crédits ϟ i.models

winston, presley ephraïm

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Bonjour, je me nomme

PRESLEY WINSTON

j'ai

19 ans

, je suis né le

24 août 1991

et je viens de

NEW YORK CITY

.

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voici la partie questionnaire, vous ne devrez laisser qu'un choix pour chaque question. ☞ QUEL EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE VOUS FAITES EN VOUS LEVANT ? 1 ϟ un petit footing... j'ai besoin d'air ! ☞ QUEL EST VOTRE RAPPORT AVEC LA NOURRITURE ? 3 ϟ mes doigts connaissent le moindre de mes repas. ☞ QUE PENSEZ-VOUS DU MANNEQUINAT ? 4 ϟ humm... ☞ QUE FAITES-VOUS DE VOTRE TEMPS LIBRE ? 3 ϟ l'intégral de star wars, vous connaissez ? ☞ JUSQU'OÙ IRIEZ-VOUS POUR DÉCROCHER UN CONTRAT ? 3 ϟ j'enfile mon plus beau smoking et prépare mon book à l'avance.

NOM ϟ Winston PRÉNOM(S) ϟ Presley Ephraïm AGE ϟ 19 ans LIEU DE NAIS. ϟ New York City DATE DE NAIS. ϟ 24 août 1991 TAILLE ϟ 188cm. TOUR POITRINE ϟ 99cm. TOUR TAILLE ϟ 80cm. TOUR HANCHES ϟ 99cm. POINTURE ϟ 45.

mais... qui es-tu ?

Owen Winston

« Mon frère a toujours été plutôt réservé. En fait, il parle le moins possible, je me rappelle des appréciations de ses profs, qui disaient ne pas connaître le son de sa voix. C'est pas qu'il soit timide, mais plutôt qu'il donne de l'importance au mots, ce qu'il dit a toujours du sens. Il a pas mal d'humour, aussi, il est souvent ironique, quelquefois cynique, tout en sachant que les meilleures blague sont les plus courtes. Voilà un autre point ! Mon frère connaît les limites. Il sait où les choses commencent, il sait surtout où elles s'arrêtent. Il est très raisonnable, vous savez, toujours réfléchi quand il fait quelque chose, et aussi franchement mature. Avant de prendre une décision, il y réfléchit longuement, il pèse le pour et le contre. Ca m'avait étonné d'ailleurs, il est devenu un adulte de façon très précoce, je crois que j'ai jamais vu quelqu'un d'aussi mature. Et puis, mon frère, si on pouvait le résumer très largement, on pourrait dire que c'est quelqu'un de bien. Il se complique pas la vie, il la maîtrise parfaitement. Il est toujours gentil, serviable, à l'écoute des autres. Soucieux. Et puis il fait vraiment attention à son entourage. Voyez par exemple, il oubliera jamais un anniversaire, c'est même le premier à organiser un truc ! Enfin bon, voilà pour le côté bien. Mon frère a tout du mec parfait. Mais au delà de ça, il est peut être trop ... vous savez, coincé, ou je sais pas. Il a justement trop de limites, il a jamais cherché plus loin. Il se contente de sa petite vie paisible et tranquille, dans les jupons de papa maman. Par exemple, il s'est jamais décollé de sa copine, là, Samaël ! C'est pas qu'elle est méchante, mais bon, elle aussi c'est une fille à maman, sympathique mais un peu capricieuse sur les bords. Mon frère et elle sont collés depuis le bac à sable ! Il a 19 ans, et il s'est jamais tapé d'autre fille que sa jolie brune ! Enfin quoi, à 19 ans faut profiter, je sais pas ! Mon frère est très sage, en fait. Trop sage. »

Meredith Winston

« Presley a toujours été un bon garçon. Bien discipliné, respectueux, travailleur. Tout ce qu'une mère peut demander. Mon aîné a été beaucoup plus turbulent, bien qu'au fond je peux me considérer comme une mère chanceuse, mes deux garçons m'ont toujours comblée, j'ai été une mère très fière et je le suis encore chaque jour quand je vois qu'ils réussissent ce qu'ils entreprennent. Quand je vois toutes mes amies qui se plaignaient de leurs enfants et de leur crise d'adolescent ! Avec Presley, je n'ai jamais eu de souci, il a grandi et est devenu mature très rapidement, sans débordements. Et puis mon fils est talentueux, il joue du piano de façon divine, vous devriez l'entendre ! Et dieu qu'il est beau, il a les yeux de son père, et les traits de sa mère, il ressemble à un Appolon ! J'imagine qu'il a toujours eu beaucoup de prétendantes, mais c'est un garçon bien, il est toujours resté avec Samaël, cette bonne petite, il a toujours été fou amoureux d'elle. Maintenant qu'ils sont mariés, je suis comblé, ils sont heureux, mon fils réussit dans le milieu du mannequinat comme sa mère l'a fait jadis ! Tout ce qu'il manque, ce sont des petits enfants ! Mais je ne m'inquiète pas trop là dessus, je sais qu'ils vont faire ce qu'il faut. »

Harry Winston

« Mon plus jeune fils a toujours été moins extraverti que son frère, beaucoup plus réservé. Il est doux, calme et il a beaucoup de sang froid, une capacité de concentration énorme. Il sait s'organiser, travailler, il sait prendre des décisions réfléchies. C'est un homme mature, et je suis fier de lui. J'aurais aimé qu'il reprenne l'entreprise familiale aux coté de son frère, mais il a toujours été plus proche de sa mère, et elle a toujours voulu qu'il soit mannequin. C'est vrai qu'il a la carrure pour. Mon fils est un sportif, il court beaucoup, et au lycée, il était le meilleur de l'équipe de football. Oui, mon fils est un bon gaillard, il est doué, très doué, peut être pas assez ambitieux, mais à part cela je n'ai rien à lui reprocher. Peut être son côté maladroit, qui l'a toujours suivi. Il a beau être très sûr de lui, il vaut mieux éviter de lui mettre la porcelaine de sa grand mère entre les mains. »

oh je vois ! et alors, c'est quoi ton histoire ?

« Presley mon trésor, peux-tu passer le sel à ton cher père ? » Le petit blondinet acquiesca vivement puis esquissa un sourire. De sa frêle main, il atteignit le sel, qu'il tendit ensuite à son père, ou plutôt au journal de son père puisque, comme chaque soir, il dinait en compagnie du New York Times. Une main attrapa le sel, puis elle disparut aussi vite qu'elle était apparue, et Presley quitta des yeux la silhouette de son père pour s'intéresser de nouveau à son assiette et à l'odeur brûlante qui pénètrait ses narines. Meredith cuisinait mieux que personne, et Presley prenait toujours beaucoup de plaisir à déguster les plats de sa mère qu'elle préparait avec amour. A peine avait-il approché la fourchette de ses lèvres entrouvertes que des bruits de pas rapides se firent entendre, brisant le silence qui comblait la pièce quelques secondes plus tôt. Owen entra dans la salle à manger, le sourire jusqu'aux oreilles, prêt à sauter au plafond. Meredith se leva immédiatement, et Mr Winston posa son journal sur le côté, ôtant ses lunettes. Pour la première fois aujourd'hui il sembla s'intéresser au monde qui l'entourait. Et puis Owen cria, hurla, les yeux brillants.
« Je suis pris maman ! Papa ! Je vais à Yale ! »
Meredith enlaça son fils avec une affection émouvante, et le père de famille quitta sa chaise pour aller tapoter l'épaule de son fils aîné.
« Ne sois pas si fier, mon grand, c'était le minimum à obtenir. Rejoindre cette université entrait largement dans tes capacités, le plus dur reste à faire ! »
« Harry ! Veux-tu cesser de lui dire de telles choses ? Notre beau et grand fils va intégrer la meilleure université du pays, sois un peu plus détendu ! »
Harry soupira, haussant les sourcils. Owen n'avait prêté aucune attention à ce que venait de dire son père, il s'était dirigé vers son petit frère et l'avait entouré de ses grands bras, avec un engouement extraordinaire. Presley avait étreint son grand frère avec fierté, bien que la situation soit quelque peu floue dans son esprit, il avait compris qu'Owen avait obtenu ce qu'il convoitait depuis des mois maintenant.
« Tu sais, Owen, j'ai beaucoup usé de mes contacts et je pense que cela à joué dans le fait que tu sois reçu à Yale. A présent, une seule chose : ne déçoit pas ton père, fais honneur au Winston. J'y ai obtenu les meilleurs résultats de ma promotion, à toi d'égaler ton père. Je sais que tu peux y parvenir, tu es un gagnant, mon fils. Et ensuite, ce sera au tour de Presley de perpetuer la réussite des Winston, n'est ce pas mon grand ? » lança Harry, en désignant du menton le petit Presley qui venait de lâcher son frère.
« Oui, oui papa. » Il esquissa un sourire. Il était heureux, il ne savait pas ce que son père venait de lui demander, mais il savait qu'il le ferait, pour que son père soit fier, très fier de lui. C'était tout ce qui comptait. Il voulait que son père le regarde, avec ce regard confiant, ce regard brillant, lui aussi. Il se jura de toujours penser à ce regard, que ce regard l'aiderait à avancer.Owen s'installa à la table, sans cesser de sourire, et enfin Presley pu goûter à son poulet si appetissant qui commençait sérieusement à refroidir.

« Tu sais, j'ai entendu mes parents parler de nous. » « Qu'est ce qu'ils disaient ? » lança Presley, d'une voix grave, chaleureuse. « Ils parlaient du mariage. » « Ah oui ? J'ai entendu mes parents en parler la semaine dernière. Mais nous n'avons que 17 ans. » « Et alors ? Plus tôt ce sera fait, mieux ce sera. Il n'y a pas d'âge pour se marier, quand on s'aime. Pas vrai que tu m'aimes, hein ? » « Evidemment que je t'aime. Mais tu sais, ils parlent de notre mariage depuis qu'on a 12 ans. Ils n'arrêtent pas de le planifier, encore et encore, je ne sais pas s'ils auront terminé un jour. » « C'est pour bientôt, à mon avis. Ma mère commence sérieusement à se presser. Je crois que notre mariage sera grandiose. » Les lèvres de Samaël se joignirent tendrement à celle de son fiancé dans un baiser doux et passionné. Son fiancé depuis toujours, depuis qu'ils étaient gamin. Déjà, à leur 8 ans ils envisageait de se marier, et puis les choses n'avaient jamais vraiment changées. Ils avaient grandis, tous les deux, découvrant la vie côte à côte sans jamais se quitter. En réalité, tout avait toujours été simple, ils avaient bravés les étapes main dans la main, soutenus par leurs familles respectives, et par dessus tout ils s'étaient aimés très fort, avec tendresse et respect. Ils s'étaient toujours entendus, toujours écoutés, toujours compris. Jamais quoi que ce soit n'avait semé le trouble dans leur relation, puisque tout était facile, tout était tracé. En somme, Presley se sentait heureux, avec Samaël. Il n'avait jamais cherché plus loin, et n'en avait jamais ressenti le besoin.

« Comment ça se passe, ton travail mon chéri ? » « Très bien, maman, très bien. Tu sais j'ai juste à poser devant un appareil photo toute la journée, ce n'est pas si difficile. » « Oh détrompe toi mon garçon, être mannequin c'est tout un art, sans talent on ne peut pas envoyer d'ondes artistiques à l'appareil. Heureusement, toi tu l'as ce talent, mon fils, je l'ai toujours dit ! Tu sais que ton père n'approuvait pas tellement cette idée … mais maintenant que ton frère a pris la relève, le voilà rassuré, tu peux travailler dans la filière qui te plait, et ça te plait, la mode, n'est ce pas ? » « Oui, oui maman, ça me plait. » « Tu es un beau garçon, je suis certaine que des tas de jeunes filles vont t'admirer dans les magazines » lança-t-elle en riant. « Et tout se passe bien pour Samaël ? » « Oui très bien, elle se plaît assez chez Elite, je crois. » « Merveilleux. Je t'embrasse, mon fils. Je te téléphonerais dimanche, fais attention à toi.»
Presley posa le combiné sur son socle, puis se dirigea vers la fenêtre de son appartement. Le regard vide, il semblait contempler le panorama qui s'offrait à lui : l'agitation Parisienne, avec, au loin, la Tour Eiffel, majestueuse et dominant le reste de la ville. Presley songeait à l'emploi du temps de la journée. D'abord, il irait travailler, il avait un entretien de prévu pour des shootings futurs, puis il irait déjeuner avec son épouse dans un grand restaurant, et puis, peut être irait-il ensuite jouer quelques morceaux de piano, ou bien arpenterait-il les rues de Paris sans but précis. Il fit glisser, rapidement, un pull de cachemire sur son torse nu, enfila ses chaussures et attrapa la veste qui pendait à son porte manteau. Et d'un pas décidé, il quitta l'appartemment, le visage inexpressif, serein, pâle. Comme chaque jour il marchait, vers quoi, il n'en savait rien, mais il marchait, il marchait parce que c'était ce qu'il avait toujours fait, parce que c'était tout ce qu'il savait faire. Il marchait vite, l'air sûr de lui, il l'était. Il était doué, intelligent, et toujours très droit. Jamais il ne semblait faiblir, il était grand et fort. Presley était un homme simple, un homme heureux, un homme vivant, en somme. Un homme à la vie confortable, au destin parfaitement traçé qui se contentait de suivre les lignes sans broncher. Son regard azur ne se dispersait jamais au delà de ces lignes rassurantes, après tout, pourquoi regarder plus loin ?

hum... hum... un dernier mot ?

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