oh je vois ! et alors, c'est quoi ton histoire ?

❝ LOS ANGELES JUILLET 1994 ❞

Bienvenue à la cité des anges. J'avais, depuis quelques mois, 9 ans et nous étions partis, ma famille et moi, en voyage pour les grandes vacances. Adieu la France et bonjour l'Amérique ! Mes parent en avaient parlé et ils s'étaient finalement décidés à prendre l'avion pour Los Angeles. Hollywood, Beverly Hills, Pasadena, les paparazzis... Cette ville m'avait fortement attiré dès que j'avais su que nous y allions. Avec ma sœur, de trois ans ma cadette, nous marchions devant, les yeux éblouis par cette ville et surtout par les différentes étoiles avec des noms de célébrités à l'intérieur qui formaient la trottoir de ce grand boulevard connu de tous. « Je suis sûr qu'un jour, j'aurais ma place ici ! » Dis-je à l'égard de ma jeune sœur avec un grand sourire.
« Je n'en suis pas si sûre Lex. Tu peux toujours rêver. C'est moi qui y serait avant toi ! » Me répondit-elle instinctivement. Bien que nous nous chamaillons assez souvent, dans le fond, nous nous adorions et ne pouvions vivre l'un sans l'autre. Les liens du sang sont plus forts que tout, n'est-ce pas ?

Cependant, alors que notre famille continuait sa promenade dans le cœur de la ville californienne, une scène attira mon attention. Je me retournais vers mes parents et les approchais pour leur demander ce qu'il se passait là-bas et pourquoi il y avait autant de monde autour de cette fontaine. « Papa, papa, papa ! C'est quoi là-bas ? Ils font quoi tous ces gens ? Et c'est quoi tous ces flash ? » Je jouais au curieux comme j'en avais l'habitude. C'était pas de ma faute mais ma nature profonde reprenait le dessus.
« Ça doit être une séance photo. » Me dit mon père. « Tu veux qu'on s'approche ? » Il ne fallait pas me le demander deux fois. Je secouais alors la tête en signant d'approbation. Je voulais y aller. Je devais y aller. Je courrais alors dans la direction tant désiré. Je passais entre les touristes et autres curieux pour être au premier rang derrière les grilles de sécurité.
« Wouaaaaah ! » J'avais la bouche grande ouverte. Ce que je voyais là m'éblouissait bien plus que tout ce que j'avais vu jusque là. Les minutes s'écoulèrent mais pour moi ce ne fut que quelques secondes et lorsque ma mère m'appela je fus dans l'obligation de cesser de fixer cet homme qui créait ces flashs dont je ne déterminais pas la provenance. J'avais un pincement au cœur mais le deuxième appel de mes parents me ramena rapidement à la réalité. « Dis, dis, dis ! » Prononçais-je en tirant sur le pantalon de mon paternel. « Il fait quoi le monsieur là ? Il a quoi dans les mains ? Je veux le même et je veux faire pareil quand je serais grand ! » Le patriarche de la famille ria. J'avais les yeux qui pétillaient.
« C'est un photographe, Alexander. Il gagne sa vie en photographiant ce qu'on lui demande et ce qu'il tient entre les mains, c'est un appareil photo qui lui permet de figer l'instant qu'il veut. »
« Ooooooooh... Et je peux en avoir un ? Un appareuheil photo ? »
« On verra. On verra plus tard. »

❝ SINGAPOUR MARS 2005 ❞

Singapour ou en son terme le plus long La République de Singapour était un pays que je rêvais de visiter depuis déjà trois ans. Aujourd'hui j'avais 19 ans et j'allais sur mes 20 ans. Mes parents m'avaient finalement laissé partir en Janvier pour pouvoir assouvir mon intérêt pour ce pays et ma passion pour la photographie. J'étais venu ici dans un but précis : prendre des milliers et des milliers de photos pour ensuite préparer une exposition dont je rêvais depuis longtemps sur cette magnifique région. Je m'approchais de jour en jour de mon objectif. Cela faisait déjà deux semaines que je vagabondais dans ce pays, passant par la capitale tout comme les petits villages presque perdus au fin fond de la jungle. J'étais aventureux et rien ne m'empêcherait de prendre les clichés que je voudrais pour cette expo. Certes je prenais des risques. Mais, au final, je devrais en recevoir une rétribution pour ce travail acharné que j'entreprenais désormais.

Aujourd'hui, j'étais toujours au milieu de nulle part et dans la jungle. Cependant, j'avais trouvé, par indication de l'un des habitants du village que j'avais visité la veille, un temple bouddhiste. Je m'y étais rendu assez tôt, histoire de pouvoir admirer la première prière des moines de ce lieu et d'en immortaliser quelques instants. C'était magique ! Et je ne regrettais pas mon choix de m'être levé à l'aube. Après une bonne trentaine de prise, je m'installais dans un coin, m'agenouillant comme le faisait ces fervents serveurs de la religion la plus répandu du pays. C'était une expérience unique que je renouvellerais surement au cours de mon voyage. J'avais un an pour m'intégrer dans cette culture qui me fascinait, dans ce paysage que j'admirais et dans cette population qui me surprenait.

Je continuais ma route, photographiant tout sur mon passage pour avoir le plus de choix possible lorsque je serais revenu en France. Je voulais que mon exposition sorte de l'ordinaire et que mes futurs invités soient subjugué par le beauté que je voyais ici-même. C'est ici, que je me rendais compte de ce que je voulais vraiment. J'avais finalement trouvé ma voie comme je l'avais dit quelques années plutôt à Los Angeles. La photographie était le domaine dans lequel je voulais persévérer. Je voulais être photographe et je ferais tout ce que je pourrais même plus encore pour en devenir un. C'était ma passion et je désirais en faire mon métier plus que tout au monde. Une passion comme emploi, il n'y a rien de mieux pour adorer son job.

❝ PARIS SEPTEMBRE 2010 ❞

Beaucoup de choses avaient changé dans ma vie. Bien que j'étais toujours photographe - ce que je chérissais tous les jours - je n'exerçais plus en voyageant à travers différents pays. Mon domaine de prédilection s'était modifié et je m'étais tourné vers la mode, le mannequinat, les défilés et les shootings. Je ne regrettais pas mon choix. Choisir ce chemin dans ma profession fut sans doute la meilleure chose qu'il me soit arrivé pour être reconnu dans le monde la photographie. D'une certaine manière, je pouvais exercer mon métier selon mon imagination. Je pouvais choisir le décor que se soit extérieur ou intérieur. Je pouvais laisser libre court à cette imagination débordante que j'avais développé au fil des années et c'était pour moi l'une des principales raisons pour lesquelles j'adorais ce que je faisais. Une autre était que je pouvais, si je le désirais, me tapait les mannequins que je photographiais et croyez-moi lorsque je vous dis que cela se produisait plus d'une fois par semaine. Personne ne pouvait me résister. Aucun homme ne pouvait rester de marbre en me voyant, ni aucune femme d'ailleurs bien que ma préférence se pose sur la gente masculine avec quelques exceptions dont je tairais les raisons plus que grossières et vulgaires.

Enfin quand je disais que personne ne restait indifférent face à mon charme naturel, je devais bien avouer qu'il m'était déjà arriver de me faire rejeter ou que l'on me fuit. Être trop entreprenant pouvait parfois en apeurer plus d'un comme le jeune mannequin que j'avais eu pour son premier shoot la semaine dernière, un certain Lewis si je me souviens bien. Je m'y étais fais et surtout je m'en étais vite remis. Je n'allais pas me morfondre pour ce genre de comportement. Pour tout vous dire, j'avais trouvé bien mieux lors d'une soirée organisé par l'une des agences de mannequinat. Un dénommé Lune m'avait tapé dans l'œil et comme convenu, je me l'étais fais le soir même pour en redemander le lendemain matin. Cela avait été une expérience différente de toute celle que j'avais pu vivre jusque là car j'avais réellement apprécié ce que nous avions partagé ensemble et le fait de nous être dit que l'on ne s'arrêterait pas là dans le plaisir y était peut-être pour quelque chose. Bref, j'avais une vie qui j'affectionnais, un métier qui me passionnait et une sœur que j'adorais et qui venait de me rejoindre sur Paris puisqu'elle avait été engagé dans l'une des quatre meilleures agences de mannequinat. Nous pourrions passer encore plus de temps ensemble et surtout j'aurais le plus grand des plaisirs de travailler avec elle.

Justement, je sortais à peine du métro pour me rendre dans un magnifique studio non loin de la place de l'étoile. Je marchais sur les champs Élysée, répondant un texto que mon meilleur venait de m'envoyer. J'entrais alors dans le bâtiment dans lequel nous m'attendions pour un nouveau shooting. Je m'installais, sortais mon matériel pendant que le mannequin - aussi sexy soit-il - se préparait. Apparemment, je devais prendre quelques clichés pour actualiser son book. « Tu peux te mettre en place. » Lui dis-je alors qu'il s'était levé de son siège, torse nu. J'arquais un sourcil. La vue que j'avais là me convenait amplement pour que mon travail soit des plus excellents. « C'est quand tu veux ! Et surtout essaie de rester naturel. Mais tu dois déjà connaître les ficelles du métier. » Il acquiesça d'un signe de tête avec, en accompagnement, un magnifique sourire. « Dans ce cas, au boulot ! »

hum... hum... un dernier mot ?

PSEUDO ϟ Anat.
AGE ϟ 20 ans.
AVATAR ϟ Ian Somerhalder
TA PREMIÈRE IMPRESSION EN VOYANT LE FORUM ϟ Wouaouh !!!
AUTRE ϟ Je suis le premier membre. Si c'est pas la classe.