée : une divine chute de rein sous la lueur lunaire. Happée soudain dans sa méditation, elle hume doucement la soie de son pyjama, le nez froncé en une mine contrariée -- je sens la sueur, sa sueur. Ce n'est pas désagréable mais j'ai l'impression d'être ... marquée. Tu viens Andy, on va se laver ?

Bienvenue sur GB Par contre Abbey est déjà réservée par un membre qui a déjà commencé sa fiche. Tu peux soit voir avec elle, attendre de voir si elle va terminer sa fiche ou tout de même tenter et dans ce cas ce sera celle qui aura la meilleure fiche qui remportera l'avatar.

bieeeeeenveeeenuuuue délicieuse daphné
et je sais qu'avec toi elle sera encore plus délicieuse parce que tes personnages sont toujours parfaits
et la première anecdote déchire, c'est du daphné tout craché

pour Abbey, j'ai été voir la fiche de celle qui la joue, et il me semble que la réservation se termine aujourd'hui, mais bon (a)

BIENVENUE

Exact, la réservation de l'autre personne a expirée donc Abbey t'est dès maintenant réservée pour cinq jours !
Bienvenue sur GB

Bienvenuuuue :D

y'a tellement de nouveau sur glory box, je ne m'y retrouve plus
j'adore la chanson paradise circus, et j'ai lu un petit bout de ta fiche ce matin et je dois dire que ça m'a beaucoup plu, j'en veux plus!
j'te souhaite la bienvenue sur le forum avec toutes mes excuses pour le retard. (ceci dit je suis sûr que tu me pardonneras n'est-ce pas? )

Daphné Fawkes a écrit:

Merci Lenore. (Casablancas comme Julian de son prénom )
+ Placebo + Taylor. Bon tu veux me tuer ou quoi ?

(Je suis aussi Lenore)
Et oui Casablancas comme Julian et John surtout le fondateur d'Elite.
Mais non , je ne tiens pas à tuer les membres, c'est absolument pas mon but au contraire.

besoin d'un petit délai? ta réservation est terminée, abbey lee est libérée donc manifeste-toi vite !

tain j'avais pas vu
c'est noté, délai accordé