JSL ϟ what the fuck ?

Invité

crédits ϟ tumblr

lenoir judikaël sylvain

Bonjour, je me nomme Judikaël Lenoir j'ai dix-neuf ans, je suis né le quinze mars 1992 et je viens de Nantes.

voici la partie questionnaire, vous ne devrez laisser qu'un choix pour chaque question.

☞ QUEL EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE VOUS FAITES EN VOUS LEVANT ?
3 ϟ je soulage mes besoins naturels.

☞ QUEL EST VOTRE RAPPORT AVEC LA NOURRITURE ?
3 ϟ mes doigts connaissent le moindre de mes repas.

☞ QUE PENSEZ-VOUS DU MANNEQUINAT ?
4 ϟ humm...

☞ QUE FAITES-VOUS DE VOTRE TEMPS LIBRE ?
1 ϟ je file en boîte !

☞ JUSQU'OÙ IRIEZ-VOUS POUR DÉCROCHER UN CONTRAT ?
3 ϟ j'enfile mon plus beau smoking et prépare mon book à l'avance.

NOM ϟ lenoir
PRÉNOM(S) ϟ judikaël sylvain
AGE ϟ dix neuf ans
LIEU DE NAIS. ϟ nantes
DATE DE NAIS. ϟ 15/03/92
TAILLE ϟ 185cm
TOUR POITRINE ϟ 95cm
TOUR TAILLE ϟ 79cm
TOUR HANCHES ϟ 98cm
POINTURE ϟ 44

mais... qui es-tu ?
J'ai toujours boycotté les descriptions de caractère, chaque fois que j'en parle, on me dit souvent trop narcissique, trop si, trop ça. En gros, me décrire, ce n'est pas une partie de plaisir. Je fais parti des personnes indescriptibles.Vous savez, le genre de gens qui ne sont jamais pareil, tantôt gentil, tantôt con. C'est vrai que l'on me connaît plutôt sous mon jour sympa, seuls quelques personnes ont eu le privilège de connaître Judicon. En fait, tout dépend de la personne qui se trouve en face de moi, j'ai la chance d'adapter mon caractère à ceux-ci. En tout cas, tout ce qu'il ne faut pas faire, c'est me faire chier, non je ne frappe, oh non loin de là. Je suis juste blessant par les mots et ça fait souvent plus mal, plus mal qu'un pauvre poing dans la figure. Sans paraître narcissique je ne dirai pas que c'est le seul défaut que j'ai, c'est juste le seul que je peux décrire. Côté qualités cette fois, je me décrirai comme quelqu'un de drôle. Toujours en train de déconner pour un rien, rire m'est alors le seul remède que j'ai pu trouver pour lutter contre cette foutue d'imprévisible de vie. Si un jour sans entendre le drôle de son de mon rire vint, c'est que je serai mort. En fait, ce qu'on aime le plus chez moi c'est que j'inspire la joie de vivre. Il paraitrait aussi que je suis drôle, on me l'a dit un jour. Entre les blagues que je raconte ( non, je ne les apprends pas sur blagues.com ) et les conneries que je fais, on peut alors oui me considérer comme quelqu'un de drôle. En fait, ça dépend qui. Mon caractère dépend des personnes, je ne peux alors vous le décrire réellement, alors je préfère vous laissez découvrir qui je suis véritablement.

hum... hum... un dernier mot ?

PSEUDO ϟ oh!SB
AGE ϟ quinze
AVATAR ϟ Alex Watson
TA PREMIÈRE IMPRESSION EN VOYANT LE FORUM ϟ wow
AUTRE ϟ JE VOUS AIIIIIIMES

Invité

oh je vois ! et alors, c'est quoi ton histoire ?

Tel un chiant errant dans la rue, je suis à la recherche du bonheur éternel. Le bonheur, on a tous été et on sera tous confronté à sa poursuite. J'ai toujours cherché à savoir ce qu'était le bonheur. Certaines personnes disent que le bonheur, c'est quelqu'un, d'autres un endroit et d'autres disent même que le bonheur est là où on ne le voit pas. Pour moi le bonheur, il n'existe pas. Non il n'existe pas, et pourquoi? Parce que le bonheur, c'est qu'un mot, mais pas assez fort. Le bonheur c'est indéfinissable. Le bonheur, c'est... c'est l'allégresse, l'aubaine, l'avantage, la béatitude, le bien-être, le bienfait, la chance, un contentement, une délectation, l'enchantement, l'enivrement, l'euphorie, l'extase, la félicité, la fortune, la gaieté, la joie, la prospérité, le ravissement, la réussite, la satisfaction, la sérénité, le succès.
Cela va faire près de deux ans que j'étais employé comme photographe pour un célèbre marque de mode. Oui, à l'origine de ce que je suis devenu, je n'étais qu'un simple photographe sans aucune notoriété. Dans cette boite, c'était chacun pour sa gueule. Aucuns bonjours quand je marchais dans les couloirs et que je rencontrai quelqu'un d'autre, aucunes paroles lorsque je prenais l'ascenseur bondé de monde, les trois quarts n'étaient que des gens superficiels, je n'en doute même pas. J'ai vite compris que le monde de la mode n'était pas fait pour moi. Ce monde, c'est un cercle vicieux, trop de personnes faux-culs. T'es dans la merde? Et bien démerde toi; c'était le cas de le dire. Ce matin-là je me levais dans l'idée de quitter cette foutue entreprise, de dire au revoir à toutes ces personnes illusoires et puériles.
Petit train-train quotidien, je me levais a sept heure et dix-huit minutes exactement, me douchais et sortais enfin dans la rue. Comme à mon habitude, je prenais un café dans un petit bistrot parisien, situé dans un angle d'une rue assez célèbre. J'avais pris mes petites habitudes dans celui-ci, je prenais toujours la table numéro treize, dans le milieu à gauche. Je me positionnais face à la vitre, histoire de voir le petit monde qui passait devant. « Alors Judi, on raconte quoi? » Rien que le son de sa voix, j'avais déjà deviné qui c'était. Alice Delafenestre, la fille du patron du bistrot. Cette fille, c'est une déesse. Ses cheveux blonds platines et ses yeux verts émeraudes, j'étais toujours ébahi devant sa beauté. Quoi répondre à cette question? Que demain elle ne me verra pas, quel dommage. Non, pas du tout. Mentir? Oh non, je ne suis pas comme ça. « Comme d'hab, rien ! Et toi? » Ce fameux rien qui aide dans toutes les situations. Et toi? « Toujours la même chose, j'en ai marre de bosser pour mon père. » Elle a beau être belle, mais putain qu'est-ce qu'elle est chiante; quelques fois, je me demande si ma future vocation serai d'être assistant social. J'acquiesçais chacun de ses mots à chaque fois qu'elle finissait une de ses phrases, mais à vrai dire je ne l'écoutais pas vraiment, j'étais plutôt occupé à la contempler, à regarder les petits détails de son visage qui faisaient d'elle ce qu'elle était. Après quelques minutes à l'écoute de mon interlocutrice, je regardais mon téléphone cellulaire qui me faisait aussi office de montre. Putain, 8h58. Une heure passée avec elle, et je ne m'en suis même pas rendu compte. Tant pis, j'allais être en retard, et puis qu'est-ce que ça pouvait me faire? Rien. Sans dire au revoir, ni même dire à demain, je me levais en trombe, faisais un vacarme pas possible avec la chaise sur laquelle j'étais assis et déposa un baiser sur sa joue. Refermant la porte derrière moi, je fis un léger signe de main à celle avec qui j'avais discuté plus d'une heure, je lui sourit puis m'en alla vers mon lieu de travail.
J'avais l'air d'un pauvre enfant égaré lorsque je marchais, la démarche nonchalante et le regard vide. Pourtant, je n'avais aucunes raisons d'être comme ça, je venais de voir la plus belle fille de la capitale française, je n'avais aucuns problèmes, du moins j'espérais ne pas en avoir. Mais voilà j'étais comme ça, lunatique. J'étais enfin arrivé à destination après dix minutes de marche à me remettre en question. Je m'arrêtai plusieurs minutes en face de l'immeuble aux lignes parisiennes. Je pris un malin plaisir à imaginer celui-ci en feu. Dans ces moments là, je n'aurai pas été contre un petit attentat, et je n'aurai pas été contre de détenir le numéro d'un réseau terroriste, histoire de rigoler un peu. Je repris enfin mes esprits et appuyai sur la poignée froide de la porte principale du bâtiment. Une fois rentré dans celui-ci, je restai immobile au milieu du hall d'entrée, le regard fixé dans le vide intersidéral. Parfois, ouais, il m'arrivait d'avoir quelques absences, par ci par là, comme ça, pour le délire. Après quelques secondes, que j'ai vu passer comme des minutes, mon prénom retentit dans toute la pièce comblant son vide. Mon regard fixa enfin quelque chose ou plutôt quelqu'un, pour être poli. Un fille, une femme, la quarantaine, le visage fatigué et les cheveux en bataille. On aurait dit qu'elle venait de sortir du lit, mais non ce n'était juste que l'assistante de la patronne. La pauvre, je ne sais pas comment elle fait, d'ailleurs je n'ai jamais vraiment cherché à savoir. « Oui ? » Je me raclai la gorge avant de reprendre mon oui, que j'avais fais comme un adolescent pré-pubère. « Madame Di Marzi veut vous voir, ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien. » Depuis quand j'allais te demander pourquoi ! La certaine Di Marzi, c'est cette fameuse patronne. Qu'est-ce qu'elle me veut? Je n'en sais rien. Peut-être qu'elle allait me licencié, je n'aurai même pas besoin de dire quoi que ce soit, et comme ça, ça serait plus simple. J'étais encore planté là, au milieu du hall, l'assistante était toujours en train de me regarder. Je me décidai enfin d'avancer, je passais près de l'assistante en la narguant, elle tourna des yeux et soupira. Les gosses devait-elle se dire, la nouvelle génération. J'étouffai un petit rire sadique et m'en alla. La bureau de la directrice était au bout d'un long couloir. Je gambadais dans celui-ci, les mains dans les poches et le plus lentement possible. Sur les murs étaient affichés des pages de couverture en grandeur nature, mentionnant le nom de l'entreprise. Sur une des affiches, je reconnaissais un de mes shooting, c'est le seul qui a servit d'ailleurs. Je servais un peu à rien en fait. Pas le temps de réfléchir, j'étais assez en retard comme ça, je n'avais point envie de me faire sermonner par le monstre au bout du couloir.
Enfin arrivé, je levai seulement mon avant pas et serrai le point. Je m'immobilisai quelques instants et mon poing frappa contre la porte. Un oui se fit entendre, rien que d'entendre sa voix me glaça le sang. J'appuyai sur la poignée, et j'ouvrai la porte dans sa totalité. Je la vis, assise sur son fauteuil. Dès que je fus rentré, elle leva la tête vers moi et me sourit. Un sourire? Hypocrisie, quand tu nous tiens. Je refermai la porte derrière moi. « Ah, Judikaël, j'imagine que Louise (l'assitante) vous a dit que je voulais vous voir, n'est-ce pas? » elle rigole, là? Non, le bon dieu me l'a dit tiens. Je me retenais. « Oui bien sûr. Pourrai-je savoir la raison pour laquelle je me trouve ici? » Quand je parle comme ça, on dirait que j'ai un truc dans le cul, ou je sais pas. « Oh ne vous en faites pas, vous n'êtes pas licencié, si c'est à ça que vous pensiez ! ... elle laissa échapper un petit rire , vous imaginez à ce moment là ce que je pensais. Tout ceci pour vous dire que vous quitter le poste de photographe dès maintenant. » « Faut savoir, je croyais que je n'étais pas licencié ! » Un sourire se dessina sur mon visage. « Non au contraire, je vous passe au poste de mannequin. » Comment? Moi, mannequin? C'est impossible, vous avez vu ma tête? « Votre style, votre personnalité me plaîsent énormément, vous m'avez tapé dans l'œil Lenoir et je souhaite vous voir au plus vite sur les podiums de nos défilés. Vous pouvez disposer, quelqu'un va vous prendre en charge. » j'étais sous le coup du choc ? J'en sais rien, mais en tout cas, j'étais venu ici pour me barrer, et voilà que l'on me propose ça? Je n'allais pas dire non, tout de même. « D'accord. Au... Au revoir. » Je fis demi-tour sur moi même, et sortais de la pièce. Mes pieds traînaient par-terre, laissant derrière moi un bruit de frottement. C'était bizarre, mais j'étais content. Moi qui disait que le monde de la mode n'était pas fait pour moi, en un rien de temps je changeais d'avis.

Depuis ce jour-là, j'étais reconnu comme mannequin de mode. Ce changement de vie me plaît. Et depuis ce jour-là, chaque personne que je croisais au sein de l'établissement me disaient bonjour. Bizarre. Non, c'est juste la race humaine. Je ne vais point me plaindre, bien au contraire. Je vais juste continuer à vivre ma paisible vie et vous laissez tranquille. end.