crédits ϟ aeroplane

Markus Ywo Von Losch

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Bonjour, je me nomme Markus Ywo Von Losch j'ai 22 ans, je suis né le 14 Février 1988 et je viens de Berlin, en Allemagne.

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☞ QUEL EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE VOUS FAITES EN VOUS LEVANT ? ϟ mon lit est trop confortaaaable ! ☞ QUEL EST VOTRE RAPPORT AVEC LA NOURRITURE ? ϟ je suis végétarien... ☞ QUE PENSEZ-VOUS DU MANNEQUINAT ? ϟ moi du moment que j'ai du fric, vous savez... ☞ QUE FAITES-VOUS DE VOTRE TEMPS LIBRE ? ϟ l'intégral de star wars, vous connaissez ? ☞ JUSQU'OÙ IRIEZ-VOUS POUR DÉCROCHER UN CONTRAT ? ϟ moi, je paye en nature... intéressé ?

NOM ϟ Von Losch PRÉNOM(S) ϟ Markus Iwo AGE ϟ 22 ans LIEU DE NAIS. ϟ Berlin DATE DE NAIS. ϟ 14/02/88 TAILLE ϟ 187cm TOUR POITRINE ϟ 82cm TOUR TAILLE ϟ 76cm TOUR HANCHES ϟ Inconnu POINTURE ϟ 43

mais... qui es-tu ?

Mon fils ? Une sale pédale. Trop maniéré pour qu'il soit réellement de moi. Chéri, ne parle pas comme ça de Markus, je n'aime pas du tout ton comportement envers lui. Mais bien sur, allez, défend le, encore et encore. J'y crois pas, tu vois pas comment il est ? Que veux-tu dire ? Ton fils est un fainéant. Il passe ses journées à dormir, la nuit sur son ordinateur, à jouer, jouer et encore jouer. Il doit même faire des plans cam, tu sais, se toucher devant sa webcam, c'est absolument répugnant. Mais, tu ne vois en lui que les mauvais côtés ! Il sait être prévenant, attentif aux besoins des autres, il est sans cesse en train de sourire ! Tu ne peux pas nier que socialement, il n'a pas de soucis à se faire ? Olga, tu n'es pas objective, mais ce n'est pas un problème. Je sais ce qu'il est, et qui il est. Tu ne me fera jamais changer d'avis. Il sort sans arrêt, le soir, s'amuser avec les autres petites folles de la ville. Vermines. Il boit, il ne mange presque pas pour ne pas grossir, bordel, c'est quoi ces conneries ? Il est déjà assez maigre comme cela ! Il est malade ! Tu devrais savoir pourquoi ! Klaus n'a jamais... NE PARLE PAS DE LUI ! Je te parle de ton fils, l'autre n'a rien à faire dans cette conversation. Et bien ? Tu es dur avec lui. Markus se montre particulièrement motivé quand à son avenir. Il est ambitieux, ce n'est pas un mal, si ? Il ferait n'importe quoi pour réussir ! C'est ce qui me fait le plus peur chez lui. A t-il une quelconque limite ? Je vous présente mes parents. Friedrich et Olga. Mon père ne m'aime pas, comme vous le voyez. Ma mère, j'en sais rien. Ils ont tout les deux raison au fond. Je suis exactement comme ils me décrivent. Je n'en suis pas fier, mais c'est ainsi. S'ils savaient... Au fond de lui, je pense que mon père sait pourquoi j'agis ainsi. Mais je n'essayerais pas de le faire changer d'avis. Je suis loin d'être du genre à me battre pour une cause perdue. Je ne suis pas un héros, et je n'ai encore accompli aucun miracle. Pas encore. Comme il le dit si bien, je suis une « pédale », bien que ce terme ne soit pas très flatteur. Mais je ne m'en soucie pas vraiment. Pour tout vous dire, je n'aime pas les relations amoureuses. J'ai peur de ça, et tant que j'arrive à les éviter, je suis heureux. Je ne suis pas du genre solitaire, mais le fait de s'engager n'est pas quelque chose de simple pour moi. Des relations sans lendemain, voilà tout ce que je suis disposé à faire présentement. Pour le reste, je suis assez banal, ne me démarquant pas particulièrement des autres. Mis à part mon anorexie relativement poussée, et mes angoisses continuelles, je n'ai pas à me plaindre, ma vie étant assimilable à une existence parfaite. J'ai de l'argent, je ne suis pas à la rue, et j'ai des amis. Je n'ai pas le droit de me plaindre. Mais si une chose est sur c'est que je suis la honte de la famille quelqu'un de bien moi.

oh je vois ! et alors, c'est quoi ton histoire ?

Charité-Universitätsmedizin, Berlin, 2010

Je respire. Petit à petit, la machine me laisse le droit de reprendre le contrôle de mon corps. Si je respire, c'est que je suis vivant. Et si je suis vivant, c'est que je ne suis pas mort. Logique implacable. Le sang goute. Plic. Plic. Plic. Le silence est obsédant, imparable. Je ne sais pas où je suis. Des sirènes, des coups frappés contre les murs, sont ma seule compagnie. Je ne me souviens plus vraiment qui je suis. Et puis soudain, tout me revient. Markus. C'est mon prénom. Je dois avoir 22 ans, et des poussières. Les poussières ne sont pas quelque chose d'important pour moi. Le lit dans lequel je suis allongé me paraît relativement étrange. Et pour cause, j'y suis attaché. Mes bras, mes jambes, immobilisés par une quelconque sangle de plastique. J'essaie de bouger, sans réussir à me libérer. Parce que oui, je suis prisonnier. Prisonnier sur ce lit, seul, sans personne à qui raconter l'histoire, qui, petit à petit, se dessine dans ma tête. Je me souviens de mes derniers gestes, peu avant mon réveil ici. Était-ce hier, la semaine passée, ou plus tôt encore, je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que je voulais en finir. Je ne crois pas être suicidaire. Me tuer avait juste été une solution de facilité en fait. Mais je n'y suis pas arrivé, la preuve en était ma présence dans un hôpital. Quel autre lieu m'aurait accueilli ? Mais je divague. Ma mort, donc, disons ma mort ratée, avait été préméditée. Il ne m'avait pas fallu grand chose pour entreprendre ce passage. Le passage entre deux mondes. Une lame de rasoir. Un peu de courage. De la lâcheté. Et puis de la peine, beaucoup de peine. Voilà la recette du suicide, pour ceux qui serait tentés par l'expérience. Presque imparable. Un coup sec sur l'avant bras. Bien viser la veine. Regarder le sang vermeil, peu à peu, s'écouler hors de votre corps, votre corps si impur. Oui, je me considère comme un homme impur. Si souillé, si différent de la norme. Pourquoi naitre si ma présence n'est que de trop dans ce monde pourri, où chacun juge l'autre ? Mourir était ce qu'il pouvait m'arriver de mieux. J'avais à peine eu le temps de m'attaquer à mon autre bras. Mon geste fut moins précis, moins puissant. Je me suis entaillé encore plus d'avantage que l'autre bras, m'arrachant au passage un cri de douleur. Une douleur incommensurable me prenait les membres, mais je ne criais pas plus. Je me suis vite arrêté. C'était un choix que j'avais fais seul, et le partager n'était pas nécessaire. Malheureusement, je crois bien que quelqu'un m'avait entendu. J'ai vu une silhouette venir vers moi, juste avant, de, sereinement, fermer mes yeux. J'étais bien. J'étais loin de tout mes problèmes. J'étais enfin au calme. Je devais vraiment me concentrer le plus possible pour me rappeler de cette voix que j'avais entendu juste avant de sombrer. Markus ! Ne me laisse pas. Pourquoi tu pars ? Je fais quoi moi sans toi ? Tu as réfléchis à ce que ma vie allait être après ta mort ? Et puis il m'avait frappé. Oui, « il ». J'en était certain, c'était un homme. Je t'aime bordel. Ça suffit pas pour que tu restes là ? Ça te suffit pas ? Les coups ont continué. Sur mon torse. Et puis il m'avait frappé au visage, comme pour me ramener. J'étais déjà loin. Je trottais allègrement sur le chemin qui précédait le sommeil sans fin. Markus. Je ne peux pas être seul. J'ai besoin de toi. Si tu meurs, je meurs. Un sanglot. Quelqu'un qui retrousse ses manches. Un scintillement métallique. Et une chute. Rouge de sang sur le sol. Une odeur âcre de fer. Le noir.

Une infirmière entra dans la pièce, effaçant d'un seul coup la scène que je me répétais sans cesse. Où est Hans ? Où est-il ? Je veux le voir ! OU EST HANS ??? Je... calmez vous monsieur. Je suis Hannah, je suis votre référente, votre infirmière référente. Mais j'en ai rien à foutre de ta vie ! Où est Hans ? Il... était lui aussi dans l'établissement. Dans une chambre, non loin de celle-ci. Je veux le voir. Détachez-moi ! Quand bien même j'accéderais à vos désirs, cela ne changerait rien. Il ne peux pas vous recevoir. Comment ça ? Pourquoi il pourrait pas me voir ? Je suis navrée. Vraiment. Je n'avais pas eu besoin de lui demander plus de renseignements. Ses yeux avaient tout dit. Hans. MON Hans. Parti. Par ma faute. Je ne sentis même pas l'aiguille qui, insidieusement, s'était plantée dans la veine de mon coude. J'ai sombré. Encore.

Universität der Künste, Berlin, 2007

Pourquoi tu sors avec moi ? Parce que je t'aime. Pourquoi ? Tu vas me faire le coup à chaque fois ? Je te l'ai déjà dit. Ouais, mais j'aime l'entendre, encore et encore. Tu es lourd Markus. Oui, mais tu m'aimes, non ? Oui je t'aime. Pourquoi ? Bordel, ferme la, je dois bosser. Alors, répond à ma question ! Je t'aime pour ce que tu es. Tu as beau être super chiant, je ne peux pas m'empêcher d'être près de toi. Si tu n'es pas là, je ressens un manque assez horrible. Comme si sans toi, je n'étais plus vraiment moi. Comme si j'avais perdu ma moitié. Putain, tu es super sentimental Hans ! Je pensais pas que de nos jours, y'avait encore des mecs comme toi ! Sérieux ? Ta déclaration d'amour me fait plus marrer qu'autre chose. Tu me fais chier Markus, tu le sais ça ? Oui, mais tu m'aimes, alors c'est pas si grave. Oui, je dois être sado. Maso. Quoi ? Aimer avoir mal, c'est maso. Ta gueule. Oui chef !

Notre rencontre avait été une sorte de hasard. Lors du bal de fin d'année, évènement stupide et sans grande importance, un banquet était organisé, avec tout les étudiants de l'université. Poussé par ma mère, je m'y était rendu, contre mon gré cependant. Danser, manger, toutes ces choses là, ce n'était pas vraiment mon délire. Quand je m'était pointé à ladite soirée, j'avais été de suite pris de malaise, comme si voir tant de monde près de moi m'oppressait. C'est pourquoi, au lieu de m'assoir sur la table qui m'avait été prédestiné, j'avais préféré une autre, plus à l'écart, où bien peu de gens se trouvait assit. C'est là que je l'ai vu. Un type tellement beau. Grand. Musclé. Brun. Yeux bleus. Hans. Trop parfait pour moi. C'est avec un sourire qu'il m'avait abordé. Un sourire magnifique, éclatant. Avant même qu'il me parle, j'étais sous le charme. Salut. Je m'appelle Hans. Tu es nouveau ? Hum, non. Étrange, c'est la table des finissants ici, et pourtant, tu t'y es installé. Hum, je savais pas. Je ne me souviens pas de ton prénom. Parce que je ne te l'ai pas dit. Ah oui, je me disais aussi. Markus. De quoi ? Mon prénom, c'est Markus. Enchanté, je suis Hans. Oui, je sais. Tu trouverais ça malpoli de ma part si je te disais que tu étais à tomber et que j'ai envie de te faire l'amour dans ma chambre ? Je trouverais ça trop direct, sans doute. Et rapide. Alors je vais essayer une autre technique. Te faire la cour. Te faire croire que je t'aime, pour, au final, coucher avec toi. Ce qui revient au même en somme... Oui, tu as raison. Il fait beau aujourd'hui, hein ? Je sais pas, il fait nuit. Immédiatement, un jeu s'était installé entre nous. Tu es le genre de mec à avoir toujours raison ? Ça dépend, c'est ton genre de mec ceux qui font ça ? Je n'ai pas de genre de mec. Un genre de fille ? Non, pas intéressé. Un bon point pour moi. Pas intéressé dans les deux cas. Super, tu es le premier mec qui ne cherche pas à baiser quelqu'un, je peux faire des analyses de ton sang ? Super drôle. Tu es tellement gay que tu suces des clowns tout les matins ? Quelle répartie, et quel humour, je vais bientôt pouvoir te sucer alors ? Faudrait pas prendre le risque de t'étouffer. Oui, ce serait dommage, hein ? Très. Tu manges pas ? Pas envie. Tu manges pas, tu baises pas, y'a encore des trucs que tu fais ou pas ? Je fais chier le monde. Tant que tu le fais bien... Je suis le roi pour ça. Moi j'aime ta compagnie. Exactement quinze minutes plus tard, j'étais dans son lit. Lui sur moi, je ne pensais plus à rien. Je touchais le plus possible son corps si parfaitement sculpté. Je plongeais mes yeux dans les siens, me perdant dans un monde où tout allait bien, où je ne pensais plus à rien. C'était ma première fois, avec un mec. Je n'ai jamais couché avec une fille. Ni avec un autre garçon que Hans. C'était le seul, et encore aujourd'hui, à avoir profité de mon innocence. C'était une nuit que je n'oublierais jamais. On oublie jamais sa première fois. Celle-ci ne fut pas la meilleure, ou la plus belle de toute. J'étais, nous étions bourrés, sans aucun mauvais jeu de mot. Le champagne avait coulé ce soir-là, ses vapeurs m'engourdissant toujours plus l'esprit. Et puis sa jambe s'est frottée à la mienne, comme s'il ne le faisait pas exprès. Arrête ça mec ! Hum ? Ton pied ! Je suis pas gay ! Oh si, attend encore quinze minutes. Hein ? Les quinze minutes étaient passées, et, comme il me l'avait dit, j'étais entièrement à lui. Tu vois, j'ai toujours raison. Ouais ok, allez, baise moi qu'on en parle plus. Oh, mais je compte bien en reparler.

Universität der Künste, Berlin, 2008

Je t'aime. Ouais ok. HEIN ? QUOI ? Je t'aime Markus. Euh... je... sais pas vraiment quoi dire. Moi aussi ? Je t'aime aussi ? J'en étais sur, je suis content que tu me le dise ? Euh non... joker ? Ich verstehe das nicht... sérieusement, tu me prend au dépourvu là. Scheiße ! A tes souhaits... Je n'arrivais pas à lui répondre. Je ne savais même pas où j'en était. Pour moi, nous étions juste des mecs, qui couchaient ensemble. Un homme pouvait-il en aimer un autre ? L'on m'avait toujours dit que c'était contre nature. Qu'est ce qu'aurait dit mes parents ? Devais-je leur dire, ou garder cette relation pour moi ? Hans était gentil avec moi, et il me traitait comme si j'étais son petit ami. Mais moi ? Comment le considérait-je ? Comme un ami ? Un plan cul ? Plus que cela ? Markus ? Ouais ? Tu n'as toujours rien à me dire ? Arrête de revenir la-dessus putain ! J'ai dis qu'il me fallait du temps. Mais j'en ai marre d'attendre. Je veux juste être fixé. Mets de la glu sur ta chaise et assit toi dessus. T'es lourd. 72 kilos au dernier sondage. Je fais un régime tu penses ? Ta gueule.

hum... hum... un dernier mot ?

PSEUDO ϟ Beloved
AGE ϟ 20 ans
AVATAR ϟ James Hampson
TA PREMIÈRE IMPRESSION EN VOYANT LE FORUM ϟ Love, love, love !
AUTRE ϟ