oh je vois ! et alors, c'est quoi ton histoire ?

« Et je devrais te faire confiance ? C'est la décision la plus immature que tu n'es jamais prise ma grande, c'est absurde. Absurde ! Tu lâches une bombe comme ça et tu t'attends à ce que je garde mon calme et que je te tasse confiance ! Je me disais elle est jeune et insouciante, ça lui passera dans quelques années, mais en faite tu es complétement inconsciente ! Inconsciente, c'est ça. Et stupide ! » Wow, relax. On respire, et on reprend. Ma mère a toujours été très théâtrale, du genre à exagérer, vous voyez. Après tout, c'était une comédienne dans sa jeunesse. En faire des tonnes, c'était plus ou moins son gagne-pain. Une petite provinciale ambitieuse et naïve, rêvant de conquérir Broadway, avant de tomber amoureuse d'un beau parleur à l'accent britannique auquel elle ne put résister lorsqu'il frappa à la porte de sa loge, les bras chargés de magnifiques roses rouges. Neuf mois plus tard, surprise ! Naissance d'une adorable créature, adorable, vraiment qui se suivit d'un déménagement pour la banlieue Londonienne et bien sûr de l'abandon de ses rêves de devenir la prochaine Greta Garbo. Je vous vois venir, pauvre petite, sa mère a du la blâmer toute sa vie, lui en vouloir d'avoir sacrifier le glamour des strass et des paillettes pour elle, etc ... Je vous arrête tout de suite, ma mère ne fait pas parti de ces ménagères amères et rancunières. Elle a choisi de mettre sa carrière de côté, pour fonder une famille. Son époux gagnant assez bien sa vie, elle a arrêté de travailler et m'a même généreusement fait cadeau d'un petit frère et d'une petite sœur. La maison victorienne, le rôti sortant du four lorsque Monsieur rentre du travail, les clôtures blanches et tout le bordel. Certes, ma mère n'est pas la personne la plus chaleureuse du monde, je vous l'accorde. C'est apparemment ce qui a fasciné mon père à première vue, le côté reine de glace, qui contraste plutôt avec sa nature à lui. En tout cas, moi je ne tiens pas d'elle. Elle a laissé les gênes coincées et hystérique à ma petite sœurette. A bas le cliché de la mannequin à problème alcolo-anorexico-blasée. Il n'y a pas besoin d'être accroc à la coke pour être sous les feux des projecteurs. Je fais la fête, je m'amuse, mais pas à outrance. D'ailleurs ce doit être un mythe, parce que honnêtement, je ne vois pas comment je pourrais passer ma journée à me faire prendre en photo ou à défiler la tête haute sur des talons de douze avec la gueule de bois, sans oublier les flash et les projecteurs permanents, surtout moi, qui supporte mal l'alcool. Et puis, je n'aime pas les étiquettes, c'est tellement facile. De toute manière on ne m'en a jamais donné car je ne rentre dans aucune catégorie. Je vis ma vie comme je l'entends. Peut être un peu trop d'ailleurs … C'est ce que ma mère m'a toujours reproché. Mon insouciance. J'ai toujours était beaucoup trop impulsive pour cette conservatrice droite comme en I. Pourtant elle n'a pas toujours dû être comme ça. Je n'ai jamais compris pourquoi elle désapprouvait tant ma carrière. Elle même avait fréquenté ce milieu là. C'était il y a, genre, cent ans, mais tout de même. On ne se comprenait pas forcément, ce qui ne veut pas dire que l'on ne s'entendait pas. Enfin, bref, revenons à la meilleure décision que j'ai prise de ma vie, et la pire selon elle. Le mannequinat.
Son visage était rouge, ses yeux auraient aisément put sortir de leurs orbites. Elle était énervée. Mais, vraiment énervée. Mon père, alerté par les cris fit son entré dans la pièce. Lui était déjà au courant de ce que je voulais faire de ma vie. Ce n'est pas que je le lui ai dit parce que je lui faisais plus confiance ou quoi que ce soit, non, c'est juste mon frère, qui après avoir fait son coming-out auprès du grand Mr. Waldo qui a pensé que toute sa déception se reporterai alors sur le choix de vie de sa fille aînée plutôt que sur son fils gay. Mon père était célèbre pour son pacifisme et son sens du compromis, c'est ce qui a fait de lui un homme d'affaire si réputé. « Ce n'est pas la peine de s'énerver, ma chérie. Essayons plutôt de communiquer. » Ou : commençons à parler business. « Tu comprends Lou nous espérions te voir aller à l'université, Oxford ou Cambridge. Tu es intelligente, et particulièrement brillante en sciences, tu pourrais devenir médecin, ou travailler dans un laboratoire. Nous voulons ce qu'il y a de mieux pour toi. Essayons plutôt de s'arranger. » Et voilà. « Que dis-tu de ça. Tu termines le lycée avant tout, tu obtiens ton diplôme de fin d'études brillamment. J'insiste sur le brillamment. Tu as toutes les vacances d'été et le premier semestre pour prouver que tu n'as pas besoin de l'université. Dans le cas contraire, tu devras rattraper ton retard et reprendre les cours à la rentrée du second semestre. » Et voilà comment on négocie chez les Waldo. J'ai serré la main de mon père, avec un air confiant, concluant ainsi le deal. Tels deux hommes d'affaires civilisés. Avant que ma mère ne recommence avec ses airs de tragédienne. « Pourquoi, mais pourquoi ? Qu'est ce qui t'es passé par la tête ma fille ? Qu'est ce qui t'a poussé là dedans ? Tu prends de la drogue ? »Alors que je soupirai, les yeux levés vers le ciel, me replongeant dans un souvenir très particulier, je laissai échapper un vague « Mais non, je ne me drogue pas, c'est juste, je ne sais pas, comme ça … » Je savais très bien ce qui avait déclenché cette idée si peu appréciée. J'eus alors l'impression de faire un bon dans le passé. Et il fallait mieux que je préserve ma mère de connaître la vraie raison.



Citation :

Sur le balcon de l'appartement très rétro de Soho, à peine réveillée, les cheveux en pagaille, un tee-shirt d'homme trop large pour ma silhouette menue, je m'emparai du précieux appareil photo de Nicholaï, son petit bébé. La vue était parfaite, le soleil venait de se lever, et l'air était encore supportable avant que la chaleur étouffante du mois d'Aout ne s'empare de la ville. Je pris quelques clichés sans être sûre du résultat, juste pour immortaliser ces quelques minutes où Londres semblait tout simplement parfaite et pure. Loin de toute l'agitation et pollution digne des grandes métropoles. Je sentis les mains viriles de l'homme de mes rêves sur mes épaules dénudées, son souffle dans mon cou, et sa voix douce dans le creux de mon oreille. « Tu pourrais carrément passer de l'autre côté de l'objectif, tu sais. » Je ne crois pas qu'il parlait du mannequinat ni rien de ce genre. D'ailleurs, sur le moment, moi non plus. Mais j'appréciai l'idée. Nicholaï repris possession de son jouet préféré, mettant fin à mes clichés d'amatrice pour passer à quelque chose de plus … professionnel. Il m'embrassa sur le front, et je repartis rayonnante en direction du lit. Ce n'était alors qu'un jeu, une distraction comme une autre en ce dimanche matin, et ce fut à mon tour de paraître parfaite et pure derrière la caméra. Enfin, façon de parler ...


Quand j'y pense, je devrais me méfier, nous ne nous sommes pas séparés en très bon terme … Mais il était plus âgé, il avait ce look d'artiste incompris, et il était passioné par la photgraphie. Quand à moi, j'étais passionée par lui. Et je crois que c'est grâce à lui que j'ai commencé à considérer le mannequinat. Il aimait me prendre pour modèle, et j'aimais me prendre pour sa muse. Donc. Avant même de recevoir mon diplôme j'ai décroché quelques contrats, des shoots pas vraiment important, mais c'était tout de même un début. J'ai fait quelques publicités, bref, je me suis servie de mon jolie minois et de ma détermination. Puis les vacances sont arrivées. Et je dois dire que j'en ai pas mal profité, il fallait bien fêter la fin du lycée ! Avant de me rendre compte que je n'avais pas encore vraiment prouvé que je pouvais faire de ma passion mon métier. Ma mère retourne en France pour rendre visite à sa famille à chaque vacance, j'ai donc profité de l'occasion, enfin j'ai zappé l'épisode retrouvailles en famille et j'ai pris le train pour Paris, qui a toujours été pour moi LA capitale. Londres, à côté ? Baah. Ma stratégie était simple, rentrer dans les soirées les plus sélectes, rencontrer un max de gens, et me faire miraculeusement remarqué alors que je me déhanche sur le dancefloor. Un peu utopique tout de même, et peu efficace, je dois l'avouer. L'été allait presque toucher à sa fin lorsque j'ai compris qu'il fallait que j'adopte une autre méthode. Je me suis alors fait faire un book, un peu plus pro déjà. Puis j'ai arpenté les agences, toujours le sourire aux lèvres, et toujours pleine d'espoir. Et au final ça a marché. On m'a donné ma chance, j'ai échappé aux études de physique expérimentale à Oxford, et je vous laisse deviner la suite.

ANNE-MARIE
BIENVENUE

Bienvenue

une de ces belles blondes
bienvenue

Oh AMVD Elle est magnifique cette fille
Bienvenue sur GB, j'étais prête à te souhaiter un bon courage pour ta fiche mais étant donné qu'elle est déjà bien entamée xD Si tu as la moindre question n'hésite surtout pas.

j'aime beaucoup le pseudo, et AMVD est un très bon choix. elle dégage beaucoup de douceur cette meuf.
welcome sur glory box.

Bienvenue sur GB
Anne Marie est juste incroyablement belle, bon choix d'avatar

Bienvenuuuuue

Nous allons lire ta fiche avec attention, un directeur devrait passer par ici dans peu de temps

Quel joli petit minois que voilà.. On dirait un petit agneau qui vient se faire dévorer par les loups. Non, sérieusement, tu viens faire quoi là ? Me présenter ton book ? C'est gentil, mais tu peux retourner à Londres pour faire tes études ma petite, tu n'as rien d'une mannequin. Le physique, certes.. Je te l'accorde. Mais tu n'as clairement pas la tête sur les épaules. Et je n'vais pas perdre mon temps à protéger une gamine qui rêve de paillettes. Non il vas falloir que tu prennes de la force de caractère. Il vas falloir que tu fasses plus de sport, un sport de combat pourquoi pas, pour te donner de la hargne. Et il vas falloir arrêter tout de suite de me sourire comme ça, je déteste ça. C'est bon, je le vois ton joli visage, pas besoin de croire que je vais te prendre juste comme ça. Donc arrête s'il te plait.. merci. Donc du sport. De la hargne. Du caractère. La beauté ne sert à rien si elle est vide, tu comprends ? Il te faut être forte, sinon dès ton premier défilé tu vas tourner de l'oeil. Un mannequin dort peu, un mannequin pose énormément et un mannequin doit toujours avoir l'air au top de sa forme. Tu dois être bien sous tout rapport. Compris ?
Allez, je t'aime bien, je te prends comme mannequin. Bienvenue chez Elite miss.
Ne me remercie pas, tu vas en baver, crois-moi. Je suis ta patronne, ton guide, ton seul et unique espoir. Suis-moi et tout ira bien, fuis-moi et tu peux rentrer chez toi.

Tu emménages de ce pas dans l'appartement 3 en plein Paris avec une autre mannequin..je ne me souviens plus de son prénom, mais qu'importe, son nom c'est Tapin. Je te vois sourire, mais ne te moques pas trop, tu vas devoir la supporter jour et nuit maintenant. Bon courage car elle n'est pas si facile que ça..