crédits ϟ aeroplane

nom prénom(s)

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Bonjour, je me nomme Lune (Pacôme) Agatha j'ai 22, je suis né le 18 Mai 1988 et je viens de Londres.

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voici la partie questionnaire, vous ne devrez laisser qu'un choix pour chaque question. ☞ QUEL EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE VOUS FAITES EN VOUS LEVANT ? 3 ϟ je soulage mes besoins naturels. ☞ QUEL EST VOTRE RAPPORT AVEC LA NOURRITURE ? 2 ϟ tous les jou... euh... lundi, c'est McDo ! ☞ QUE PENSEZ-VOUS DU MANNEQUINAT ? 2 ϟ la chance de ma vie ! ☞ QUE FAITES-VOUS DE VOTRE TEMPS LIBRE ? 1 ϟ je file en boîte ! ☞ JUSQU'OÙ IRIEZ-VOUS POUR DÉCROCHER UN CONTRAT ? 2 ϟ moi, je paye en nature... intéressé ?

NOM ϟ Agatha PRÉNOM(S) ϟ Lune Pacôme. AGE ϟ 22 ans. LIEU DE NAIS. ϟ Londres. DATE DE NAIS. ϟ 18 Mai 1988 TAILLE ϟ 1m84 TOUR POITRINE ϟ 96 TOUR TAILLE ϟ 79 TOUR HANCHES ϟ 90 POINTURE ϟ 43

mais... qui es-tu ?

Lune, c’est une énigme. Personne ne sait qui il est. Vous vous dites que c’est un sacré avantage dans le monde de la mode de préserver le mystère, l’inconvénient réside là. Lui non plus ne sait pas qui il est. Il se fait peur, plus que tout au monde. La gloire, la célébrité, la drogue, la violence. Rien ne l’effraie autant que lui-même. Ce qu’il est prêt à faire pour gagner un contrat, pour gagner sa vie… Il s’est découvert sans cœur sur un shooting, n’hésitant pas à écraser un autre model pour être pris. Cette violence fourbe à laquelle il n’était pas habitué lui déplaisait fortement. Son physique plus angélique que son âme est un gouffre intellectuel. Lune se perd dans des labyrinthes de ses pensées. Pacôme est une personne extrêmement réfléchie, de plus il a été habitué à vivre dans une société où l’argent n’est pas un problème et où les gens sont fourbes et calculateurs. Lui qui c’était toujours flatté de ne pas être tombé dans le cliché, s’est récemment découvert une nature qu’il ne soupçonnait pas. L’enfant est aussi un fêtard notoire depuis qu’il a seize ans, six ans après son amour pour la boisson et pour la cigarette n’ont pas diminué, il a seulement découvert les drogues douces auxquelles il n’a cédé qu’à de très rares occasions, sa raison le rappelant toujours que sa santé est sa carrière. L’enfant prodige est torturé par un problème de sexualité, ses parents ayant constaté sa déviance l’ont envoyé à Paris pensant l’éloigner de ses relations infréquentables. La mode était un véritable baisodrome, c’est le côté frivole de son caractère qui a pu s’exprimer. Le jeune homme est un grand exubérant, restez avec lui trois minutes et vous l’adorerez, ou le détesterez. Si vous avez de la tchatche par contre… Vous aurez l’impression de le connaître depuis toujours et ne voudrez plus le lâcher avant la fin de votre carrière. Ce garçon est une énigme pour lui-même. Mais il aime être lui. Intelligent sans être barbant, amusant sans être usant, exubérant sans devenir outrageux. Il est l’ami que vous rêvez d’avoir ou celui que vous détesterez à plaisir.

oh je vois ! et alors, c'est quoi ton histoire ?

Lune (essoufflé) » Embrasse-moi !

Son corps, jeune d’une vingtaine d’années, enlaçait celui d’un autre homme. Il ne couchait pas pour progresser ou pour être sur le prochain final d’un défilé. Non, il l’aimait, sincèrement. Aussi sincèrement qu’il le pouvait du moins. La question du pourquoi n’était pas sujette à une réponse. Il l’aimait parce qu’il était l’autre, un autrui qu’il ne pouvait que chérir. Parce que parmi la montagne de leurs différences il avait été charmé par ce garçon qu’était Arsène. Trois mois qu’ils étaient ensembles, un bonheur assez bien organisé, ils étaient chez l’un quand l’autre était disponible mais c’était quand les parents de Lune étaient absents qu’ils se voyaient chez lui. Et ce soir là ils n’étaient pas là, pas encore. Alors qu’ils étaient dans leurs ébats, la porte d’entrée laissa entrer les ombres des autorités supérieures du jeune Lune, qui à l’ouïe d’un murmure dans la chambre de leur fils, supposément absent, se dirigèrent directement vers la dite chambre ouvrant la porte à grand volet, laissant la lumière du couloir illuminer les corps en sueur.

Mère » OH MON DIEU ! LUNE !
Lune » Merde ! Merde, merde, merde !
Père » Vous ! Cassez-vous du lit de mon fils ! Tout de suite, ne passez plus le pas de la porte.
Lune » Arsène, désolé.
Mère » Désolé ? TU DEVRAIS ÊTRE DÉSOLÉ D’ÊTRE CE QUE TU ES !
Lune » T’es hystérique, je refuse de parler avec toi pendant que tu es dans cet état.

Arsène se rhabilla, disparut. C’était fini. Lune devrait gérer l’ouragan que la découverte de leur fils au lit avec un autre homme avait suscité. Il se rhabilla aussi et à contre cœur, estimant au passage le nombre de chance qu’il avait de survivre s’il s’enfuyait par la fenêtre, et dégringolait les 16 étages en dessous, puis se résignant. Il entra dans la cuisine où sa mère avait un verre de vodka à la main et son père un gros cigare. Il alluma une cigarette, une menthol comme il aimait à les fumer, et s’installa.

Lune » Je crois qu’on doit parler.
Père » Tu fumes maintenant ?
Lune » Tu veux vraiment qu’on en parle ?
Mère » Tu couches avec des hommes !
Lune » Euh… J’ai vraiment la possibilité de nier ?
Mère » Non ! Non ! Non ! Tu as couché avec beaucoup d’hommes ?
Lune » Deux ou trois… centaines ! Non je plaisante. J’ai eu, une ou deux histoires. Rien de dramatique, écoutez, je sais très bien que vous n’êtes pas contents. Mais c’est les hommes que j’aime.
Père » Soyons clairs. Il est hors de question que tu continues à fréquenter les tordus qui t’ont fait croire que tu les aimais.
Lune » Et tu comptes m’envoyer à des milliers de kilomètres pour ça ?
Père » Pas tant. Juste à Paris.
Lune » Bon ben d’accord. J’irais vivre à Paris.
Père » C’est une punition !
Lune » Ou une récompense…

Le lendemain il se leva aux aurores. Partir à Paris n’était pas une mauvaise idée, ni même une mauvaise chose. Son père était persuadé que l’envoyer là bas était une punition qui lui serait insupportable. Son sac avait été prêt rapidement, ils avaient avec lui trois grosses valises, pleines de vêtements, de souvenirs, la dernière était celle qui contenait ses cigarettes, les accessoires, des ceintures aux lunettes en passant par une collection d’écharpes et son trésor, son book. Son père l’avait mis au courant du fait qu’ils lui coupaient les ponts, après lui avoir trouvé une place à La Sorbonne en troisième année de droit. Son téléphone n’arrêtait pas de vibrer, des messages désespérés de ses amis londoniens qui lui disaient au revoir. Mais cette sonnerie là signifiait qu’il recevait un appel.

Inconnue » Je cherche à joindre Lune Agatha.
Lune »Here he i... Je suis Lune.
Inconnue » Bonjour, je vous appelle de la part d'une agence de mannequinat parisienne, nous avons été mis au courant que vous séjourneriez ici pour la suite de vos études et nous voulions vous proposer une place dans notre agence.
Lune »C'est quoi le piège ?
Agence X » Il n'y en a pas. Nous avons examiné votre book, vous êtes déjà un professionnel nous n'aurons pas à vous former et vous avez tout pour réussir à Paris.
Lune » J’en suis ravi ! C'est... génial !
Agence X » Ne vous emballez pas. Vous êtes moins connu en France qu’en Angleterre. Vous devrez beaucoup travailler.
Lune » Je ne ferai que ça s'il le faut
Agence X » Alors vous êtes engagé. Je vous envoie un taxi pour votre arrivée à Paris.
Lune » Merci, merci infiniment.
Agence X » Remerciez votre père, sans lui je n’aurais pas vu votre book.
Lune » Mon père vous dites ? Je songerai peut-être à l'appeler alors.
Agence X» Vous avez un shooting demain à 7h30. Quand vous serez à Paris le chauffeur vous conduira à votre appartement. Vous vivrez en collocation à moins que vous n'ayez l'envie et les moyens de vous payer un appartement.
Lune » Cela sonne vraiment bien. Je serai frais et dispo demain.

La femme de l'agence raccrocha. C’était le coup de fil qui changerait sa vie, il en était sûr. Le marché français lui tendait les bras. Il boucla ses bagages, appela la compagnie de taxis et partit de chez lui, direction sa nouvelle vie.

Paris present day.

Lune dévalait les escaliers de l’appartement de son amant régulier. Les deux jeunes hommes se voyaient de temps en temps, quand l’un d’entre eux avait envie. Ce soir là Lune avait eu envie, mais plutôt que de payer une chambre d’hôtel Alexander avait proposé, pour la toute première fois que Lune passât la nuit chez lui, enfin chez eux car il avait un colocataire mais qui s’était absenté. La nuit avait été palpitante, sexuellement comme toujours mais aussi humainement. Ils avaient dépassé le stade purement physique, c’était une véritable amitié améliorée. Mais l’engagement n’était pas pour eux, ou du moins pas pour lui.

Armé de son sac Vuitton, qui était beaucoup trop grand pour ce à quoi il lui servait, il ailait un taxi pour se rendre le plus rapidement possible à son rendez-vous, une fois à bord il plongea tout le bras dans l‘immense fourre-tout qu’était son sac poussant avec plus de précaution l’appareil photo d’Alexander qu’il avait utilisé durant son sommeil. Mettant enfin la main sur son téléphone professionnel, il remarqua brièvement les douze appels en absence de son bookeur et le rappela.

Lune » Oui baby !
Bookeur » T’es irresponsable ! Lune grouille-toi si tu veux pas être en retard, tu aurais dû y être avec une heure d’avance ! Je leur avais dit que tu serais en avance !
Lune » Je t’avais pas dit que j’avais une vie ? J’ai rendez-vous à 9h35, il est 9h28, j’ai sept minutes pour y être à l’heure et 11 et 59 secondes pour ne pas être viré, alors s’il te plaît, je suis déjà dans un taxi je n’ai pas besoin que tu me secoues les puces !
Bookeur » T’es intenable je t’ai déjà dit que c’était pas parce que tu étais connu…
Lune » Stop. Je te vois venir, « t’es pas aussi connu à Paris », « t’es un fils à papa pour qui tout est facile moi j’ai bossé dur pour avoir mon job à l’agence » et j’ai pas besoin d’entendre ça ! Tu ne sais pas ce que c’est qu’être un fils à papa alors maintenant ça suffit. Chauffeur laissez-moi là, gardez la monnaie, au revoir.
Bookeur » Ne fait pas comme si tu ne m’entendais pas ! 
Lune » Désolé j’arrive chez le client, je te laisse.
Bookeur » Pas trop tôt. 
Lune » J'ai enfin trouvé un moyen de te faire taire.

Dans un geste colérique Lune retourna l’écran carré de son Motorola Flipout avant d’entrer chez le client sourire aux lèvres, look branché et griffé, il connaissait les codes de cette société qui faisait faire des vêtements sur mesure à ses enfants sans la présence desdits gosses. Un rire pincé lui vint en s’imaginant que des mannequins avaient été à sa place quand c’était lui qui refusait de rester planter debout. Une fois le travail fini il sortit de l’hôtel particulier et décrocha son Blackberry torch et composa rapidement le numéro d’Alexander mais tomba sur sa messagerie.

Lune » Bonjour bel endormi, je t’appelle pour te dire que j’ai malencontreusement pris ton appareil photo avec moi ce matin, je te le rapporte dès que possible, soit ce soir. Je t’embrasse.

Puis, fatigué de sa nuit et n’ayant rien d’autre à faire il s’arrêta boire un Caramel Macchiato dans le premier Starbucks Coffee qu’il trouva. La vie parisienne lui convenait parfaitement, il avait conscience d’être fait pour ça, là en terrasse d’un café près des Champs une clope à la main et ses lunettes de soleil over-size clouée sur le nez. Être mannequin était un état d’esprit qui s’adoptait. Son portable professionnel sonna, un message. Flash info : Spotted, Arsène Rhapsody, le créateur britannique en vogue de l’autre côté de la manche débarquant en ville, la rumeur dit qu'il y a déjà aménagé depuis quelques semaines en secret...

Les ennuis commencent…

hum... hum... un dernier mot ?

PSEUDO ϟ Lune
AGE ϟ 18
AVATAR ϟ Danny Schwarz le magnifique
TA PREMIÈRE IMPRESSION EN VOYANT LE FORUM ϟ :drunken:
AUTRE ϟ BOUUUH