crédits ϟ tumblr.

Citation :

Marissa,

Papa et maman se déchirent encore, j'aimerais tant que tu sois là. Je me suis caché dans ton placard, entourant mon cou de ton écharpe, tu sais celle en soie qui te va si bien. Je sais que tu n'aimes pas lorsque je fouille dans tes affaires, mais elle sent encore ton parfum si bien que dès que je la porte, j'ai la sensation que tu es près de moi. Je crois que je vais finir par tuer Sebastian, ce petit con n'arrête pas de me torturer en permanence. Je sais que tu m'as dit qu'il allait bien finir par se calmer mais depuis que cet abruti s'est découvert une paire de couille entre les jambes il croit qu'il est sans cesse obligé de rabaisser les autres afin de se prouver que c'est un homme. Je t'entends déjà me dire que je devrais surveiller mon langage mais c'est ça ou le buter. Je te jure que cet imbécile a beau avoir le même sang que nous deux qui coule dans ses veines j'ai l'impression que les parents ont eu pitié de sa face de rat et l'ont accueilli dans cette famille. En plus, c'est clair il ne ressemble à rien, autant nous on est belle, bon toi bien plus que moi c'est indéniable. D'ailleurs en parlant de beauté, je crois que tu mériterais d'arpenter les podiums, au lieu de te faire sans cesse insulter par ces pétasses sans cervelle. Honnêtement, j'ai beau adorer les belles fringues, les sacs à mains et les chaussures de luxe, je préfère encore taxer du fric à papa et maman plutôt que de m'abaisser à jouer au porte manteau humain. Bref. Là n'est pas la question, j'espère juste que tu vas vraiment réussir à percer très bientôt. Tu me manques énormément et c'est impensable de devoir se cantonner à t'écrire alors que tu n'es qu'à quelques kilomètre de la maison, à moins que tu sois à Londres, ou à New York en ce moment. Tu sais j'ai beau faire ma chieuse en permanence, parfois je t'envie d'avoir trouvé ta voie aussi tôt. J'ai quinze ans dans quelques temps et j'ignore ce que je vais faire de ma vie, je sais juste que j'ai aucune envie de passer ma vie à faire des études interminable et m'enterrer dans un boulot hyper chiant. En parlant de boulot hyper chiant, papa m'a suggéré de suivre ses traces, non mais tu me vois avocate toi ? Je ne sais, je me vois bien journaliste, dans la mode indéniablement, ou peut être en femme d'affaire super puissante, je ne sais pas encore ce que je veux faire, mais j'aimerais être mon propre patron. Tu te souviens quand on s'imaginait refaire le monde toutes les deux, ça me manque parfois. Je sais que tu es plus âgée et que je vais devoir me forger ma propre expérience mais je ne peux pas m'empêcher de penser à ce temps où tout était beaucoup plus facile.
Bon j'entends Sebastian d'un peu trop près s'il touche à mes fringues je le tue. Tu me pardonnes, il faut que j'y aille c'est une question de vie ou de mort, et tu sais exactement de quoi je parle.

Je t'aime. Sierra

Posant le regard sur la lettre que je tenais entre les mains, le récit de ma sœur me bouleversait quelque peu le cœur. Nous avions toujours connu nos parents comme cela. Ils se disputaient pour un oui ou pour un non, et il m'arrivait des jours où je me demandais ce qui les tenait ensemble. Peut-être Sierra et Sebastian. Je pense que c'était plus une image, une espérance qu'un jour les choses s'arrangeraient. Mais plus les lettres défilaient, et plus je regrettais d'avoir laisser ma sœur et mon frère dans cet environnement chaotique. Ce serait mentir de dire que je suis partie du domaine familiale juste pour ma carrière naissante. C'était faux. Bien qu'une partie était vrai, j'étais aussi partie, puisque c'était la solution la plus facile, mais peut-être pas la moins douloureuse. Je savais que mon frère et ma sœur était suffisamment fort d'esprit pour s'en sortir. Je ne les voyais pas grandir, et il m'arrivait souvent de manquer les anniversaires, j'espérais juste qu'ils comprenaient que je n'avais pas le choix. J'étais l'ainée, et je mettais souvent investi dans un rôle qui n'était pas le mien.

Citation :

Sierra,

Je suis désolée de ne pas avoir pu te répondre avant. Comme tu l'as dit, j'étais actuellement à Londres, et j'étais dans l'incapacité de te répondre, comme tu te doutes. Les choses ne s'arrangent toujours pas entre les parents ? J'ai toujours pensé que cela pourrait évoluer, pour votre bien, mais je vois que leurs petits plaisirs personnels sont toujours plus important qu'avoir une famille soudée. Ne t'en fait pas trop petite sœur, bientôt, tu n'auras plus à supporter tout cela. Parfois, tu sais, je regrette d'être partie, parce que, qui s'occupent de vous lorsqu'ils sont occupés à s'engueuler pour un vase de cristal ? Je sais ce que tu vas dire, que vous vous débrouillez très bien sans moi, même si Sebastian aurait bien besoin qu'on lui remonte les bretelles de temps à autre. Ne le laisses pas t'atteindre, tu sais qu'il aime trop ça, puis : qui aime bien châtie bien non ? Je t'imagine déjà froncer les sourcils en disant à voix haute "N'importe quoi, le travail la fait virer folle". Et je pense qu'au fond, tu n'aurais pas tort de te dire ça. Le rythme au travail est infernal, j'ai à peine le temps de dormir parfois. Mon patron ne me lâche pas, je sais que tout ceci est un test pour savoir mes limites, mais devoir supporter des mannequins qui se plaignent la plupart du temps, et un patron qui te pousse presque à la dépression, je ne sais plus où en donner de la tête. Tu sais que je ne m'imaginerais pas arpenter les podiums, en étant mannequin. Déjà parce que je n'ai pas le physique pour, et lorsque je vois la façon dont certains mannequins se détruisent, je préfère largement rester dans l'ombre de tout ceci, tout en faisant une de mes plus grandes passions. D'ailleurs, je prévois de t'envoyer quelques petits cadeaux offert par la maison. Après tout, autant en profiter tant qu'ils m'acceptent toujours, tu ne crois pas ? En ce qui concerne Papa, n'écoutes pas ses souhaits. Je suis persuadée que seul Sebastian va suivre la voie de Papa. Peut-être souhaite-t-il conserver un héritage, je n'en sais rien. Mais fais ce qu'il te plait. Tu es encore jeune pour savoir le métier que tu vas faire plus tard, mais tu verras, parfois, ça te viendra comme une évidence. Puis, si tu ne trouves pas, tu sais que je suis là pour t'aider, comme nous le disions il y a quelques années. Bon, ma puce, je vais te laisser, j'ai trouvé un petit temps entre deux défilés pour te répondre, je dois déjà y retourner. Prie un peu pour moi, que je puisse suivre le rythme effréné de cette semaine. Je t'embrasse, également Sebastian, même si il lâchera une réflexion comme à son habitude. Ne perds pas patience : à bientôt.

Je t'aime.
Marissa.

❝ ton image reflète ce que j’aime pas. ❞

Dans ce monde, dans ce milieu, l'amour n'y possède aucunes places. Évidemment, il est toujours naïf d'essayer d'être avec quelqu'un, mais la plupart du temps, les gens de la mode se retrouvent toujours avec d'autres personnes qui travaillent dans le même milieu. Comme un espèce de cercle très fermé, et très privilégier. Je n'ai jamais eu besoin, ni envie, d'avoir le grand amour à mes côtés. Depuis mon adolescence, la seule chose qui me comble, c'est la mode. Je n'avais souvent que ça à la bouche. De plus, je ne voyais pas l'amour comme quelque chose de féérique. J'avais vu de nombreux films qui traitent de l'amour, mais tout cela ne reste que de la pure invention. Vous connaissez une fille ou un garçon qui serait prêt à rouler pendant des heures, à prendre l'avion, juste pour vous voir. Si c'est le cas, n'hésitez pas à me le dire, dans le cas contraire, mieux vaut se taire plutôt que de croire à ces choses stupides. Bon, il est sûr que quelques garçons ont eu la chance de partager un petit bout de vie, mais jamais bien longtemps, surtout depuis que je travaille dans le monde de la mode. Des histoires sans véritables importances, ou en tout cas, c'était ce que j'essayais de me dire à chaque moment. Jusqu'au jour, où, par un hasard immense, vous tombez sur une personne qui pourrait vous bouleverser tout un monde, mettre à tort toutes vos idées, valeurs.

« Bonjour. » Il m'enlaçait tendrement, de cette façon qui m'exaspérait, tout en me parlant de cette façon qui m'insupportai encore plus. En vérité, je me demandais pourquoi je tenais de cette façon à lui alors que notre liaison était tenue secrète, par mes souhaits. Je savais qu'il n'en pensait pas moins, mais j'étais bien trop impliquée dans mon métier pour me laisser distraire par une pseudo histoire d'amour. Nos conversations se terminaient souvent par des disputes, puis tout se régler sous la couette, comme une pure évidence. Ce petit jeu était là depuis des mois, peut-être une année. Je n'avais pas tenue Sierra au courant de cette liaison, puisque cette histoire n'en était pas vraiment une. Ne répondant pas à sa salutation, je mettais dégager de son étreinte pour reprendre mon travail là où je l'avais arrêté. La situation était déjà froide, alors qu'il venait tout juste de passer la porte. « Tu fais quoi? » Était-il idiot, ou juste naturel ? Me tournant légèrement vers lui, aiguille en mains, je lui répondais alors d'un ton froid. « Je pense que ça se voit non? » La pièce qui était censé ressembler à mon salon, était à présent un véritable désordre à cause du tissu, qui trainait un peu partout. « Tu devrais t'arrêter de travailler un peu. » Sa phrase avait été comme un électrochoc. Il ne comprenait pas l'importance de ce travail, et mon besoin de me surpasser. Je m'en moquais parfaitement de ne pas avoir de véritable vie, avec un compagnon, le plus important à mes yeux était mon travail, et mon évolution. J'avais attendu trop longtemps pour en arriver au point où j'en étais. « Je ne peux pas, je dois présenter ces pièces demain à la première heure. Si tu pouvais partir, ça me permettrait de me concentrer d'avantage. »

L'ignorant complètement, je m'apprêtais à reprendre mon travail lorsqu'il m'attrapa par les bras, en me tournant vers lui. Encore un peu, et j'étais prête à lui piquer le visage avec l'aiguille que je tenais fermement entre mes doigts. « Arrête toi un peu, tu n'es pas une machine. » Le visage crispé, je voulais me détendre, au fond, je savais qu'il avait parfaitement raison, mais la réunion me tapait trop sur les nerfs, et je savais d'avance que la nuit serait bien longue pour moi, en plus des futurs défilés auxquels je devais me rendre. « Tu ne comprends pas, je ne suis pas comme toi qui travaille une fois de temps à autre. Je n'ai pas le choix, je me suis trop battue pour en arriver là. » Me fixant, mes paroles étaient comme des reproches. Il était clairement évident qu'il était plus facile d'être journaliste, que styliste. Surtout que mon supérieur avait toujours le chic pour me faire travailler d'avantage en mettant ma place en jeu, sans cesse. Il m'arrivait des jours où je songeais secrètement à consulter un psychologue. Évidemment, j'exagérais les choses, mais je n'en étais pas loin parfois. « Et je ne vais pas laisser un homme m'empêcher de suivre ma voie. » Je venais de le piquer en plein cœur, puisqu'il relâchait l'emprise autour de mes bras, en s'éloignant de moi. « Je travaille autant que toi. J'ai autant de mérite que toi. La différence entre nous, c'est que je sais faire la différence entre le travail et la vie privée. Tu es seule, profondément seule en dehors de ton travail. Tout ça pour quoi? Pour espérer une gratitude que tu n'auras jamais. » Le retour avait été virulent. Et l'orage était sur le point d'éclater, comme toujours. Une boule à la gorge m'empêchait de répondre quoi que ce soit. Ma fierté m'en empêchait tout simplement. Se rapprochant de moi dans un pas de rage, son visage entier était crispé par la colère. « Une bonne fois pour toutes, dis moi ce que tu attends de moi! » La mâchoire crispée, j'avais la sensation étrange qu'aux moindres mots que j'allais prononcer, cela annoncerait la fin de quelque chose. Le regardant dans les yeux, je prononçais dans un murmure. « Je veux juste que tu partes. » J'avais eu la sensation que ces quelques mots l'avaient frappés en plein cœur. Prenant la veste qu'il avait posé non loin de là, il se tournait vers moi. « Si c'est ce que tu veux, très bien. » Puis, il était simplement parti. Et je mettais noyer à nouveau dans le travail, en ignorant ce qu'il avait laisser derrière lui : mon cœur.

cherryblossom ça me dit quelque chose, tu n'étais pas sur sth par hasard?
en tout cas, le scenario de sierra est un excellent choix (enfin je le suppose ), et j'aime beaucoup cette petite minka depuis que j'ai vu (500) days of summer
bienvenue parmi nous, et bonne chance pour la suite de ta fiche que j'ai hâte de lire.

Bienvenue sur GB
Merci, d'avoir pris le scenario encore une fois
Minka t'es réservée pour cinq jours.

Oh et cherryblossom, j'adore littéralement ce que tu fais

edit Tim : je te déteste

Minka Kelly :4:
Bienvenue :B

Minka est un excellent choix
Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche :D

j'étais tristaniel lewis, ça te dit quelque chose?

Idem
en plus, je trouve qu'elles se ressemblent beaucoup pour ne rien gâcher.

je t'avouerais que j'ai utilisé un bon nombre de tes avatars

mais non j'étais inscris avec marcus hedbrandh, ceci dit je te pardonne cette petite erreur car peu de monde parviennent à retenir son nom et oui je me souviens bien de tes aller-retours sur le forum, tu n'étais pas avec kemp muhl puis kim noorda?

Bienvenue :D

Tu es évidement validée.
Comme j'ai pu te le dire, tu as parfaitement cerné le personnage que j'avais imaginé. De plus j'adore l'ouverture et la relation avec cet homme, assez compliqué, c'est génétique je pense les problèmes relationnels avec la gente masculine
Bon jeu sur GB