oh je vois ! et alors, c'est quoi ton histoire ? ▲

« Attila ! de mit csinálsz ? * » Un instant si douloureux, et routinier en même temps. La porte ne tenait presque plus, les liens qui retenaient mon coeur s'envolaient peu à peu. Nous allions être enfin libres à nouveaux, Gyula et moi. Mais pour combien de temps ? Étions-nous destinés à retourner dans le shéol, au sein d'en enfer absolu dont seule la mort pouvait nous affranchir ? Notre famille d'accueil ne nous avait jamais plu, en fin de compte. Les deux parents s'énervaient pour des futilités, et même s'ils nous nourrissaient, blanchissaient, et nous offraient des cadeaux toutes les semaines, nous étions fatigués d'être sans cesse au coeur de l'attention. Nous avions trop de pression, il fallait respirer et ressentir le cliché vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Vêtements en dentelle, nous avions même différents couverts en fonction des repas que nous prenions. La maison donnait une impression de vide, et pourtant, nous vivions dans celle-ci. Une poussière sur le buffet de babioles inutiles, et nous prenions des claques. Pas de véritables sentences, certes, mais la violence régnait indirectement. Et ceci ne pouvait durer plus longtemps. « On s'en va d'ici, Gyula, et pour de bon » « Attila, on ne peut pas, tu sais très bien comment tout ça se terminera. Ils ont renforcés la porte depuis ta dernière tentative d'évasion, il faut que tu acceptes la situation. Tu ne veux pas rester ici et profiter de tous ces avantages ? Y'a quoi à l’extérieur pour persister à désirer y aller ? » Elle ne pouvait pas comprendre, c'était la première fois qu'elle se retrouvait dans une famille, et cela ne lui déplaisait guère. Mais je ne pouvais pas rester, c'était physique. Le mot amour faisait bel et bien partie de mon vocabulaire, mais je ne l'employais pas pour définir mes sentiments envers le genre humain, qui se révélaient être faibles, voire inexistants. La notion de groupe et d'attachement à celui-ci me répugnait, et demeurer dans un lieu clos avec les mêmes personnes me rendait affreusement désagréable. Je préférais encore l'orphelinat de Szolnok, là-bas, personne ne s'intéressait à ma situation, et tant mieux. Néanmoins, je comprenais parfaitement Gyula, une fois installée, elle avait souvent du mal à repartir et même si elle savait que sa vie ne serait pas rose tous les jours, elle se rattachait à l'espoir et soutenait toujours le fait qu'elle pouvait avoir une vie heureuse. Que ce privilège pouvait aussi lui être accordé. Moi, c'était différent. Je n'avais plus d'espoir depuis longtemps. Toute tendresse s'était vaporisée dans une brume de haine. Mes parents n'ont jamais montré le bout de leur nez, les liens avaient été rompus avant même ma naissance. Que voulez-vous, il y a des gens que vous n'aimez pas avant même de leur avoir parlé, et ils appartenaient à ce groupe-là. Ne pas aimer ses parents, un constat dramatique. « Ecoute Gyulia, si tu ne veux pas me suivre, c'est ton choix, mais je crois qu'à 16 ans, on a autre chose à voir qu'une fourchette en or et trois paires de chaussures. La vie nous attend derrière ses murs, la vie ! Découvrir de nouveaux horizons, des saveurs. Ici, c'est comme à l'orphelinat. Tu aimes cet endroit ? » « D'accord, c'est vraiment pas notre style, mais on doit s'adapter, c'est comme ça. Tu n'iras jamais dans une famille, tu ne seras jamais aimé, si tu continues à agir ainsi, et ... » « Qui te dit que j'ai envie d'être aimé ? Je te le dis, Gyulia, cette famille est remplie d'ordures. » « Excuse-moi, jeune homme, mais qui est une ordure ? J'ai cru mal entendre. » Et merde. Casser le verrou de la porte m'avait demandé de la concentration, trop pour comprendre que la mère Piusz se tenait juste derrière moi, les bras croisés. Son regard me glaçait déjà mon dos fébrile, mais je ne bougeais pas, de peur de prendre un coup. Gyulia se leva soudainement et prit la fuite, sûrement pour se réfugier dans la chambre. Je savais bien qu'elle choisirait de ne pas me suivre, et je lui souhaitais de survivre au mieux face à ces fauves. Je savais aussi que je regagnerais l'orphelinat dès le lendemain, n'étant pas à ma première infraction. Je devais trouver un travail qui m'empêcherait d'être à nouveau placé. Il le fallait.

* : « Attila ! Mais que fais-tu ? »

relaté par Friedrich Endre Hänschen, recruteur à - nom de l'agence -.« Et ... Que dis-tu de celui-ci ? » « Qui ? Le barman ? Non mais tu as vu sa gueule de débauché, il n'a aucune classe. Et puis, c'est quoi ces tatouages, je ne veux pas qu'il ternisse l'image de la boîte. Quel look. » « Tu as raison ... quel look. J'ai bien envie de l'auditionner, quand même. On ne sait jamais. » « Bon, si tu veux. J'y vais. »
Recruter les bonnes personne n'a jamais une chose bien facile. Il faut toujours suivre les tendances actuelles et ne pas tomber dans un style monotone. La clé d'une bonne agence se trouvait dans la régularité des trouvailles, être sans cesse au courant de tout et le promulguer avant les autres. Avec mon collègue et ami Hengel, nous avions du mal à dénicher la perle rare, celle qui fera rager tous les autres concurrents. La mode, c'était un monde de chiens, où le meilleur se devait d'être à la hauteur, sous peine de se faire voler la première place. Notre agence n'avait pas eu de nouveau contrat depuis belle lurette, et notre réputation descendait aux abysses. Notre devoir était donc de parvenir à trouver LE personnage, le phare lumineux qui nous ferait briller. Ce soir là, après une journée de rechercher sans grands résultats, nous avions décidés de s'arrêter dans un bar de Berlin avant de rentrer chez nous. Après un ou deux verres de vodka pure, nos têtes se sont enfin relevées et nous avons enfin commencé à discuter affaires, et c'est en souhaitait commander un verre de rhum que nos regards se sont immédiatement stoppés sur ce jeune homme, à l'époque serveur. Son allure ne me plaisait pas du tout, mais il avait quelque chose. Même sa manière de secouer la bouteille de chantilly avait de la classe. Ses tatouages me repoussaient, mais mon camarade Hengel m'encouragea à ne pas laisser cette affaire en or nous glisser sous les doigts. Et puis, après tout, nous n'avions rien à perdre. « Un rhum, s'il vous plait. » « Je vous apporte cela, monsieur. » Quelques minutes plus tard. « Votre nom de famille, je vous prie. » « Vous êtes flic ? » « Bonne réponse, vous avez de la répartie, nous aimons ça. » « Nous ? Vous êtes schizophrène, ça fait peur. » « Pour votre gouverne, je suis recruteur dans une agence de mode alors bouclez-là. Mon ami à la table près de la fenêtre et moi souhaitons que vous rejoignez nos rangs. » Le gamin ne semblait pas d'accord du tout, alors j'ai joué la carte de la facilité, à savoir : « Vous aurez un excellent salaire et toutes les filles pour vous. » Je sais, ça manque de goût. « Sérieusement, vous me soûlez, mais puisque vous insistez autant, je vais accepter de me faire prendre en photo. Si je retrouve ces clichés Photoshopés sur Youporn, je vous emmène au tribunal. » J'ai appris plus tard que son prénom était Attila, j'avoue, c'était un sacré conquérant. Un an après notre discussion, il est devenu un mannequin phare de - nom de l'agence - et habite à Paris, désormais. Je suis fier de l'avoir déniché, même si au départ, sa gueule de drogué me donnait plus l'envie de déguerpir de son bar miteux. Mais quand le destin désire quelque chose, il met tout en oeuvre pour réaliser ses moindres désirs.

JOSSSSHHHHHH
TRÈS TRÈS TRÈS BON CHOIX
Bienvenue sur GB
il me semble qu'il y a un scénario avec lui, si tu es interessé enfin au cas où
Je te le réserve pour cinq jour.

Joshhh Très bon choix d'avatar. Tiens, je me rends compte que j'aime tous les Josh célèbre c'est étrange d'ailleurs . Anyway. Bienvenue sur GB et bon courage pour ta fiche et si tu as la moindre question n'hésite pas

Merci à vous deux
Bien écoute, j'avais déjà lu le scénario avant, et il m'avait plus, alors on va le concilier avec Josh, je vais prendre son scénario (: S'il est déjà réservé, alors je prendrai une autre célébrité

Pas de problèmes, il est libre normalement, donc je pense que tout sera OK

alors je tiens à te dire que j'aime beaucoup ton pseudo, Epicentre c'est vachement original!
ensuite, josh est un très bon choix et le scenario de phylis l'est tout autant, j'ai hâte de voir ce que tout ça va bien pouvoir donner! par conséquent, bienvenue sur glory box, amuses-toi bien et bonne chance pour ta fiche.

BIENVENUE

NAN MAIS JOSH COMME C'EST TROP UN DIEU
BIENVENUE
(le titre, GOSSIP quoi !)

Medhi Beauregard a écrit:

alors je tiens à te dire que j'aime beaucoup ton pseudo, Epicentre c'est vachement original!

MONDIEU
Bienvenue!

Bien Attila.

J'ai bien compris que tu ne voulais te soumettre à aucune autorité, je me fiche de ce qui peut bien te pousser à agir ainsi avec les autres, mais qu'on soit bien clair, l'autorité ici c'est moi et tu vas bien être forcé de te plier. Pas mal la répartie, j'avais oublié à quel point ton répondant pouvait s'avérer déroutant, mais je pense que tu peux mieux faire. Prend donc ce café et écoute-moi. Je t'aime beaucoup vraiment, tu as un physique particulier qui fait la gloire de notre agence, je n'ai que très rarement eut autant de demandes pour un mannequin aussi jeune dans ce milieu. Tu es un débutant mais on s'arrache ton physique, je te conseille chaudement de ne pas prendre la grosse tête avec tout ce qui t'arrive ces derniers temps, tu fais bel et bien encore parti de l'agence FORD MODELS, ne pense pas que je te lâcherai aussi tôt à ses vautours. Tu penses avoir tout connu? Attends un peu, les fauves des rues parisiennes sont pires encore que ceux qui peuvent trainer dans ton pays, et je parle en connaissance de cause tu t'en doute bien.

Tu peux te retirer de mon bureau, je te ferais parvenir ton planning de la semaine par la secrétaire. Ah oui, j'oubliais, j'ai finalement réussi à te libérer un appartement. Tu y es seul pour le moment, profite donc de l'espace qui s'offre à toi car un petit nouveau viendra bientôt te tenir compagnie. Fais pas cette tête, je sais que tu sauras le traiter convenablement.