mais... qui es-tu ?

TON APPARTEMENT DE RÊVE IL SERAIT COMMENT ? Est-ce que c'est mal si je dis qu'au plus profond de moi, je ne rêve pas d'un appartement ? Un appartement, je vis déjà dans un appartement alors je préfère rêver de plus vaste. Pourquoi pas une villa... Là, au moins, c'est plus grand, il y a souvent une vue magnifique, une piscine, un jardin ou la proximité de la mer. C'est de ce genre d'endroits dont je rêve. Pourquoi pas de campagne, de champs de blés et de coquelicots ou encore de tournesol. Un mari aimant et attentionné, fidèle si possible, pourquoi pas de la marmaille pour faire vivre ce petit coin de paradis mais pas plus de trois. Bon là, je commence à raconter ma vie et c'est bien souvent mon défaut le plus marquant.

TON VOISIN IDÉAL SI TU DEVAIS LE DECRIRE ? C'est mal si je dis qu'au fond, je m'en fous des voisins. Ce qui m'importe le plus, ce sont les personnes qui partagent la vie quotidienne avec moi. Pour le moment, ça se limite à ma sœur et tant que je suis jeune, je préfère faire la conne. Mais cela ne m'empêche pas de vouloir une famille rien qu'à moi. Soit... Pour le voisin idéal pour le moment, je voudrais bien un type pas désagréable à regarder qui me laisse faire des fêtes chez moi sans appeler les flics à tout bout de champ pour tapage nocturne. Puis, s'il veut, il peut très bien se joindre à nous. Dis comme ça, ça fait plus la fille qui veut se taper son voisin mais loin de moi cette idée... Cela créerait trop d'embrouilles, je pense.

COMMENT QUALIFIERAIS-TU TON CARACTÈRE ? Si je dis caractère de merde, je pense sincèrement que ça résumerait bien le tout. il faut dire que j'ai changé du tout au tout depuis que j'ai eu mon bac avec mention... Ouais, je sais, la classe mais ça change pas grand chose. Je suis talentueuse en ce qui concerne l'écriture il paraît. Intelligente car je sais mettre en place des stratégies. Manipulatrice parce que j'aime bien avoir ce que je désire quitte à manipuler pour l'avoir. Dépensière en ce qui concerne les fringues de mode mais j'ai de qui tenir. Fière dans le sens têtue qui ne lâche pas le morceau. Romantique puisque malgré mes peines de cœur, je crois encore en l'amour au plus profond de moi...

oh je vois ! et alors, c'est quoi ton histoire ?

Ranja, il est tant que tu te lèves à présent. Cela va être ton premier jour d'école, ma chérie. C'est important d'aller à l'école. Ranja se retourna légèrement dans son lit ignorant totalement les paroles que sa nourrice venait de lui adresser. A l'époque, elle était une gamine quelque peu capricieuse et dont il était difficile d'obtenir ce que l'on voulait. Elle n'avait déjà pas sa langue dans sa poche et n'hésitait absolument pas à dire lorsque quelque chose la déranger. Cela faisait son charme parfois mais cela la rendait quelque peu peste sur les bords également. Ranja, ne fais pas la sotte. Je sais que tu as très bien entendu ce que je t'ai dit... Lève-toi immédiatement ou je cours chercher ton père ? S'il y avait bien quelque chose qui l'a décidée, c'était la menace d'appeler Papa. Ranja avait peur de son père à l'époque. En effet, du haut de ses trois ans, il avait toujours été celui qui mettait la fessée, qui la sermonnait, qui la punissait ou bien qui la privait de quelque chose. En clair, la mention de Papa n'annonçait pas quelque chose de positif pour elle. Elle se tourna à nouveau afin de regarder sa nourrice. Elle bougonna légèrement puis se décida à sortir du lit. J'aime pas l'école... A cet instant, Ciara Gustavsson ne put s'empêcher de rire. Elle se mit à penser qu'elle ne changerait décidément jamais. Elle était encore en train de juger sans même avoir essayé. Comment peux-tu dire cela alors que tu n'y es encore jamais allée ? Parce que je le sais, c'est tout... Voilà comment la vie de la petite Petrovitch commença. La vie en communauté, ce n'était pas son truc pour le moment mais cela finirait bien par venir... C'était ce qu'espérait son père. Résultat : le soir-même, la maîtresse informa le père de Ranja qu'elle s'était battue avec un petit garçon à l'école parce qu'il l'avait traitée de "mignonne". Elle n'avait décidément pas la même signification des mots... Ciara dut lui expliquer que mignonne était un compliment. En effet, Ranja voulait passer pour une fille de caractère dès son plus jeune âge et non pas pour une simple gamine "mignonne"...

L'école... Cela n'avait pas été quelque chose que cette chère Ranja appréciait mais à force d'y aller, elle a fini par le supporter. En réalité, cela n'était pas aussi terrible qu'elle ne se l'était imaginée. En effet, elle avait la chance de pouvoir passer la journée avec des enfants de son âge même si elle les considérait pour la plupart comme des crétins. De plus, son père la traitant presque comme une princesse n'arrangeait franchement rien. Ce n'est pas en donnant quasiment tout à une gamine que l'on fait d'elle une personne respectable et qui, surtout, respecte les autres. Son père lui consacrait du temps mais il ne lui disait pas vraiment comment se comporter ce dont elle aurait peut-être eu besoin. Comme tous les jours, une voiture passa la chercher devant l'école. Elle déposa un léger baiser sur la joue d'un petit garçon, Erdogan. On aurait pu dire son amoureux mais Ranja estimait qu'elle en méritait plusieurs. Le taxi la déposa finalement devant la demeure familiale. Elle dévala l'allée et le petit escalier menant à la porte d'entrée. Du haut de ses six ans, elle avait pris de l'assurance la jolie brune. Elle jeta son sac dans l'entrée et rejoignis son père qu'elle était certaine de pouvoir trouver dans son bureau. Elle entra sans frapper et il était visiblement avec un client. Elle ne se défila pas pour autant et se hissa sur les genoux de son géniteur. Qui est donc ce petit ange ? Il s'agit de ma fille... Ranja. Enchantée, ma jolie. Je crois que nous en avions terminé. Je vais vous laisser en famille, Monsieur Petrovitch. Bien, n'hésitez pas à me recontacter en cas de souci. Son père la reposa par terre et accompagna son client jusqu'à la porte du bureau. Il lui serra la main fermement au point qu'elle distingua une légère grimace sur le visage de son interlocuteur. Son père regagna son fauteuil et la remit finalement sur ses genoux. Ranja, qu'est-ce que je t'ai déjà dit ? De ne pas entrer sans frapper. C'est bien ça, pourquoi le fais-tu alors ? Parce que je sais que les gens s'en vont quand je suis là. Elle le vit sourire et il la serra légèrement dans ses bras. Ranja profita de cette étreinte car c'était quelque chose de rare entre eux. Elle savait parfaitement que son père l'aimait mais il ne fallait pas oublier qu'il n'était pas du genre câlin. Papa, aujourd'hui, la maman de Rosie est venue présenter son travail à la classe... Pourquoi Maman ne viendrait-elle pas ? Est-ce qu'elle est partie à cause de moi ? Je crois qu'elle ne m'aimait pas. Ranja Yulia Petrovitch, regarde-moi bien dans les yeux. Je t'interdis de dire des choses pareilles sinon tu vas avoir affaire à moi. Entre ta maman et moi, c'était compliqué et elle a préféré partir pour ton bonheur, ma poupée. Oui, ça, c'est ce que tu veux bien me dire. Ranja descendit des genoux de son père et partit en direction de la porte du bureau. Elle la claqua à outrance après en être sortie et regagna sa chambre. Même si elle n'était qu'une enfant, elle voulait se montrer forte et refusait de faire preuve de faiblesse face à son père. Elle s'enferma dans sa chambre, se jeta sur son lit et éclata en sanglots. Elle sentait au fond d'elle-même que sa mère ne l'avait tout simplement jamais aimé mais ce qu'elle ne parvenait pas à comprendre, c'était pourquoi. Pourquoi ne l'aimait-elle pas ? Qu'avait-elle bien pu faire pour la faire fuir ? Quelques minutes plus tard, Ciara qui était toujours sa nourrice vint toquer à la porte de sa chambre. Ranja, il est l'heure de manger. Fiche-moi la paix. D'une certaine manière, Ranja considérait Ciara comme sa maman même si elle savait parfaitement que les liens du sang ne les unissaient pas.

" L'amour... Il faut croire que ce n'est pas fait pour moi, autant que cela n'était pas fait pour mes parents. Il fallait être réaliste. Estimant beaucoup mon père, je n'avais jamais douté de lui mais je ne pensais pas sérieusement qu'il en était de même pour ma mère. Un couple doit se disputer mais si cela arrive tous les jours, ce n'est plus une vie mais une guerre perpétuelle à laquelle personne ne mérite d'assister. C'était quelque chose comme cela que mon père m'avait dit il y a de cela quelques années pour justifier leur divorce. Cela n'excusait guère l'abandon de ma mère mais je devait me faire une raison... " Cela faisait deux ans qu'elle avait un petit copain. Elle avait dix-sept ans et la vie était devant elle. Elle était le genre à ne pas vouloir profiter, à tout prendre au sérieux, à agir de manière toujours réfléchie en pensant aux conséquences. Elle était impulsive, consciente, introvertie, dragueuse bien que fidèle. Elle savait que si son père l'avait vu un jour en soirée, elle s'attirerait ses foudres mais elle n'en avait strictement rien à faire. Elle était envahie par un certain besoin d'indépendance qui ne la quittait plus. La vie valait-elle le coup d'être vécue ? C'était ce qu'elle voulait définir par elle-même. Même si elle buvait à outrance en soirée, elle restait une élève sérieuse et appliquée qui obtenait de très bons résultats. C'était pour cela que son père ne se rendait pas compte qu'elle faisait le mur. Julian était son premier petit-ami. Ils s'étaient rencontrés en camp de vacances un été et bien qu'il n'habite pas à côté de chez elle, ils avaient décidé de rester ensemble. Elle l'aimait réellement, il est le seul qu'elle ait vraiment aimé pour le moment. Il y avait une soirée chez une amie et elle avait besoin de s'amuser un peu. C'était assez bête mais lorsqu'elle faisait la fête, elle se sentait enfin vivante. Il n'était pas rare qu'elle ne se souvienne pas de ce qu'il s'était passé la nuit précédente mais elle était tout de même parvenue à rester raisonnable et fidèle à ce cher Julian. Il ne comptait pas pour du beurre, les sentiments étaient là et le fait qu'il fut le premier nourrissant probablement ce qu'elle ressentait à son égard. La distance rendait leur relation difficile mais elle avait la conviction qu'ils pourraient tenir le coup. Toutefois, ce soir-là, les choses allaient changer... Elle rejoignit mon meilleur ami, Erdogan au buffet de la soirée. Ils se connaissaient depuis plusieurs années, depuis la maternelle précisément et il était bien le seul à qui elle se confiait sans aucun détour. Tu es ravissante, Ranja comme toujours. Sacré flatteur, va. Tu es loin d'être désagréable à regarder, mon chou. Où est TA Miranda ? Je ne sais pas et je m'en fous... Tu as le mérite d'être clair. Tu as eu raison, c'est une idiote celle-là. Ouais mais un bon coup. Évidemment... Cela aurait pu tout changer !! Leurs regards se croisèrent et ils se mirent à rigoler. Lui et elle, c'est une grande histoire d'amitié qui ne pourrait jamais être brisée, elle en était certaine. Ils étaient sur la même longueur d'ondes et ils ne se jugeaient jamais. C'était en effet quelque chose qu'elle aimait entre eux. Elle n'avait pas à mentir pour qu'il ne la critique pas. Il lui donnait son point de vue sur les choses mais ne la forçait jamais à faire ce qu'il lui aurait conseillé. Après tout, elle était suffisamment grande et lui aussi pour prendre ses décisions toute seule. Tu veux un verre ? Elle le regarda avec un large sourire. Quelle question !! Évidemment que tu en veux un. Deux whisky secs s'il vous plaît. Elle s'adossa légèrement contre le bar et regarda les saligots danser sur la piste de danse. Certains n'avaient décidément pas peur du ridicule. Leurs verres ne tardèrent pas à leur être servis. Erdogan lui tendit le sien. Trinquons. A nous et à ceux qui ne peuvent pas nous résister. Il lâcha l'un de ses rires qu'elle adorait et ils burent une gorgée de leurs verres. Ce toast n'était pas très catholique mais elle n'avait jamais franchi les limites alors elle ne se plaignait pas. C'était bien plus plaisant de draguer sans succomber que de tomber dans les bras d'un autre sans résister un seul instant. Une fille passa devant elle et elle lui lança en souriant : Ton mec est là, Ranja. Quoi ? Mais qu'est-ce que Julian fichait ici surtout qu'il ne m'en avait pas parlé. Tu m'excuses, Erd. Je vais essayer de le trouver et je reviens. Il ne lui fallut que très peu de temps pour le retrouver en plein ébat avec la pouffiasse de l'école. Déjà qu'elle ne pouvait pas me la voir celle-là mais cela ne risquait pas de s'arranger. Casse-toi, salope... Ma chérie, ce n'est pas ce que tu crois... Oui, je sais. Tu ne voulais pas, c'est elle qui t'a provoqué. Puis, en gentil homme que tu es, tu as accepté de lui faire plaisir. De plus, tu es un homme et tu as des besoins à satisfaire. C'est difficile de ne pas me voir. Tout en se rhabillant, il osa prendre la parole. C'est tout à fait ça, Ranja. Tu sais que je t'aime et que je ne te ferais du mal pour rien au monde. Non mais tu m'as bien vue. Tu te fous de ma gueule, là !! Tu te fais une nana dans MA VILLE et tu oses me sortir que tu avais besoin de tirer ton coup alors tu l'as fait avec elle. Je te signale que j'habite à même pas deux cent mètres d'ici alors si tu avais vraiment voulu être fidèle, tu le serais resté. Maintenant, fous le camp de cette chambre. Il partit sans broncher et heureusement pour lui car elle croit qu'elle aurait pu le tuer sur place. Elle claqua la porte de la chambre, se laissa glisser adossée contre le mur pour s'asseoir par terre. Les larmes ne tardèrent pas à embuer son doux regard et à se déverser sur son doux visage. On toqua à la porte. Elle n'eut pas le temps de répondre mais Erdogan entra dans la chambre. Son mascara coulait, elle s'en rendait bien compte. Elle devait faire peine à voir mais elle n'avait aucune honte devant lui. J'ai appris ce qu'il s'était passé... Je suis désolé, Ranja. Il n'en valait probablement pas la peine. Elle était incapable de lui répondre. Il s'asseya par terre à côté d'elle et la prit dans ses bras. Cette étreinte ne fit que redoubler ses sanglots. Elle avait terriblement mal à la poitrine. Elle avait l'impression que son cœur ne lui servait plus à rien maintenant. Tu ne mérites pas cela, ma belle. Sache que je serais toujours là pour toi, dans toutes les situations possibles. Allez, calme-toi, ça va bien se passer. Ils sont restés là toute la nuit. Lui, lui disant des mots tendres pour la consoler et la rassurer. Elle, déversant toutes les larmes de son corps et s'attachant à lui tel un frère. Depuis ce jour, ils ne se sont jamais quittés et ils sont restés les meilleurs amis du monde. A présent, elle privilégie les relations sans lendemain même si elle a envie de croire en l'amour.

j'adore le titre de ta fiche! cette chanson de cœur de pirate est particulièrement belle, c'est l'une de mes préférés
je te réserve irina pour cinq jours, j'en connais une qui va être contente bienvenue parmi nous :)

OLALALALALALAAAA IRINA, IRINAAA, IRINAAAAA
Tu pouvais pas choisir mieux, cette nana est tellement divine! Medhi a raison ça y est je suis super heureuse de la voir enfin sur le forum! :B
Avec un choix d'avatar aussi génial je ne peux que te souhaiter la trèèès bienvenue ainsi qu'un bon jeu.

BIENVENUE
irina est chouette !