oh je vois ! et alors, c'est quoi ton histoire ?

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❝ Dialectique conflictuelle... On dit aussi conversation non ? ❞

☞ 30 SEPTEMBRE 2010 - DEAR DIARY
Cher journal,
Je sais que j’ai l’air d’une débile à écrire chaque jour une petite partie de ma vie, mais j’en ai besoin. Je me posais une question ce matin, existentielle. Comment ai-je fais pour en arriver là? Comment ai-je fais pour devenir le petit mannequin qui monte aujourd’hui? Et bien, je vais y répondre. Quand on voit comment ma vie à commencer, on aurait pu se dire que mon destin allait être totalement différent. Née à l’arrière d’une Bentley, j’aurais pu perdre la vie des centaines de fois. Je ne peux malheureusement pas te raconter les émotions que ma mère a ressenti, ou encore le regard qu’avait mon père puisque bien évidemment je n’avais pas de père, et qu’en plus de ça je ne me souviens de rien. Normal, quand on sort tout juste de 9 mois passés au chaud dans un utérus, il faut le temps pour que nos idées se mettent en place. Non mais qu’est-ce que je raconte moi, je m’égare. Bref. Je n’ai pas vraiment connu ma mère biologique, bien trop occupée à passer d’un homme à un autre, et surtout pas en âge de garder un enfant. Fille du King, je comprend tout à fait qu’elle est voulue profiter de sa jeunesse encore un peu. Peut-être que si ma mère ne m’avait pas fait adopter, je serais devenue la petite fille d’Elvis, célèbre, star du rock et riche aujourd’hui. Mais dans la vie, il faut apprendre à se démarquer seule, croyez en mon expériences. On m’a avoué la vérité sur ma famille que lorsque j’étais en âge de comprendre, c’est-à-dire au moment où mes petits camarades de classes me demandaient si j’avais un lien de parenté avec monsieur Elvis Presley. J’étais loin de me douter que la réponse serait positive et je dois dire que ce fût une nouvelle empoisonnée sur les bords, car j’allais être source de nombreuses jalousies, moqueries ou amitiés exclusives. Comme quoi même lorsque l’on est adolescent, on se rend compte que le monde dans lequel on vit est une véritable jungle, dans laquelle il faut survivre pour ne pas se faire bouffer ! Vint ensuite un peu de rébellion dans mon caractère, moi la petite fille douce et adorable, me voilà transformée en véritable petite peste. Ce n’est pas facile d’apprendre que nos parents ne sont pas vraiment nos parents, que notre famille n’est pas non plus véritablement la notre… Quand on est fragile, c’est compliqué tout ça ! Puis j’ai grandis, et ma mère biologique a commencer à prendre conscience que j’existais. Je me souviendrais toute ma vie de son regard posé sur moi, lorsqu’on s’est rencontrées pour la première fois…

☞ 22 AVRIL 2010 - DEAR DIARY
Cher journal, les relations avec ma mère biologique vont de mieux en mieux. Ma mère est une femme adorable, et je comprend aujourd’hui les raisons qui l’ont poussé à m’abandonner. Je ne peux pas lui en vouloir, j’aurais fais pareil dans son cas. Je me souviendrais toute ma vie de ce qu’elle a fait pour moi. Oui, car la femme que j’admirais, que je trouvais géniale m’a littéralement déçue, au plus profond de moi. J’avais une passion : le mannequinat. Depuis toute petite je défilais dans ma chambre, je piquais les chaussures magnifiques de ma mère adoptive et je me faisais prendre en photo toutes les trente secondes. Je voyais des étoiles dans les yeux de ma mère adoptives, qui a toujours rêvée d’être mannequin, mais qui n’a jamais eût le courage de tenter sa chance. Ce jour là, mon monde s’écroula, et je crois aussi que depuis ce jour je suis une femme forte et fragile à la fois, et mon caractère en a prit un sacré coup. Je me souviens de ce jour comme-ci c’était hier. Je n’oublierais jamais ce 22 Avril, le jour où ma vie a prit un autre tournent, où elle a totalement changée.

☞ 22 AVRIL 2009 - FLASHBACK
La journée avait pourtant bien commencé. Je m’étais levée le matin, en me jetant sur mon PC afin de lire mes mails, un rituel que j’avais depuis quelques temps, depuis le jour où j’avais commencé à faire des castings pour devenir modèle dans une agence de mannequin, ou pour un photographe. J’avais quelques réponses de temps à autres, mais jamais rien de bien sérieux ou alors bien trop éloignées de chez moi. Quand on vit à Londres, les demandes sont très nombreuses, il faut savoir se démarquer et bien souvent les offres sont très loin. Je ne me sentais pas encore prête à partir de chez moi, pas avant d’être sûre de mes choix. Vers 10h00, un coup de téléphone. Ma mère biologique voulait me voir, et m’emmener quelque part. J’accepta sa proposition, même si les surprises n’étaient pas vraiment mon truc. Lorsque je retrouva ma mère, dans un café sur Picadilly Circus, ma mère était rayonnante. Elle me cachait quelque chose, que j’allais soit disant adorer. J’avais peur, ma mère avait un côté rock and roll qui n’était pas du tout une chose qui me passionnait. Quoi qu’il en soit, je m’installa sur le fauteuil, et écouta ce qu’elle avait me dire. « Ma chérie, je sais combien le mannequinat te passionne. Tu es magnifique, et je crois que tu as toutes tes chances… » commença-t-elle par me dire. Je souris, contente d’entendre ces compliments. Puis, elle continua. « … J’ai eu l’occasion de rencontrer Alexandra Shulman, la directrice de Vogue à Londres. » m’avoua-t-elle. Là, mon cœur fit un bon. Alexandra Shulman était LA femme la plus populaire de Londres. Derrière la reine bien entendu, mais pour moi la rédactrice en chef de Vogue était comme une idole. « Je sais qui est Alexandra Shulman oui… » répondis-je sèchement. Je sentais la chose arrivée grosse comme une maison, mais je ne voulais pas y croire. « S’il te plait Jules, ne fais pas ton sale caractère, j’ai l’impression de me voir ! Bref, j’ai discuté avec Alexandra et je t’ai obtenu une entretien chez Vogue. Il recherche une mannequin pour un sho… » en entendant cela, je fus obligé de la couper. « Quoi !?? Ecoute, j’apprécie que tu es parlé de moi, mais je ne veux pas faire ces photos juste parce que je suis la petite fille du King ! Le piston c’est pas mon truc! Désolé je n’irais pas! » je commença à prendre ma veste et à me lever. Ma mère m’attrapa par le bras, pour me dire une dernière chose. « Jules, ne fais pas quelque chose que tu regretteras toute ta vie ensuite. Vas-y, épates les! C’est un moyen de réaliser ton rêve, ne le gâche pas. » Je jeta un regard noir, et partit en trombes du café. A vrai dire, j’étais totalement perdu. Je ne savais pas quoi faire : aller à cet entretien pour peut-être avoir la chance de poser dans Vogue, ou alors rentrer chez moi et continuer à faire de nombreux castings sans vraiment avoir de réponses positives. La dernière phrase de ma mère résonnait dans ma tête. Je fila chez moi mettre une tenue un peu plus correct, et me rendis au siège de Vogue Angleterre, afin de rencontrer la rédactrice en chef… Voilà comment ma carrière de mannequin a commencée, j'ai fais quelques photos pour Vogue. Bien entendu, pas de couvertures ou de première page, mais assez de photos pour me faire remarquer par un photographe parisien, tenant une agence indépendante et peut connue pour le moment, et qui me voulait parmi ses mannequins. Je sais aujourd'hui que même en ayant été pistonnée, mon caractère a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, car je suis réputée pour avoir un fort tempérament, que de nombreux photographes redoutent mais apprécient dans leurs clichés. Ma carrière commence peu à peu à se tracer, mais je cache à tout le monde les secrets sur ma famille célèbre, car je veux gagner ma notoriété toute seule, et non grâce à mon grand père ou à ma mère. Mais dans le monde du mannequinat, des requins rodent. Les gens sont prêts à tout pour vous écraser... Croyez moi, je ne me laisserais pas faire.


☞ 25 FÉVRIER 2011 - DEAR DIARY
Cher journal,
J’ai le moral au plus bas aujourd’hui et tu sais pourquoi ? Parce qu’on est dimanche et que je suis seule à ne rien faire dans mon appartement. Je pourrais me jeter sur une boite de vache qui rit, ou regarder des séries à l’eau de rose pendant des heures mais tout ce que je fais c’est avoir les yeux rivés sur mon téléphone portable. Enfaite, j’attend des nouvelles de mon amoureux Timon, pas celui du roi Lion non, le mannequin que bientôt tout le monde s’arrachera. J’attend son texto car il est en ce moment même entrain de passer un casting, pour je ne sais plus quel magazine. Entre Timon et moi, il régnait une certaine complicité, mais en ce moment notre complicité avait disparu. Nous étions devenu un vieux couple je crois, et j’avais comme un pressentiment : Timon me cachait quelque chose, mais je n’arrivais pas à savoir quoi. En attendant son message, je repense à tout ces bons moments que l’on a passé tous les deux. Je me souviens encore de notre rencontre, comme ci c’était hier ! C’était un jour de Décembre, où il faisait très froid, lors d’une manifestation contre le massacre des animaux en France et dans les pays étrangers. En y repensant, nous étions jeunes et innocents, mais ci cela s’est passé il n’y a pas très longtemps.

☞ 18 DÉCEMBRE 2010 - FLASHBACK
Paris. Ce jour là, il faisait froid, très froid. Normal me direz-vous, nous sommes en Décembre ! Certes, mais il faisait très froid car je ne portais qu’un jean, un sweat et une veste en cuir en guise de vêtements d’hiver. Pas très fameux pour une mannequin je sais, mais le jeu en valait la chandelle comme on dit. Je m’explique: je me trouvais dans une sorte de manifestation, pas très loin des lieux de la fashion week, en compagnie de nombreuses personnes qui - comme moi - luttaient contre le port de la fourrure et le massacre des animaux. Je jouais gros en me trouvant ici, car l’agence de mannequinat qui m’avait recrutée m’avait prévenu : soit belle et tais toi. Je n’avais donc pas le droit de dire un mot, de me révolter, de manifester et tout ce qui s’en suit. Mais c’est mal me connaitre, oh oui je n’étais pas du genre à ne rien faire, surtout lorsqu’il s’agit de causes qui me tiennent à cœur. La manifestation avait prit place, et nous étions tous en train de crier pour tenter de dissuader un couturier de présenter ses collections en fourrure lors des défilés. On aurait pu croire que c’était cause perdue, et j’avoue que vers la fin de matinée, alors que je mourais de froid et que je ne sentais plus aucuns membres de mon corps, je perdis tout espoirs. C’est en essayant de me réchauffer à l’abri des regards, en tournant sur moi-même et en soufflant que je fis la connaissance d’un autre militant, qui visiblement avait pensé à se couvrir un peu plus. J’étendis son rire derrière moi, et je m’arrêta net. « Bin quoi !?? Me dis pas que tu meurs de chaud, je ne te croirais pas ! Chacun sa manière de se réchauffer ! » lui dis-je d’un air amusé et naïve. Il avait un style à tomber, et un regard charmeur qui devait faire craquer de nombreuses femmes. Nous sommes restés quelques minutes sans rien se dire, à trembler comme des feuilles puis je décida de me présenter. « Moi c’est Jules. Enchantée » lui dis-je en tendant une main tremblante. « Timon. » me répondit-il. Je souris nerveusement, en entendant son prénom. Très original je dois dire, et qui lui allait parfaitement bien. Nous n’avons pas vraiment eût le temps de continuer notre discussion car des cris retentirent. Probablement des manifestants. Nous regagnions nos amis respectifs, et je me rendis compte que l’une des personnes travaillant dans mon "agence" se trouvait devant la porte qui donnait accès à la loge du couturier. Décidément, je n'avais pas vraiment choisit la bonne agence moi.. Regardez moi ça ! Personne ne semblait vouloir aller lui parler, mais moi je ne voulais pas continuer à rester là sans rien faire, à attendre de devenir une statue de glace. Je m’avançais jusqu’à la porte, étonnamment suivie par Timon. Je lui jeta un sourire, qui se retira immédiatement après avoir croisé le regard de l’homme qui travaillait dans mon agence. « Mademoiselle Presley ! Je m’attendais à un coup tordu de ta part, mais je dois dire que là tu m’épates ! A croire que tu ne tiens pas à ta place dans l’agence… » me dit-il sèchement. Je n’avais pas peur de dire le fond de ma pensée, je pris place devant lui. « Contrairement à vous, quand une cause me tient à cœur je la défend. Tuer des animaux pour en faire des manteaux, c’est vraiment dégueulasse ! J’ai besoin de parler à Monsieur Van Satten ! » répondis-je en tentant une approche furtive vers la porte. Je compris que c’était cause perdue. Je n’avais pas de plan, je crois que la manifestation ne donnerait rien. Timon essaya à son tour, mais il fut lui aussi très vite expédier. Avant de partir, je jeta un dernier regard vers l’homme de mon agence. « Aufaite, je ne savais pas que tu étais vigile ! C’est beaucoup moins classe tout de suite ! » dis-je d’un air sûre de moi. « Ne fais pas ta maline Jules, t’as de la chance d’être mignonne et d’avoir certains atouts dans ton passé et surtout dans ta famille! Sinon, crois moi que ta place dans l’agence aurait sauté depuis longtemps ! » répondit-il. « Tu me parles de ton agence pourries dont personne ne connait le nom ?! T'en fais pas pour moi vas! Je m'en vais, je trouverais un autre moyen d'atteindre mon rêve, sans toi et ton patron pervers! » Je n’ajouta rien, et descendis les marches rapidement, en prenant la direction de mon appartement. Timon m’avait suivit, et il semblait vouloir me dire quelque chose. Il me rattrapa, et m’adressa rapidement quelques mots. « Bien essayé Superwoman ! Je suis épaté qu’une fille comme toi ait ce genre de caractère ! Jules Presley, c’est bien ça ton nom? » Il m’adressa un sourire, mais je n’étais pas d’humeur. « Écoutes, je suis fatiguée et je meurs de froid ! J’ai pas envie de parler de tout ça, salut. » lui répondis-je sèchement avant de continuer mon chemin. Timon me rattrapa une nouvelle fois. « Je t’offre un café miss mauvais caractère, allez viens ! » J’aimais sa façon de s’accrocher. J’accepta son invitation, et c’est comme ça que quelques jours plus tard, nous étions en couple.

Candice elle fait un peu bitch sur les bords parfois, mais elle est superbe bienvenue sur gb la demoiselle t'es réservée pour une durée de sept jours. Si tu as la moindre question n'hésite surtout pas

BIENVENUE

graow elle est sexy quand même la candice je n'avais jamais bien regardé avant mais j'aime trop sa frimousse
bienvenue parmi nous

Presley ? J'ai toujours trouvé ce nom horrible, mais soit, on ne choisit pas son nom, ni sa famille.. Tu as une drôle d'histoire je trouve, quoi que, drôle n'est pas vraiment le mot. Qu'importe ton nom, c'est ton physique qui m'intéresse. Tu fais vraiment blondasse à la grosse poitrine, mais tu as un jolis minois, c'est certain. Je te prends, bien évidemment.
Tu vas devoir m'obéir et me suivre, tel un petit chien. Tu te crois unique et exceptionnelle ? Laisse-moi te dire, tu ne l'es pas. Des mannequins à Paris, y'en a des tas. Pour moi, tu ne seras qu'un corps comme un autre. Mais ce corps, je veux que tu l'entretienne comme il se doit. Fais du sport, mange correctement, et surtout, ne touche pas à la drogue. Bien sur, tu peux t'amuser à fumer un peu, à boire de temps en temps et à jouer les reines de la piste de danse le soir, je m'en fous complètement, tant que tu es à l'heure à tous tes rendez-vous professionnels et aux photoshoots. Tu as un certain caractère ? Tant mieux, mais le mien est bien pire. Tu m'obéis, sinon t'es à la rue. Compris ?
Bienvenue chez Elite dans ce cas.

Arrête de sourire comme ça, j'ai déjà oublié ton nom et ton prénom. Maintenant file dans la salle de sport, tu en as bien besoin.
Et avant que tu ne refermes la porte, tu es dans l'appartement 4, pour le moment tu es seule, mais d'autres mannequins viendront te rejoindre bientôt. Sur ce.