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 Not before you give me some, mon amour •• Julian&Jude

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MessageSujet: Not before you give me some, mon amour •• Julian&Jude   Not before you give me some, mon amour •• Julian&Jude EmptyVen 11 Fév - 9:00


Not before you give me some, mon amour •• Julian&Jude 2jbnyio
(c) ADASTRA

Not before you give me some,
Mon Amour






Comme chaque jour ça commence par une overdose de caféine, quelques clopes. Enfin début de journée, l'horloge de la mini cuisine affichait quatorze heures passée. Fallait dire que le nouveau photographe avec lequel je travaillais mettait les bouchées doubles. Ou prenait tout son temps sinon. Je l'aimais pas, non, vraiment pas. Déjà, il avait la cinquantaine passée, un vieil accent italien que je comprenais absolument pas, et deux dents en moins. En soi, ce n'était pas vraiment un problème majeur, il était réputé pour faire de bonnes photos, souvent affichées dans Vogue, mais il ne valait pas Julian. Il n'y avait pas pas ce quelque chose autours, ce truc sur lequel je n'arrivais pas à poser de mots. En quelques mois, une grande complicité c'était installée entre nous et … Nan, faut que j'arrête de penser à lui, ça me bouffe totalement cette histoire. Fallait que je tire un trait sur Julian, que je l'efface totalement de ma vie, de mon esprit. Foutu connard. Je me lève, avançant d'un pas souple jusqu'à la machine à café. Ces quelques semaines, après qu'il m'eut viré, avait étaient riches en émotions. J'm'étais totalement enfermé dans l'appartement, refusant de sortir au grand désespoir de mes deux colocataires, qui me retrouvaient couchés comme une loque sur le canapé. Puis Mia était arrivée, avec ses grands discours, comme quoi c'était pas à cause d'une amourette, d'une blessure dans mon ego sur dimensionné, que je pouvais me permettre de tout plaquer. Je l'avais renvoyé chier comme il fallait, avant de me représenter à l'agence le lendemain. La gueule qu'ils tiraient tous en me voyant débarquer mains dans les poches, comme si ma semaine de perdition, ma « traversée du désert », n'avait jamais eu lieu. Fallait que je me fasse une raison en même temps? Je pouvais pas me laisser mourir dans notre petit appartement que je ne pourrais plus payer. Et on m'avait donc collé avec cet italien, qui prenait tout son foutu temps – et le miens par la même occasion – pour ses photos. Fallait voir dans quel genre de fringues il me faisait poser aussi, le genre de truc qui ne m'allait pas du tout. Certes, c'était pas lui qui décidait de ce que je devais porter mais des fringues trop larges et en dentelles, gosh. J'aimais me balader torse nu, que ce soit sur les photoshoot ou dans l'appart, pas être couvert de la tête au pied et voir disparaître mes tatouages chéris. En parlant de ça, fallait peut être que je m'habille. J'avais un shoot en fin d'aprem. Soit dans …. six heures. Dix neuf heures, qui donne des rendez vous à dix neuf heures ? Il devait avoir un sérieux problème à la rétine. Bref, direction ma chambre.

Fuck off. Je retrouve plus mon tee shirt préféré. Je veux ce tee shirt. On n'était pas en période de canicule à Paris mais je n'en voulais pas d'autres. Doucement, je me laisse tomber sur mon lit, mains posées sur le visage. En quatre semaines, je n'avais pas trouvé le courage de retourner à l'appartement de Julian. Il le fallait pourtant, vu le nombre d'affaires que j'avais pu laisser en plan dans son salon et sa chambre. En un an, j'en avais laissé partout, comme si j'étais prêt à m'installer. C'était un peu mon deuxième chez moi en même temps, je squattais plusieurs jours par semaines quand il se sentait d'humeur pour la photo. Bon Jude, bouge toi un peu, habille toi et prends ton courage à deux mains pour une fois. Je pousse un soupire et finis par me relever, attrapant les premières fringues qui me tombent sous la main. Direction les quais de seine. […] Petite pause en bas de l'immeuble, avec cette putain de boule au ventre. Il est toujours temps de rebrousser chemin, de repartir à l'appartement et ne rien faire jusqu'à dix neuf heures. Je pousse la porte et fini par m'engouffrer dans le bâtiment. C'est juste dix petites minutes à passer, et encore. Ce chemin, ces escaliers, j'crois bien que je pourrais les monter quatre à quatre les yeux fermés tellement je les ai arpenté. Jusqu'à cette porte. Welcome. Tu parles. Je frappe trois coups à la porte, regrettant déjà d'être venu. Si j'ai de la chance, il n'est pas chez lui. Je recule d'un pas, sortant une clope pour marquer le coup et calmer mes nerfs.

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