❝ On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis. On n’a pas de but ni de vraie place. On n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression c’est nos vies. ❞

Ses cheveux bruns étaient soyeux et la chaleur de sa peau embrasait littéralement la mienne lors de nos brefs contacts. Je fuyais constamment son regard, je m’y perdais lorsque je daignais enfin le regarder dans les yeux. Iris aux couleurs miels ; air de campagne incorporé dans ce citadin. J’aimais la beauté de ses traits chaleureux qui contrastaient fortement avec son caractère de feu. J’aimais son intelligence superficiel, ses critiques blessantes, son humour bancal. J’aimais notre relation tragique et perdue, celle qui, depuis le départ, était vouée à l’échec. Je l’aimais comme jamais je n’avais aimée. Au point de ne plus être de l’amour, mais une passion ardente et dévorante. Je m’autodétruisais. Je partais en lambo quand tout fut fini. Mon cœur en charpie. Déni dans mes paroles. Et le pourquoi dans mes questions. « Pourquoi tout était fini ? » Il avait fait de moi un zombie. Une junkie en manque. Il venait de me crée. Satan.

Je mettais toujours demandé ce qu’avais les gens à aimée les squelettes dépravés et junkie, aux femmes rondouillardes avec des formes. La société, mes amis ! Cette connerie qui régit nos vies comme si nous étions de vulgaires pantins. Aucune originalité, pas de principe.. Si. Une. Suivre à la lettre les règles. Faire quarante-cinq kilos pour un mètre quatre-vingt. Manger lorsque l’on sent qu’on va flancher. Mettre des habits en relation avec « nos grands créateurs ». J’ai été comme vous. Conne, très conne. Et j’ai suivie ses règles un moment. Jusqu’au jour où ma vie à pris un tournant considérable. Et qu’un nouveau départ s’imposait. J’ai arrêtée de photographié les femmes aux os apparents, d’écrire des articles entiers sur le nouveau sac à mille trois cent euros provenant de Chanel ou Vuitton.

Nous étions proches. Trop proches, je pense. Il avait genre vingt années de plus que moi, mais ces cheveux aux couleurs du temps m’enivraient. J’avoue que tout ça n’avait pas été très professionnel et que notre relation, nous l’avons dit, était vouée à l’échec. Mais tout les deux, consentants et certains de notre destinée, peut-être un peu rêveur également, voulions tout essayer afin de ne jamais regretter. Personnellement, je ne l’ai jamais regretté, cette relation idyllique. J’avoue qu’elle m’a déchirée, découpée, crucifiée, tuée. Oui, je l’avoue, mais si mourir était si délicieux que ça, je le refais chaque seconde de ma vie.

Le contact du cuir sur sa peau brûlante crée la réaction attendue. Et c’est avec les mains moites qu’elle pose délicatement l’appareil photo qu’elle tenait entre ces doigts. La sonnerie annonçant les intercours venaient de retentir, et lorsqu’elle s’apprêtait à disparaître, il l’a retînt. « Monsieur ? » Il attendit que tout le monde soit enfin partit pour prononcer le prénom de la jeune femme de sa voix douce et mélodieuse. « Grégoire. » Elle détourna son regard du sien, au profit de la porte encore ouverte laissant apparaître les étudiants dans les couloirs. « On devrait peut-être fermer la porte, tu ne penses pas ? » Alors, il lâcha son bras, et délicatement ferma la porte à clé du bout des doigts. « J’ai vu tes clichés, magnifique. L’une des plus douées. » Elle lui sourit tendrement, posa sa mains sur sa joue et lui dit : « C’est gentille. Merci. » Il s’approcha doucement et colla ses lèvres sur les siennes. Ce fut bref. Et puis, tout s’accéléra. « – Faut que j’y aille. – Tu as cours de ? – Je n’ai plus cours. Tu est mon premier et mon dernier. » Cette phrase avait tout l’air d’être à double sens. Oui, il l’avait compris. Très bien compris. « - Ce soir ? – Vingt-heures au L’aiguière ? – ça me va. – A ce soir dans ce cas. » et avant de quitter la pièce qui allait se remplir d’une nouvelle classe, elle s’approcha et lui rendit un baiser capable de tuer par plaisir. Cette relation dura des mois et des mois entiers. Chaque soir, ils sortaient dans la capitale. Chaque soir fut le spectacle d’un amour ardent et passionnel. Déchirant. Il s’appelait Arthur et avait douze ans de plus qu’elle. Et même si leur amour n’était pas autorisé, ils s’en fichaient. Ouais. Rien à foutre criaient-ils. Et puis un jour, il fut muté à Lille parce qu’on avait découvert leur mascarade. Et tout fut fini. Plus rien, le vide, le néant. Sa mort.

« – Tourne ta tête ! Allez.. Dans l’autre sens. L’autre seeeens ! Putain, mais vous n’avez pas de cerveau vous les mannequins. » Et tous les jours ça a été comme ça depuis le départ de son Arthur. Ferma ta gueule. Ta gueule. Putain. Et puis les longues soirées au lit avec un mystérieux inconnu. Un homme ou plutôt une queue. Elle en voulait à tout le monde, à lui, à eux, à elle. Et comme son monde s’effondrait, elle était bien obligée de réussir quelque part. Ses photos étaient connu pour leur sens artistique, leurs ambiance nostalgique et tragique. Elle était devenue l’une des photographes ayant un joli nom dans le milieu, celle qu’on contacter lorsqu’on avait besoin de photo avec une ambiance promise. Et sa dureté pendant les castings, et les shoots n’empêchait aucun business, au contraire, vu que le résultat était là, elle était promise à la popularité. Il y eut une monté comme ça, et puis ensuite, elle stoppa tout. Un moment de relâchement, plus rien. En trois ans, elle avait vu des contrats en or, mais aucune nouvelle de son Arthur. Elle espérait qu’il avait trouvé l’amour quelque part ailleurs, à Lille, sans doute. Elle l’imaginait avec un enfant, un garçon avec qui il jouerait au ballon dans un jardin verdoyant. Mais un jour au détour d’une rue elle l’aperçut. Seul. Une valise à la main. Et quand elle courut le rattraper, rien n’avait changé. Même éclat, même chaleur dans ses yeux. Et le monde de Grégoire parut s’adoucir tout d’un coup. « – Vingt-heures au L’aiguière ? – J’y serais. »

Oh tiens KStew
Bienvenue sur GB et bon courage pour ta fiche

Tu sais que j'avais repéré ton pseudo sur Bazzart je le trouve super
Bienvenue ici, et DÉSOLÉ MAIS KRISTEN ELLE ROCKS, voilà c'est dit

kristen stewart c'est genre mon premier amour, j'ai pas honte de dire que je l'ai découvert grâce à twilight mais j'en étais tellement fou de cette fille elle est tout bonnement géniale et pleine de talent, et en plus c'est une bombe atomique
bienvenue parmi nous, j'adore le pseudo de plus j'étais persuadé de voir un homme apparaitre, belle surprise donc bonne chance pour la suite.

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Nous allons lire ta fiche avec attention et un directeur ne devrait pas tarder à passer par ici

Bon je suis navrée, je sais pas pourquoi j'avais lu que tu avais fait un mannequin d'où la lenteur
Bref, maintenant me voilà, j'aime beaucoup aimé ta fiche, et le personnage est vraiment très intéressant, attends toi à venir me voir débarquer pour te demander un lien.
Tu es évidemment validée Tu peux dorénavant aller te créer tout ce dont tu as besoin pour t'intégrer au maximum au forum