Transexual specialist.

Invité

crédits ϟ terry richardson

mesrine biplyt

QUEL EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE VOUS FAITES EN VOUS LEVANT ?
2 ϟ je mange ! bah quoi, il faut bien se nourrir !

QUEL EST VOTRE RAPPORT AVEC LA NOURRITURE ?
1 ϟ je suis végétarien...

QUE PENSEZ-VOUS DES MANNEQUINS ?
3 ϟ ouais... euh... pourquoi ?

QUE FAIS-TU DE TON TEMPS LIBRE ?
2 ϟ ma vie privée ne vous regarde pas !

TU ES DANS LE TRAIN POUR AU MOINS TROIS BONNES HEURES, QU'ÉCOUTES-TU ?
2 ϟ u2

NOM ϟ Biplyt.
PRÉNOM(S) ϟ Mesrine.
AGE ϟ Vingt et un ans.
LIEU DE NAIS. ϟ Sydney, Australie.
MÉTIER ϟ Nez (parfumeur).

mais... qui es-tu ?

mesrine est créatif, mesrine est insomniaque, mesrine solitaire, mesrine est une nouveauté.
Essayez de décrire le vide. Essayez ensuite de décrire le plein. Puis finissez par tenter de décrire Mesrine. Le problème c'est que vous ne pourriez jamais décrire le « trop » vide ou le « trop » plein. Quant à Mesrine il serait un mélange des deux, le vide serait son corps et le plein, l'argent qu'il possède. Une sorte de coquille en or avec de la vase dedans, vous voyez ? Bon, avouons qu'il s'agit des paroles favorites des détracteurs du jeune homme, qui s'acharne sur lui depuis un moment. Avant tout, il faut savoir qu'il y'a un certain nombre de gens qui ne l'apprécient pas, pas son travail, lui. Mais pour la grande majorité, ce ne sont qu'une bande de casse-couilles qui essayent de le faire craquer, alors que dans l'ensemble cela lui passe tout simplement au-dessus. Mesrine est un solitaire, un grand, malgré qu'il soit un cercle d'amis tout à fait honorable. En faite il n'est pas reclus socialement parlant, mais dans son art, le parfum. Certains nez très connus s'entourent d'une équipe, mais pas Mesrine, le seul qui l'accompagne réellement c'est Nigel, enfin Second. L'unique qui est réussi à le suivre. Il ne faut pas cacher qu'il faut avoir une certaine tolérance au sommeil pour tenir la cadence, en effet, Mesrine ne dort que quatre, cinq heures par nuit, six au maximum, jusqu'à l'épuisement, le vrai. Une journée « type » débute environ à sept heures et se termine dans les eaux de deux heures du matin. D'une certaine façon, ça lui permet d'avoir beaucoup de temps libre, car étant très droit et méticuleux il prend souvent de l'avance, ce qui lui a permis de toujours avoir une petite longueur d'avance sur les autres. De créer toujours plus également. D'après les rumeurs, il aurait confectionné plus de mille parfums, tous différents les uns des autres, mais cela n'a jamais été clairement prouvé, car personne ne pourrait entrer et n'a de toute façon la permission de rentrer dans son atelier. « Toujours imité, jamais égalé », car comme toute nouvelle mode qui fait fureur ses parfums ont été imités, par des grands comme des moins grands, mais personne n'a jamais réussi à les reproduire de façon parfaite. Puisqu'il y avait toujours dans ses compositions un élément que personne ne pouvait reconnaître et même si cela avait déjà été le cas il s'agirait de plagiat et il pourrait traîner l'affaire en justice et détruire une carrière.
mesrine est vénal, mesrine est narcissque, mesrine est superieur, mesrine est un talent.
Se placer face à une personne, le fixer dans les yeux et lui dire à haute voix ses défauts n'est pas une chose aisée, à moins d'avoir un penchant pour le sadomasochisme et d'aimer les coups de poing dans la figure. Pourtant, Mesrine est de cette classe qui vous répondre par l'affirmative et qui vous soutiendra dans vos théories d'un ton calme. Les parents de Mesrine n'étaient que des humbles commerçants à Sydney. Pas riche, juste de quoi subvenir au besoin de toute la famille, cependant dès son plus jeune âge, l'enfant porta un vif intérêt à la luxure, la mode et surtout l'argent. Car avec l'argent on a tout, on fait tout, jusqu'à s'ennuyer du monde qui ne peut plus rien nous apporter. Jusqu'à jour ou ce sentiment de désir disparaît à jamais. Sauf celui d'avoir toujours plus de monnaie, pour être puissant, pour être grand, dans un monde où les riches font la loi. C'est de loin son plus grand défaut, portant un amour presque malsain à l'argent, car avec on peu tout acheter, d'une pomme à une femme. Malgré tout, une part de lui est conciliante, il ne « vole » que les riches, pour exemple, il vend ses nouveautés aux parfumeries à un prix exorbitant mais le prix du flacon en magasin demeure raisonnable et accessible à n'importe quelle bourse. Ou presque. Et comme un vice en entraine souvent un autre, le jeune homme est devenu au fil du succès un poil narcissique. Une estime de soi qui n'est certaine pas exacerbée, car sa famille lui à toujours porter le plus grand des amours, non il s'agit là simplement d'un amour pour sa personne, un peu trop présent. Sans pour autant que cela en devienne maladif. S'il y a bien une chose qui a le pouvoir d'exaspérer le jeune homme il s'agit là des incapables qui critiquent son travail, car oui, Mesrine n'a rien contre la critique et n'y porte pas grande attention sauf quand celle-ci est écrite pas des ignares sans talent qui s'attaquent un art dont ils ne connaissent aucuns tenants et aboutissants. Il s'est énervé, indigné plus d'une fois, tout seul, en secret, contre cette presse superficielle et pourtant si populaire qui aide les gens à ce forger une opinion puisque ses derniers sont incapables de le faire eux-mêmes ou juste trop feignants pour essayer. Car oui, Mesrine est une émergence d'un talent dans l'art de la parfumerie même si beaucoup s'accordent à dire le contraire, souvent par jalousie et au péril de s'attirer les foudres d'un jugement public plus positif et sympathique envers lui.
mesrine est joueur, mesrine est fêtard, mesrine est guerrier, mesrine est une experience.
On pourrait considérer Mesrine comme un homme à double facette, si on peut l'appeler de la sorte, car comme la plupart des jeunes hommes de son âge, il aime faire la fête, peut être un peu trop. La cigarette est sa vieille amie lointaine alors que l'alcool est un vieux frère qui réconforte l'âme. La drogue est l'ennemie attirante, l'arme fatale qui arrive à vous faire basculer du mauvais côté. Mesrine à déjà tester tout cela, qui portent un nom : les expériences. Même si pour sa part seuls l'alcool et la cigarette ont vraiment épris son coeur lors des festivités. Car l'avantage du jeune homme est qu'il possède une maîtrise de soi presque surnaturelle, comment vous expliquer. En soirée, il pourrait boire deux litres de vodka et finir tous les soirs à l'hôpital pour finir par mourir à soixante ans avec sa copine la cirrhose. Ou alcoolique notoire. Pourtant, jamais vous ne le verrez boire ou fumer pendant ses heures de travail, un vrai straight edge, d'ailleurs si vous deviez sortir une cigarette dans son atelier vous vous feriez sûrement renvoyer à coups de pieds dans le derrière, alors qu'en boîte il vous squattera votre paquet, quitte à être insolent et radin pour aller chercher les siennes dans sa poche. Si vous rajoutez à cela une certaine tendance à pratiquer cela de façon excessive, imaginez les maux de tête le lendemain matin, quoiqu’avec le temps, cela finit par passer et être de moins en moins violent. C'est également un redoutable guerrier, qui vous terrassera par une éloquence foudroyante. Pourquoi se servir de ses poings alors que la parole est sûrement l'arme la plus puissante et manipulatrice qui n'est jamais été inventée sur cette bonne vieille terre. Un homme qui ne défend pas ses postions jusqu'à dernier souffle est un mauvais soldat, cela Mesrine semble l'avoir bien compris et c'est armé de sa grande gueule distinguée qu'il en est actuellement où il est. Pour tout dire, chaque être humain, chaque personne vivante est une expérience différente, qu'il faut tester, certaines bien moins intéressantes que d'autres, dangereuses ou pas, amusante ou non. Essayer Mesrine c'est sûrement l'adopter, pendant un temps. Car les expériences ne sont que des moments plaisants ou non mais toujours éphémères.
mesrine est grand, mesrine est ténébreux, mesrine est sentimentale, mesrine est une rose.
La « reine des fleurs », autrement dit la rose. Sa mère le comparait souvent à cette fleur, qui est toujours et depuis des siècles appréciée pour sa beauté et célébrée dans le monde entier, depuis l'Antiquité. Depuis Mesrine a découvert le parfum, la plupart contiennent de l'essence de rose, une odeur qu'il trouve majestueuse et que tout le monde devrait porter au moins une fois, pour rendre à cette planète la beauté odorante qu'elle eut quand elle fût créée et que les hommes ont fini par détruire avec les années. Derrière ce masque de solitaire et de fêtard se cache l'homme sensible et amoureux des plantes, des odeurs, bonnes ou mauvaises. Amoureux de ce que le monde lui a offert. Si vous vous posez la question, non le jeune homme n'a personne dans sa vie et n'a jamais eu personne, car d'une façon il trouvait que cela pourrait encombrer sa vie de futiles choses dont il n'avait pas le désir de désirer. Il s'éloigne de plus à ce qu'on pourrait appeler un gendre idéal, n'ayant jamais vraiment eu d'expériences avec la gent féminine et vu qu'il n'est pas très doué avec celle-ci quand il s'agit de parler d'amour. Ce qui fait de lui un ténébreux tragique, car il ne s'aventure pas dans les terres de l'amour, il s'en éloigne le plus possible et se terre dans son trou, comme un vieil arbre ténébreux et silencieux. Cependant, il pourrait vous parler philosophie et autres sujets dont vous ignoriez l'existence jusqu'à ce jour pendant des heures, car derrière ses allures d'étudiant désabusé il est très cultivé depuis qu'il sait mit à lire, donc depuis longtemps. Il n'apprécie pas parler de sujets banals comme la pluie ou le beau temps, ou la dernière conquête de la pouffe du coin. Oui, Mesrine est une rose. Une rose fraîche, encore intacte qui finira par pourrir avec le temps. Se désagrégeant sur le sol pour finir par retourner poussière et laisser la place à une nouvelle rose, immaculée.

hum... hum... un dernier mot ?

PSEUDO ϟ TOM al. créatinine.
AGE ϟ dix neuf ans, en phase terminale d'un cancer au cerveau. (non ce n'est pas une ruse pour que tu m'aimes plus. )
AVATAR ϟ marlon teixeira.
TA PREMIÈRE IMPRESSION EN VOYANT LE FORUM ϟ "tim me l'a mise profond cette fois-ci"
AUTRE ϟ uh.. c'est nocif ou pas?

Invité

l'amitié sans confiance, c'est une fleur sans parfum

« Veuillez couper votre téléphone, Monsieur. » Long silence, ils se fixent comme deux prédateurs à se sauter à la gorge au premier signe de soumission de l'un d’eux. « Je te rappelle. Satisfaite ? » Léger sourire insolent de la part de Mesrine, l'hôtesse repart vaquer à ses occupations d'un air satisfait. Se faire dicter sa conduite ou ses actes par autrui est exaspérant, mais après tout autant faire preuve d'obéissance, un crash d'avion ne vaut pas la négligence d'un passager et de son mobile. Le plus drôle dans toute l'histoire c'est que les gens qui s'occupent de vous en première classe sont toujours souriants, à l'écoute, à votre écoute. Pourtant, imaginez un seul instant qu'il n'eut pas voulu couper son appel et mettre en danger la vie des êtres humains présents dans ce vol, la femme aurait aussitôt été beaucoup moins aimable. Les personnes sont souvent plus vraies quand on met leur existence en danger. Rajoutez à cela onze heures de vol en long-courrier sans escale à destination de Los Angeles, enfermé dans une boîte en métal perchée haut dans le ciel. Pas étonnant que certains ne supportent pas les voyages en avion. Ces mêmes gens qui finissent par être sur les nerfs pour finir par vous agresser parce que vous l'avez à peine frôlé dans l'allée quand vous vous êtes levé. L'avantage de prendre des billets première classe est que le plus souvent ce sont ceux les moins accessibles en vue de leurs tarifs élevés. Donc on a souvent à faire à des riches, des gens avec une certaine éducation et une retenue. Cela n'empêche pas bien sûr de trouver des gens bien éduqués en classe économique et des crétins finis en première. Assez parler du voyage, parlons plutôt des raisons qui ont amené le jeune homme à la faire. Comme pour la plupart du temps il s'agit de la fashion week, à LA, la ville des anges. Ce n'est pas la plus connue d'entre toutes, elle ne vaut pas Milan, Londres ou encore Paris, mais cela reste un événement à ne pas rater. Histoire d'aller voir, de se renseigner sur les nouvelles tendances ou encore de proposer des nouveaux parfums. Première turbulence.
Mesrine sort de ses songes, rouvrant doucement les paupières. Il dort souvent en avion, c'est d'ailleurs bien le seul endroit au monde où il peut dormir plus de six heures d'affilées sans être réveillées aux aurores par son organisme. L'avion pourrait paraître être un endroit relativement reposant pour un jeune homme de sa trempe, qui n'a pas peur d'emprunter ce genre de transport, non, il est plutôt de la catégorie qui craignent ce qui peux arriver à cedit transport. Comme les turbulences. Rapidement ces dernières s'enchaînent à une cadence plus rapide, suivie par une annonce du pilote, toujours avec cette voix niaise et rassurante qui fait tomber dans le panneau la grande majorité des passagers. Pourtant, lui n'est toujours pas en confiance, et légèrement épris par une vague de stress soudain, il tira sur son col de chemise qu'il trouva trop serré sur le moment, qui lui coupait la respiration, ça y'est, oui, il ne pouvait plus respirer. Ses souffles se faisaient plus courts et saccadés, alors sans attendre de mourir de chaud, il poussa sur le côté sa tablette, se leva, tapant le genou dans l'accoudoir de son siège dans une petite grimace de douleur piquante sur le coup. Quelque passagers ôtèrent leurs yeux de leur occupations pour les porter sur le jeune homme, qui souriait, nerveusement, qui voulait avant tout qu'on ne lui porte aucune attention, pas dans ce genre de situation. Généralement, les voyages se passent bien et sans encombre, mais il arrive parfois que cela ne tourne pas comme il aurait fallu que ça tourne. Ça tourne dans sa tête, tout s'embrouille vite, même ses pas qui tremblent hésitent dans le passage, avant que ses yeux n'arrivent à trouver la porte de la cabine des toilettes signalées par une très jolie plaquette bleu foncé qui indique le tout. La seule pensée qui lui vient à l'esprit est un manque d'originalité profond. Il finit par ouvrir la porte et s'enfermer dans l'endroit relativement petit, et s'appuie sans attendre sur le rebord pour se pencher sur la cuvette à l'odeur de javel. Et il vomit, une fois, une deuxième fois, reprend son souffle difficilement avant de tirer la chasse. Foutu saumon fumé.
Ensuite il y'a toujours cette étrange sensation de chaleur, furtive, qui vous envahit l'espace d'un instant et qui vous fait tout de suite vous sentir mieux. Mesrine se relève, doucement et se tourne vers le lavabo, fixant son visage fatigué, cerné, un faible sourire sur les lèvres, se trouvant pitoyable sur le moment. Ses mains s'attaquent déjà à sa cravate qu'il défait, suivit des deux trois premiers boutons de la chemise. Il termine par écarter les pans du tissu pendant que sa main libre tourne le robinet qui laisse échapper un filet d'eau, presque trop fin. Ses phalanges étendues forment une cuvette pour récupérer le liquide qu'il vient fait éclater sur son visage, frottant ses joues et son front. La froideur de l'eau le dérange un instant, mais finit par disparaître et deviens presque agréable et revigorante. Après s'être donné un coup de frais, il se rince la bouche, recrache, et recommence la même action que précédemment, minutieusement, histoire d'être présentable. Une trentaine de secondes après, il s'esquive de la cabine, fermant la porte derrière lui, tournant les talons avant de se retrouver en face de Nigel. « WO ', tu m'as fait peur. » Grand sourire rassurant à son attention et il essaye de le contourner, enfin de surtout contourner une situation qui le dérangerait. « Tu vas bien, Maître? » Ne soyez pas étonnés, Nigel appelle Mesrine, Maître, c'est un garçon un peu bizarre, mais très attachant. « Bien, j'étais parti me rafraîchir un coup. » « Vomir, surtout. » Mesrine hausse un sourcil, visiblement dérangé. « Ça va, Second, tu sais très bien que je suis malade comme un chien dans ce bordel. » Le jeune homme n'a pas haussé le ton, mais fixe son ami avec plus d'insistance pour qu'il le laisse passer, ce qu'il finit par faire. Mesrine retourne à son siège alors que Second reprend sa place dans celui de derrière.
L'atterrissage est pour bientôt et juste après cette annonce il ressent un coup de pied sans son siège, c'est Nigel qui s'amuse comme un gamin et Mesrine répond, souriant, rigolant, car oui, ces deux-là sont comme cul et chemise, des vrais amis qui s'aiment sans vraiment le montrer. Si le jeune parfumeur devait regretter la mort de quelqu'un, ce serait celle de Second, qu'il considère premièrement comme son ami, deuxièmement comme sa muse, troisièmement comme le meilleur des associés.

Dernière édition par Mesrine Biplyt le Ven 4 Fév - 17:17, édité 2 fois