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 « the fear » feat. ollie and jamie, warning.

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MessageSujet: « the fear » feat. ollie and jamie, warning.   « the fear » feat. ollie and jamie, warning. EmptyJeu 3 Fév - 19:05

paris, trois février, quinze heures trente.

Il ne faisait pas beau ce jour là, une fine brume recouvrait le ciel cachant sa moindre parcelle de luminosité. C'était quelque peu déprimant, mais depuis trois bons mois nous n'avions le droit qu'à cette vue dévastatrice, caprices temporels. Assis à moitié nu sur le rebord du balcon, le vent caressant mon torse je laissais aller mon imagination. Portant l'instrument de mort à mes lèvres, je m'imaginer sautant de balcon en balcon, tel un spider man funambule. Certes, je n'étais qu'au premier étage et ma vue se limitait à mon voisin de fenêtre enrobé et quelque peu exaspérant, il avait peut être un bon fond, mais manquait cruellement d'envergure à mes yeux. Finalement, je desserrais l'emprise que mes doigts avaient sur ma cigarette pour la regarder s'envoler au loin, puis s'écraser quelques mètres plus bas. Cette vie bien que merveilleuse, était fade à mes yeux, et c'est avec une amertume apparente que je regagnais mon salon, m'affalant sur le canapé à disposition. Mes colocataires étaient partis je ne sais où pour faire je ne sais quoi. Je ne les connaissais pour ainsi dire presque pas, et ce n'était certainement pas la première chose qui me préoccupait. Je pensais sans retenue à lui, je n'y pouvais rien. Le téléphone en main, je composais la moitié de son numéro avant de bloquer sur le dernier chiffre. Non, je n'y arriverais certainement pas. J'étais bien trop lâche pour arriver à lui reparler. Jetant violemment le combiné à l'autre bout de la pièce, je passais une main dans ma crinière blonde, la serrant de toute mes forces. Puis, après avoir vidé mes dernières réserve, je titubais jusqu'à la salle de bain et plongeais mes mains sous l'eau glaciale avec laquelle je m'arrosais le visage.

Il fallait que je le contacte, je le savais, mais je n'en avais pas la force, ou du moins c'est ce que je croyais. Nous avions passé notre enfance ensemble tout avait été d'une simplicité enfantine, nous ne faisions rien sans l'autre, une vraie maladie et bien que nos parents ne s'inquiétaient de rien, ils ne voyaient pas non plus ce qu'il se tramait dans l'ombre, et nous non plus. Jamais je n'aurais pensé perdre contacte avec lui, nous étions frère, et certainement à vie, enfin... C'était avant que cela se produise, un baiser, un simple baiser suivi de quelques millions d'autres, de caresses et plus si affinité. Tout semblait simple mais au final ce n'était que complexité absolue. Nos parents n'ont jamais rien su à ce sujet, pensant que notre déchirure était due au fait que nous avions chacun poursuivis notre chemin, de notre côté, sans penser à l'autre. Pour ma part, cela m'était impossible, presque impensable. Il faisait parti de moi, il était juste... ma moitié. Quittant la pièce d'un pas trainant, j'attrapais le combiné qui se logeait par terre, dans un coin de la pièce. Composant son numéro, je marquais dix bonnes secondes de pause avant de porter le téléphone à mon oreille. La sonnerie retentissait alors que j'hésitais à raccrocher avant de me jeter du balcon. Non, j'étais même trop lâche pour arriver à mettre fin à ma vie. Finalement quelqu'un décrocha avant que mon souffle ne se coupe.
    « Je... Allo ? C'est Jamie. Ton... Ton frère. Je... Il faudrait que l'on se voit, pour parler... juste parler... tu peux venir chez moi ? » dis-je d'une voix affaiblie.

Bien entendu que nous allions juste parler, je me voyais mal lui sauter dessus, ou même lui serrer la main. Tout contact avec lui m'effrayer. Le voir m'effrayer encore plus. Après deux ans de non vus, nous allions nous retrouver... Enfilant un débardeur aussi blanc que j'étais mexicain, je me laissais tomber sur une chaise, triturant mes doigts pour faire passer le temps.


Dernière édition par Jamie H. Grimes le Jeu 10 Fév - 2:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « the fear » feat. ollie and jamie, warning.   « the fear » feat. ollie and jamie, warning. EmptyJeu 3 Fév - 20:07

paris, trois février, quinze heures vingt cing.

Je me tenais contre ce mur, comme si celui-ci me retenait à la vie. Je tirais une dernière fois sur cette mort en tube, avant de l'écraser au sol pour lui montrer qui était le maître. «  Tu es pâle comme un linge, tu devrais manger quelque chose ! » m'assura le mannequin qui lui entamait à peine sa cigarette. «  Cela ira très bien ! Déjà nous avons bientôt terminés ! » ajoutais-je pour me donner du courage. Nous étions tout les deux dans cette allée au style néo-punk avec l'odeur pour ramener à l'idée qu'une pause ne doit durer jamais trop longtemps. Les clapotis de l'eau accompagnaient nos silences, par chance un balcon au dessus de nos têtes nous offrait protection contre ce temps changeant. Moi contre mon mur et lui dans son grand corps d'empereur Slave, il jouait nonchalamment avec l'un de ses piercings à sa lèvre. Un grand séducteur surement, mais il me faisait plus peur qu'autre chose. Lui, il devait se demander pourquoi je le regardais soudainement, mais j'essayais de savoir comment finir la séance commencée ce matin. Peut-être pensait-il que j'essayais de le séduire, après tout je n'étais pas avare côté affection et amour que je pouvais donner à foison. Cependant, ici, je voulais juste terminer cette journée qui n'en finissait pas. Je me sentais comme maudit, piégé à vivre ses journées interminables avec ce dragon qui rampait au creux de mes entrailles et qui m'empêchait de manger quoi que cela soit. Par contre, j'aimais comment il tirait sur sa cigarette, sa façon de faire était si proche de Grimes. Et, voilà, son esprit dérangé revenait à nouveau sur ce personnage, celui qu'il considérait comme son frère et bien plus encore. Je m'appliquais en plissant les yeux sur ses ronds de fumées comme si j'avais eu le pouvoir d'arrêter le temps, de voir le tabac n'être plus que cendre dans un mouvement lent et oppressant.

J'essayais de secouer mes idées mais ce pouvoir que je pensais mien venait de se retourner contre moi. J'étais prisonnier dans cette boucle temporelle, ne pouvant me libérer, alors que le mannequin aux épaules larges comme trois moi ouvrit la bouche pour me parler. Je voyais bien ses lèvres qui bougeaient au ralenti mais je n'entendais rien. Mais une vibration dans la bouche de mon pantalon sauva toutes mes espérances, et le temps reprit sa flatterie funeste. «  Ollie ? Ton téléphone ! Il sonne là ! » Je réagissais aussi rapidement que possible et je regardais le nom qui dansait sur mon écran. Je ne pouvais y croire, et pourtant si je décrochais, j'allais avoir Jamie au bout du fil. Je le voulais, ou pas ? Bien sûr, que oui, même si une colère néfaste s'amoncela dans ma gorge.

    « Je... Allo ? C'est Jamie. Ton... Ton frère. Je... Il faudrait que l'on se voit, pour parler... juste parler... tu peux venir chez moi ? »
    « Ouais...Tu sais que certains bossent ? Laisse tomber...Heu ! Laisse moi réfléchir ! Je termine ce que je fais et je passe. Tu es à ton appartement ? Tu n'as pas changé d'adresse ? Ok ! A plus tard ! »


Je n'étais pas en colère après lui, mais après moi, pourquoi je n'avais pas trouvé le courage de faire ce que mon frère avait pu faire ? Je n'étais qu'un lâche, je me dégoutais, et je commençais à avoir la nausée. Pourtant, j'étais trop heureux de cette invitation, le revoir, lui reparler. Mon mannequin venait de terminer sa clope, et j'avais dans l'idée de faire le shooting le plus rapide du siècle. Je l'invitais à me suivre . «  Allez, rentre ! Et, ne me regarde pas comme cela, on couchera pas ensemble ! » Je préférais lui faire clore ses petites œillades malicieuses qu'il essayait de m'envoyer depuis tout à l'heure. Je n'étais ni d'humeur, et je n'avais pas le temps pour la bagatelle.

Après ma séance photo que je venais de boucler, je pris le métro et je me rendis à l'adresse de Jamie que je connaissais par cœur. Plus, je m'approchais, plus je me sentais mal alors que la pluie venait à nouveau de faire son office. J'arrivais donc sur le pas de la porte de mon demi-frère trempé comme si j'avais affronté le démon des eaux en personne. Pourtant, je restais comme un idiot à regarder cette porte, qu'est-ce que je faisais ici ? Cette question n'arrêtait pas de tambouriner dans ma poitrine. Je savais que j'aurais dû manger quelque chose ce midi, je me sentais mal et plus blanc qu'un linge, je trouva la force de sonner. Je ne pouvais m'évanouir ici et devant lui, cela aurait été la pire des rencontres. J'aurais pu m'arranger, mais est-ce qu'il me regarderait ? Est-ce qu'il ferrait que j'avais changé ? Et, quand la porte s'ouvrit, je m'invita comme si ses deux ans n'avaient jamais existés.

    « C'est la fin du monde dehors ! Je te fais pas la bise, je suis trempé. Tu aurais une serviette ? » demandais-je essayant de sourire et de paraître le même Ollie que dans ses souvenirs.
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MessageSujet: Re: « the fear » feat. ollie and jamie, warning.   « the fear » feat. ollie and jamie, warning. EmptyJeu 3 Fév - 22:50

paris, trois février, quinze heures quarante cinq.

Le son de sa voix fit chavirer mon cœur. Deux ans que je n'avais pas entendu cet inoubliable grain.
    « Ouais...Tu sais que certains bossent ? Laisse tomber...Heu ! Laisse moi réfléchir ! Je termine ce que je fais et je passe. Tu es à ton appartement ? » « Oui » « Tu n'as pas changé d'adresse ? » « Non » « Ok ! A plus tard ! »

Puis l'appel fut coupé. Il allait réellement venir ? Après tant d'années lors desquelles je l'avais volontairement abandonné ? J'étais le fautif dans l'histoire il n'y avait aucun doute là dessus, seulement je ne savais pas réellement si j'étais capable de le revoir, de tenir le coup, de ne pas m'effondrer devant lui. Il me manquait, c'était évident. M'arrachant la peau du pouce, celui se mit rapidement à saigner, pourtant cette douleur ne faisait pas plus mal que celle que j'avais au fond, tout au fond de mon être. Finalement je portais celui à mes lèvres, léchant la moindre trace rouge qu'il restait. J'avais peur de ne pas être à la hauteur... Et si il ne pensait plus à moi ? Et si tout n'était que du passé pour lui ? Avait-il quelqu'un ? Au fond, je l'espérais, juste pour savoir qu'il ne se passerait plus rien entre nous, juste pour me conforter dans l'idée que nous n'étions que frère. Oui j'avais peur, peur de l'aimer à nouveau. Au final, tout cela n'était peut être qu'une erreur ? Il suffisait juste de prendre le combiné et de tout annulé. Non, je n'en étais pas capable, j'allais le revoir et je me savais bien trop accroc à lui pour tenter toute annulation.

Ravalant difficilement ma salive, je fixais le paysage à travers ma fenêtre. Il pleuvait comme jamais il n'avait plu. Allait-il venir ? Je me posais bien trop de questions. Je devais à tout prix me changer les idées, c'est donc dans cette optique que je revins dans la salle de bain, laissant tomber mon jean puis mon caleçon CK ainsi que mon débardeur au sol, rentrant dans la douche. Un petit gémissement s'échappa de mes lèvres lorsque l'eau entra en contact avec ma peau. Elle était glaciale. Un frisson s'empara alors de mon corps alors que je versais du savon dans mes mains, m'en appliquant sur mon torse ainsi que sur le reste de mon corps avant de rincer le tout. Soudain, la sonnette retentit. Non, pourquoi maintenant ? Éteignant l'eau aussi rapidement que je pus, je sautais de la douche et enfilais mon pantalon tout en sautillant vers la porte. Finalement, j'inspirais profondément et actionna la poignée.
    « C'est la fin du monde dehors ! Je te fais pas la bise, je suis trempé. Tu aurais une serviette ? » dit-il en entrant précipitamment dans l'appartement « Je pense l'être au moins autant que toi. » lâchais-je en un rire avant d'attraper deux serviettes, et de lui en donner une.

C'était étrange, le jeune homme n'avait au final pas réellement changé, ou si, peut être un peu au niveau de la taille mais pas beaucoup plus. Il était toujours autant à mon gout ce qui m'exaspéra plus qu'autre chose. Essuyant mon torse, je finis par prendre la parole.
    « Tu as maigri. » dis-je en esquissant une moue enfantine.

Un certain malaise s'était emparé de mon être, chose des plus compréhensibles après trois ans d'absences. Je ne savais quoi lui dire ou quoi faire, alors que lui semblait parfaitement à l'aise. Peut être n'était ce qu'une façade ? Je ne savais pas, je ne savais plus. D'un geste, je l'invitais à s'assoir, désignant un des canapé choisi par le plus grand des hasard, comme à mon habitude, tout en m'asseyant sur celui d'en face.
    « Je... Je te dois des excuses... je pense. » mais bordel qu'est ce que j'avais envie de le toucher...

Fixant un moment ses lèvres, je me détachais finalement de celles ci en me levant, rester en place était trop dur à ce moment là, et je savais que je ne pourrais résister si je restais trop près de lui. Tout cela, cette invitation, c'était une erreur et j'avais peur qu'il pense la même chose.
    « Du café ? » lui demandais-je en un sourire bousculé par un gêne incurable.

Doux Jésus que j'avais envie de l'embrasser.

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MessageSujet: Re: « the fear » feat. ollie and jamie, warning.   « the fear » feat. ollie and jamie, warning. EmptyVen 4 Fév - 14:46

paris, trois février, seize heures moins cinq.

Attendre devant cette porte c'était l'enfer sur terre, et le paradis fut quand il ouvrit enfin, cette lumière incandescente qu'il dégageait me percutant de plein fouet. Qu'est ce qu'il était beau ! Je l'avais oublié, ou en tout cas j'avais essayé. Il semblait aussi mouillé que moi, mais moins habillé aussi. Le voir ainsi, dans son jeans à peine refermé, ses gouttelettes gourmandes coulant le long de son torse, souhaitait-il me faire souffrir ? Alors que je rentrais, et que j'essayais de faire comme si ses deux ans de séparation n'avaient jamais été, mes yeux noisettes curieux suivaient cette eau qui arpentait cette peau que mes doigts avaient anciennement frôlé. Je me mordis avec férocité l'intérieur de la lèvre alors qu'une nouvelle gouttelette pointa du bout de son téton d'homme viril, pour glisser le long de son ventre et se perdre au creux de son jeans.

    « Tu as maigri. » «  Arrête, on dirait papa ou mes médecins! » soufflais-je, non exaspéré mais ce n'était pas un sujet que je voulais aborder ici. «  Toi, tu n'as pas changé, toujours un bourreau des cœurs d'après ce que je vois. »


Il fallait bien que je trouve une excuse pour cette façon que j'avais eu de le dévisager il y a quelques secondes. Je voulais pas qu'il pense que j'étais encore attiré par lui, il fallait que j'arrive à me contenir. Je sentais bien que mon frère n'était pas à l'aise, et à l'intérieur je ne l'étais pas non plus. Pourtant, j'arpentais son appartement comme si j'étais parti hier. Je refaisais connaissance avec les lieux, et j'étais très heureux qu'il m'invite à prendre place sur son canapé. Mais avant cela, je me défaisais de mon manteau, de mes chaussures dans son entrée. C'est que je voulais pas inondé son parquet, en faite à ce moment j'aurais voulu m'enterrer sous ce parquet, et ne plus respirer. Avant de m'asseoir je m'essuyais le visage avec mon le bas de tee-shirt, offrant ainsi à mon frère un peu de chair en échange de celle que j'avais pu apercevoir. Est-ce qu'il allait profiter pour regarder ? C'est fou, mais j'étais curieux de savoir.

    « Je... Je te dois des excuses... je pense. » «  De quoi tu parles ? » J'ouvrais des grands yeux terminant de m'essuyer avec mon vêtement.


Non je n'étais pas encore retombé sur son canapé, je le regardais, car il m'avait manqué. Je le sentais au plus profond de moi, et c'est bête mais je ne pensais plus qu'à une chose ses lèvres, si gourmandes, comme cette patte d'amande rose que j'adorais grignoter loin dans notre enfance. Pour sa question, je ne faisais pas l'idiot mais pour moi, le dossier NOUS avait été clôturé il y a maintenant deux ans par ses services. Alors, pourquoi remettre cela sur la table, surtout après deux ans ?

    « Du café ? » «  Un thé plutôt si c'est possible ! Souviens toi, j'ai des goûts de petite collégienne anglais ! » Je me laissais sourire, car je n'avais pas encore le courage de me laisser aller à rire.


Cette phrase je la tenais de lui, car même si nous nous adorions, en Australie on ne manquait pas un moment pour se titiller. Jamie avait été toujours très fort à ce jeu, et m'avait traité de petite collégienne anglaise, avec mes goûts loin des carcans masculins. Je pense que cela n'avait rien à voir avec mon bisexualité, et je restais un homme pour le reste. Et, je l'aurais surement prit mal dans la bouche d'un autre, mais avec lui, tout pouvait passer comme une lettre à la poste. Car il avait de l'amour entre nous, et maintenant nous avions quoi ? Je le vis se diriger vers sa cuisine, surement pour préparer son café. Je décidais de le suivre, car je n'arrivais pas à tenir en place.

    «  Tu as eu maman au téléphone ? Ils nous veulent pour leur anniversaire de mariage ! On pourrait partir ensemble ? » je demandais en me passant une main dans mes cheveux mouillés.


Oui, je disais maman, même si ce n'était pas ma vraie mère, mais elle avait toujours prit soin de moi. Mais c'était pas la question, à fort de pas vouloir se croiser, nous n'allions presque à tour de rôle en Australie. Mais j'avais bien entendu dans la voix de mes parents que c'était important pour eux de nous avoir tout les deux. Je le regardais et qu'est ce que j'avais envie de le prendre dans mes bras...

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MessageSujet: Re: « the fear » feat. ollie and jamie, warning.   « the fear » feat. ollie and jamie, warning. EmptySam 5 Fév - 20:16

paris, trois février, dix sept heures.

Le jeune homme ne tarda pas à me complimenter, ce qui me mit des plus mal à l'aise. Il savait certainement que je ne pourrais pas résister si il continuait. Peut être testait-il mes limites ou quelque chose dans le genre ? Avait-il changé autrement que physiquement ?
    « Arrête, on dirait papa ou mes médecins! » je ne compris pas réellement le sens de cette phrase mais ne la relevais pas, si il voulait en parler, il allait le faire. « Toi, tu n'as pas changé, toujours un bourreau des cœurs d'après ce que je vois. » continua t-il alors que je posais ma serviette sur un coin du buffet le plus proche.

Il semblait à l'aise, plus à l'aise que moi dans mon propre appartement, c'en était d'un pathétique extrême, je me sentais honteux. Le pire dans tout cela c'est que je n'osais lui dire, j'étais lâche, je le savais, et à l'heure actuelle, j'avais juste l'envie de sauter du balcon pour m'éclater la tête sur celui de nos voisins du dessous. Finalement après m'être excusé le jeune homme me demanda de quoi je parlais. « De quoi tu parles ? » demanda t-il en écartant ses grands yeux sombres. Je préférais ne pas répondre pour le moment, histoire de ne pas précipiter ma mort. Après tout, il n'y avait rien entre nous, autre qu'une profonde amitié qui s'était envolée lors de ces deux dernières années.
    « Du café ? » « Un thé plutôt si c'est possible ! Souviens toi, j'ai des goûts de petite collégienne anglais ! » « Hum, pardon. Je la refais. Du thé mademoiselle ?! » dis-je en lui rendant mon plus beau sourire dans une situation comme celle ci. J'attrapais alors un cachet du meilleur thé que j'avais en réserve. Industriel bien entendu. « Ce sera dooonc... Hum... » dis-je en essayant de déchiffrer le titre marqué sur la boite qui avait quelque peu été dégradé « Euh ouais enfin bref. » dis-je en lâchant un rire nerveux.

Prenant la première tasse propre à ma disposition, j'y déposais le sachet après avoir fait chauffé de l'eau. Le jeune homme ne tarda d'ailleurs pas à me suivre. Par malheur sa main vint effleurer la mienne, que je retirais comme si de rien n'était.
    « Tenez très chère. » dis-je en lui tendant, tout en lui offrant un sourire en prime. « Tu as eu maman au téléphone ? Ils nous veulent pour leur anniversaire de mariage ! On pourrait partir ensemble ? » « Hum oui, si tu le souhaites. » me contentais-je de dire d'un ton nonchalant.

Puis je lui proposais de s'assoir, d'un second signe de main. Je devais avoir l'air insistant ou quoi... non ? Geeeenre le mec qui a foutu un piège sous son canapé, et qui pousse son invité à tomber en plein dedans. Non. Le seul piège ici, c'était moi. Il ne se tenait qu'à quelque cinquante centimètres de moi, alors que pendant plus d'un an et demi, plusieurs kilomètres nous avaient séparés. J'étais au final bien moins fort que je le pensais. Passant une main derrière le coup du jeune homme, je plongeais rapidement mes lèvres dans les siennes, oubliant toute retenue, ainsi que la tasse de thé encore chaude qui se déversa volontiers sur le tee-shirt du jeune homme. Oups ?

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MessageSujet: Re: « the fear » feat. ollie and jamie, warning.   « the fear » feat. ollie and jamie, warning. EmptyDim 6 Fév - 0:30

paris, trois février, dix sept heures vingt.

Qu'est ce que c'était dur de paraître insensible à ses charmes, paraître naturel. Mais j'étais l'ombre de moi même, je le sentais jusqu'au bout de mes doigts qui frétillaient dans le vide comme si mon corps essayait de retranscrire mon malaise dans la composition d'un opéra inachevé. Mon demi-frère, que je considérais comme une partie de moi-même souhaitait s'excuser de quelque chose, mais il continua pas dans cette voie ? Je commençais à me poser des questions terminant de me sécher, c'est peut-être pour cela qu'il me proposa de boire quelque chose capable de nous réchauffer. Pouvais-je lui dire qu'à la place du café, j'aurais bien choisit ses bras ? Non, j'utilisais l'humour comme à mon habitude surtout quand j'étais mal à l'aise.

    « Hum, pardon. Je la refais. Du thé mademoiselle ?! »Je m'approchais, j'étais juste derrière lui, il pouvait sentir mon souffle brûlant sur sa nuque. « Ce sera dooonc... Hum... » «  Ce que tu veux, c'est juste pour me rechauffer la gorge. » dis-je d'une voix posé. Je le regard choisir, pensant alors que sa langue dans ma bouche aurait pu tout à fait jouer ce rôle. « Euh ouais enfin bref. »


Je lui montra un sachet, et je me rendais compte que j'étais dans ses pattes, dans son espace vitale. C'était étrange de se dire que je n'avais plus ma place dans cette espace, que maintenant nous allions être toujours mal à l'aise si prés l'un de l'autre. Je le voyais me servir mon thé, et je ne voulais qu'une chose lui prendre la main, non par envie de reprendre cette relation qu'il avait voulu conclure brutalement. Mais juste pour le rassurer, Jamie semblait si tendu, je commençais à m'inquiéter...J'espère qu'il avait rien de grave; une maladie, un décès...Je me permis d'effleurer sa main mais aucune réaction, mais j'attendais quoi en faite comme réaction ?

    « Tenez très chère. » dis-je en lui tendant, tout en lui offrant un sourire en prime. « Merci ! »Je le regardais et je me laissais à sourire, Frack ! Je perdais cette bataille...Puis je lui parlais de cette demande nos parents. « Hum oui, si tu le souhaites. » «  Ok ! Je vais prendre cela pour un oui, alors » terminais-je par dire d'une voix assez tranquille vu la situation.


Je le regardais arpenter son appartement et s'arrêter vers son canapé. Il voulait surement que je prenne place à côté de lui, j'en mourrais d'envie, mais mon regardait plutôt une place sur un fauteuil, mais il n'y avait rien pour moi. Si nous voulions parler comme deux personnes civiliser, je devais me poser à côté de mon frère, et l'affronter. Je prenais mon courage à deux mains, j'insérais une pièce dans la machine, prêt pour ce combat et je choisissais mon combattant. Je venais de prendre place à côté de lui, mais je portais sur moi un masque froid et implacable. Et, alors que je venais d'à peine de finir de boire l'unique gorgée de mon thé, je sentis la main du mannequin prendre prise sur ce corps que je lui avais si généreusement offert il y a deux ans. Je tournais la tête comme un idiot, et je prenais de plein fouet ce baiser. J'avais même droit à sa langue comme bonus de passage, et j'aurais voulu avoir le temps de réagir. Mais l'emportement de Jamie me fit renverser ma tasse encore brûlante. Je poussais un cri en me détachant de ses lèvres et sautant sur mes deux pieds hors du canapé.

    « Putain ! C'est brûlant !! » hurlais-je en le regardant avec colère.


Je secouais mon tee-shirt, comme si cela allait m'aider à faire passer la douleur. Pourtant, je ne savais pas si je devais être en colère à cause de sa gaffe ou de ce baiser. Continuant de le regardant pour qu'il garde ses distances, comme un chien au garde à vous, j'aurais voulu le sortir quelque chose de méchant, quelque chose du genre : «  Tu me fais quoi là ? Ton plan cul de l'après-midi c'est décommandé et tu pensais que je pourrais le remplacer ? » Mais rien ne sortit de ma bouche, je retira mon tee-shirt, terminant d'essuyer mon torse, je n'arrivais pas à être en colère après lui. Je voulais le détester mais au final...Et, puis merde à mes questions, mon égo et mon orgueil. Je voulais ses lèvres. Le regard toujours aussi dur, je jeta au sol mon tee-shirt et je me précipitait sur Jamie, le couvrant de mon corps, torse contre torse et lèvre contre lèvre. C'était à moi de lui voler un baiser, et j'avais bien l'attention de le faire bien.
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MessageSujet: Re: « the fear » feat. ollie and jamie, warning.   « the fear » feat. ollie and jamie, warning. EmptyDim 6 Fév - 2:22

paris, trois février, dix sept heures trente cinq.

Le jeune homme ne tarda pas à piquer une colère, criant de toutes ses forces. Personnellement je n'avais pas mal... Mais c'était certainement parce que la tasse ne s'était pas renversée sur mon tee shirt mais sur le sien. Le suivant du regard, j'observais le jeune homme sautiller sur ses deux pieds, tout en secouant son tee shirt avant de l'enlever définitivement. Je ne pus malheureusement pour moi pas détacher mon regard de son torse qui était à mes yeux, bien plus parfait que tout ceux des mannequins que j'avais pu croiser jusque là. Je le voulais, lui, et personne d'autre. Son regard me fit frissonner, il m'en voulait, c'était évident. Mais tout ça n'avait été que trop fort pour moi, j'étais bien trop faible et lui bien trop beau pour moi. J'avais peur qu'il parte en courant bien que torse nu avec un froid pareil, il ne risquait pas d'aller très loin, peut être même que je retrouverai son cadavre au coin de la rue, gelé et rongé par les rats. Hum non.

Finalement, le jeune homme laissa tomber son air méprisant et se jeta sur moi, collant son corps contre le mien alors que nos langues dansaient un bal qui annonçait une fin imminente. Longeant de mes doigts la colonne vertébrale de l'Apollon, je passais la seconde dans ses cheveux les agrippant comme je le pouvais. Il n'était donc pas en couple ? Première nouvelle. Finalement on pouvait en apprendre pas mal sur quelqu'un, rien qu'en le touchant. Humant son odeur, je me rappelais du moment où tout avait changé entre nous, pour quoi ? Nous avions au final passé deux ans sans contactes, dans l'espoir que l'autre le fasse à notre place. Nos parents n'étaient pas là, ils n'en savaient rien, et c'était certainement mieux ainsi. Passant au dessus du jeune homme, je mordis sauvagement le lobe de son oreille avant d'embrasser sa mâchoire, descendant dans son cou, longeant son torse pour m'arrêter à sa ceinture. Puis mes lèvres revinrent aux siennes, alors que mes mains défaisaient péniblement le pantalon du jeune homme.

Je ne savais pas si ce que nous faisions allait avoir de réelles conséquences, et au final, nous allions certainement trop vite, mais nous nous connaissions depuis longtemps, et deux ans ne suffisaient pas à en effacer une dizaine. Plaçant mes lèvres près de l'oreille droite du jeune homme, je murmurais quelques paroles.
    « Je m'excuse pour ceci. » dis-je en référence à une phrase sans réponse que j'avais prononcée plus tôt.

Tout cela n'avait pas été planifié, et je n'y étais au final pour pas grand chose, presque victime de mon être, j'obéissais à mes moindres désirs inassouvis.


Et là tu peux me lapider pour la médiocrité de mon post. Arrow
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MessageSujet: Re: « the fear » feat. ollie and jamie, warning.   « the fear » feat. ollie and jamie, warning. EmptyDim 6 Fév - 11:09

(Il est très bien ton poste, moi il me plait) I love you

paris, trois février, dix sept heures cinquante.


Oui, j'avais cédé à l'infâme démon de l'envie, et non, je ne parlais pas de Jamie. Vous l'avez vu quand même ? Il n'y a rien de laid chez lui, et encore rien encore moins à jeter. Et, c'était peut-être cela qui me faisait le plus mal, car en dehors de ses sentiments forts qui nous avaient unis pendant plus de onze ans, comment pouvais-je lui plaire ? J'étais loin de me trouver moche, ou du genre à me plaindre. Mais je n'avais pas le physique des magazines, et j'appartenais à la catégorie des pimousses, le genre de friandises sympa en bouche mais pas grand chose à se mettre sous la dent après ouverture. J'avais ce physique frêle d'éternel adolescent, et je savais à qui je devais me confronter, dans le travail j'en voyais tout les jours des garçons aux corps gravés dans le granit aux muscles saillants. Alors, vous devriez vous dire, mais de quoi il se plaint ? C'est vrai que j'aurais dû être content de lui plaire, mais cependant cela me terrorisait au plus profond de ce désert affectif où j'avais enterré mes rêves comme mes espoirs. J'unissais ma langue à la sienne, laissant courir mes mains sur son corps, réveillant le dragon de l'envie qui rugissait au creux de mes entrailles. C'est qu'il savait comment s'y prendre le bougre, à peine avait-il lorgner sur mon lobe d'oreille avec sa bouche que je lui appartenais déjà complétement.

Pourtant, je voulais me lever, lui en foutre une et m'en aller sans me retourner. J'étais toujours en colère, mais celle-ci alimentait mon désir, elle était comme l'explosif qui s'enroulait autour de mon cœur, prêt à faire sauter ma poitrine tellement je le désirais. Je le laissais descendre sur mon torse, opérant pour ma part avec mes mains dans la jungle de ses cheveux, m'agrippant vigoureusement. Je voulais peut-être lui faire mal ? Oh douce vengeance, comment puis-je suivre ta route avec ce garçon si beau qui m'embrasse ? Il revint à mes lèvres et je terminais ce baiser en lui mordant sa lèvre inférieure, ne voulant plus la lâcher. Non c'était lui que je ne voulais plus lâcher...Je le regardais déboutonner mon jeans, et cela ferra surement jeune jouvencelle comme pensée. Néanmoins, je ne savais pas où tout cela allait nous amener, tout ce que je savais dans cet instant, c'est que nous avions trop d'habits sur nous. Je voulais sentir sa peau, et me perdre dans cette odeur musquée que je n'avais pas oublié. Je décidais de l'aider et je terminais son travail en retirant mon jeans avec emportement, dans un mouvement de jambe j'envoyai mon bas heurter un bibelo un peu plus loin. Le pauvre, il décéda dans l'instant, mais j'en avais rien à faire, et je m'intéressais surtout à sa bouche qui se rapprocha de mon oreille.
    « Je m'excuse pour ceci. » J'attirais son regard sur ma personne «  Et, moi je suis désolé pour ta déco ! » terminais-je par dire.

Je glissais sur sa nuque, ma bouche s'offrant le plaisir d'arpenter sa chair avec ma langue devenue extrêmement docile. J'étais en boxer et je commençais à légèrement voir où tout cela allait nous mener. Il était peut être temps de mettre un frein et essayer de comprendre ? Mais j'avais tellement peur que cela ne soit que folie passagère que je repoussa le moment. Je planta mes doigts dans son dos, si Jamie avait oublié que je pouvais être légèrement agressif côté position horizontal, j'allais lui rappeler ! Ma bouche bien décidée à reconquérir plus qu'une nuque offerte, je descendais sur son torse, comme un parfait technicien de guerre, je reprenais les positions stratégiques qui m'avaient été ravis deux ans plus tôt. Je terminais moi aussi par m'attaquer à son pantalon, si le message n'était pas clair, je crois que je vais lui envoyer un mémo ! Par contre dans cette position, je n'arrivais à rien, j'essayais de pivoter pour avoir un meilleur appuis mais bon...Je vous ai dit que j'étais maladroit ? Peut-être le coup du bibelo a dû déjà vous éclairer ? Alors, voilà que dans mon emportement que je m'entortille sur le mannequin, je passa au-dessus de lui, puis en dessous, et c'est ainsi que je nous entrainais dans une chute au bas du canapé. Un jolie, BOUM, accompagna notre dégringolade, ma tête heurta le parquet et c'était loin d'être agréable je dois dire.
    « Ouch! C'est ma fête aujourd'hui on dirait ! » dis-je en me massant légèrement l'arrière de la tête.

Cependant, j'avais Jamie au-dessus de moi et c'est vision chassa toute douleur et je remonta ma tête pour sceller un nouveau baiser, accrochant mes bras à son cou, je ne voulais plus rien d'autre. J'oubliais tout, même pourquoi nous avions décidés de plus nous voir.
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MessageSujet: Re: « the fear » feat. ollie and jamie, warning.   « the fear » feat. ollie and jamie, warning. EmptyJeu 10 Fév - 2:46

paris, trois février, dix huit heures.

Le jeune homme n'hésita pas à m'aider pour défaire son pantalon. Je n'avais jamais été très doué de mes mains mais savais manier les corps des autres comme personnes. Je pensais avoir pas mal d'expérience, pourtant, je redécouvrais les caresses, les baisers, comme si c'était une première pour moi. Il était parfait à mes yeux, bien plus que les autres mannequins avides de muscles saillant et de force surhumaine. Lui, il avait du charisme, il était simplement... Ollie. Parfait, comme il l'avait toujours été. Savourant ses lèvres, nos langues dansaient une valse à sens unique alors que je sentais la chaleur grimper en mon corps comme si une fournaise me dévorait de l'intérieur. Le jeune homme agrippa mes cheveux alors que je lâchais un gémissement de plaisir, puis il s'accrocha à ma lèvre inférieure, laissant couler une petite goutte de sang qui roula le long de mon menton avant de s'écraser dans son cou. M'approchant de celui ci, je léchais la moindre trace rouge, déposant au creux de celui ci, quelques innombrables baisers. Le jeune homme retira alors son pantalon et un sourd bruit retentit un peu plus loin. Me détachant de ses lèvres, je regardais une petite statuette de chat s'affaler sur le sol avant d'exploser en mille morceaux. Pauvre statuette, mourir entre deux ébats, c'était une fin quelque peu ironique pour celle ci qui avait traversée plus de la moitié du monde. Tant pis.
    « Je m'excuse pour ceci. » « Et, moi je suis désolé pour ta déco ! » lâchant un rire, je replongeais mes lèvres dans les siennes.

Il est clair que nous n'y allions pas de main morte après ces deux années de séparation. Pourtant celles ci me semblaient déjà loin, comme tout autre chose. Je savourais la moindre parcelle de son corps avant qu'il ne plante ses ongles dans la chair de mon dos, me faisant frissonner de tout mon être. Puis le jeune homme prit les commandes, passant au dessus de moi, je lâchais un sourire en coin avant de le laisser faire, m'agrippant à son dos pour le coller contre mon torse. Longeant celui ci, il ne tarda pas à reproduire mes moindres intentions, essayant tant bien que mal de déboutonner mon pantalon alors que mes doigts jouaient avec les lèvres de celui ci. Dans un méli-mélo complet et avant même que je ne m'en rende compte, nous nous retrouvions à terre, moi au dessus de lui.
    « Ouch! C'est ma fête aujourd'hui on dirait ! » gémit-il avant « Et tu n'as encore rien vu. » lâchais-je un sourire mesquin mais charmeur au coin de lèvres.

Replongeant mes lèvres dans les siennes, le tango endiablé de nos langues pouvait reprendre alors que je finissais le travail qu'il avait commencé, détachant mon pantalon pour me retrouver entièrement nu sur le jeune homme. Je n'avais hélas pas eu le temps d'enfiler un quelconque sous-vêtement en sortant de la douche. Tout s'enchainait à une vitesse incroyable. Je décidais de soulever le jeune homme, nous remettant debout pour éviter de se manger la table basse - car j'avais déjà testé ses coins une bonne dizaine de fois, inutile de préciser qu'ils n'étaient d'habitudes pas très accueillantes. Plaquant le jeune homme contre un mur, je ne pouvais détacher ma bouche de la sienne, Mêlant mes doigts à ses mèches rebelles. Nous ne faisions plus qu'un, comme nous l'avions été par le passé. Notre complicité pouvait se retrouver dans cet ébat passionnel. Finalement, c'est dans la première chambre à notre disposition que nous arrivions. De toute évidence, elle devait être celle de Kyle puisque le décors était réellement de mauvais gout. Mais soit, la présence d'Ollie illuminait, le reste n'avait pas d'importance.
    « Tu es parfait. » lui murmurais-je en redécouvrant une énième fois ses lèvres.

Je me mis à glisser mes doigts sous le caleçon du jeune homme, jouant avec l'élastique de celui ci. Je ne mis cependant pas longtemps avant de lui retirer. Nus l'un sur l'autre, nous redécouvrions les moindres parcelles d'un chacun. Déposant de multiple baisers dans le creux de son cou, je longeais dangereusement son corps, arrivant bientôt à son sexe que je saisissais entre mes lèvres avant de remonter quelques minutes plus tard, rejoindre ses lèvres.





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MessageSujet: Re: « the fear » feat. ollie and jamie, warning.   « the fear » feat. ollie and jamie, warning. EmptyVen 11 Fév - 13:14

paris, trois février, dix huit heures vingt.

Ce méli-mélo d'émotion et d'envie ne me laissait pas indifférent, et je parlais pas uniquement du volcan qui grondait sous le tissu. Chaque nouveau baiser, réveillait cette connexion que nous avions pu avoir; nos moments de tristesses et nos moments de joies durant cette enfance partagée. S'il avait eu quelqu'un que je devais remercier de me réveiller chaque matin avec le sourire, ce prix aurait été adressé sans hésitation à Jamie. Sans lui, vu mon caractère actuel je me serais renfermé sur moi-même, mais il n'était pas question de cela quand il me regardait. Son regard me perçait de part en part, et atteignait mon cœur à chaque coup. Et, voilà que je me retrouvais à terre, et lui au-dessus de moi, il avait gagné, je lui appartenait à nouveau. Malgré la douleur légère de ma tête contre le parquet, je ne pouvais m'empêcher de le dévorer. J'avais jeuné de son corps, de son odeur et de chaque parcelle de sa peau. Je m'en fichais du reste – en tout cas à cet instant - de ce qui avait pu nous séparer. Je l'aimais...Oui, plus qu'un ami...plus qu'un frère. Je l'aimais entièrement, car il était tout ce que je voulais, tout ce que j'aurais pu demander à un dieu si j'avais cru en lui.
    « Et tu n'as encore rien vu. » ajouta t-il avec son sourire que j'aimais tant. « Ah ! Ouais ? J'espère que tu as apprit de nouveaux tours ? » rétorquais-je avec le même sourire et en prime mon pouce qui arpenta sa lèvre inférieure.

Je me délectais de cette bouche qui venait reprendre ce qui lui était déjà dû, alors que mes doigts dansaient la ballade printanière sur ce corps que je trouvais toujours aussi parfait. Ma danse m'amenait à continuer ma descente vers ses collines que je rêvais d'explorer à nouveau. Ce maudit pantalon m'empêchait tout approche, mais je n'allais pas souffrir longtemps car le bruit feutré de son pantalon m'offrit une toute nouvelle approche. Il devait être sortit de la douche, car mon demi-frère était nu sous son vêtement. Cela me déplaisait pas, en tout cas pas à main qui opéra la délicieuse imprudence d'aller à la rencontre de son sexe. Comme si celle-ci voulait vérifier qu'elle n'avait rien oublié en deux ans. La passion nous animaient et rester au sol ne nous suffisaient plus, je sentis Jamie annoncer le mouvement en nous remontant. Vu ma maladresse légendaire, j'étais surpris de ne pas me prendre le coin de la table, bref, j'avais d'autres choses à penser. Je retombais à peine sur mes jambes que je me sentis plaqué contre le mur. Je poussais un râle partagé entre douleur et plaisir, tout en me vengeant sur cette bouche à ma disposition, ma langue en pleine procession au fond de sa bouche. Je me surpris même à passer mes jambes autour de sa taille sous le coup de fouet de l'avidité de mes envies. Nos doigts arpentant nos chevelures respectives, mon sang ne faisait qu'un tour, et je me demandais comment j'avais fait pour résister à ce moment. Ah ! Ouais...Ce soir là...Il y a deux ans...

Cela avait fait mal, et actuellement aussi alors que nous nous déplacions et je me cognais contre des meubles, un nouveau mur et même ce que mon cerveau analysa comme un possible porte-manteau. Nous allions peut-être vers sa chambre ? Les yeux clos par tant de plaisir, je ne voulais rester dans cet état de béatitude qui pourrait peut-être paraître stupide. Par contre la sensation du matelas sous mon dos, ça c'était déjà plus reconnaissable pour mes sens.
    « Tu es parfait. » murmura t-il entre plusieurs baisers. « C'est toi. Et, tu l'as toujours été à mes yeux. » murmurais-je à mon tour dans le même jeu de baiser acharné.

Ma main arpentant son dos, je poussa un soupir surprit mais furieusement brûlant quand Jamie décida d'attaquer l'élastique de mon caleçon. Je quittais sa bouche pour attaquer son cou et descendre sur son torse. Ma langue était déterminé et alors que je perdais mon dernier vêtement, je m'attaquais à ce pauvre téton esseulé. Je m'y accrochais avant qu'il ne décide de revenir sur mon cou. Je réalisais alors que nous étions nus, l'un contre l'autre, nos virilités vrombissant à l'unisson de cette envie plus fort que nous. Je le laissais faire, comme j'avais dit, je lui appartenais et quand il décida de descendre vers mon sexe, je ne leva aucun drapeau blanc. Je me laissais aller au plaisir tout en laissant mes doigt jouer entre les mèches de ses cheveux. Quelques minutes plus tard, il remontait et nous nous embrassions. Je décidais de le faire pivoter sur notre couche, car comme lui j'avais une idée derrière la tête. Je descendis très lentement à l'aide de mes lèvres, je voulais le faire frissonner, rendre son corps complétement fou de plaisir. Puis, n'en pouvant plus moi même, je me jetais plus bas sur son sexe. C'est fou ce qui peut défiler dans son esprit alors qu'on devrait être concentrer sur ce qu'on fait ? Néanmoins, je ne pouvais m'empêcher de penser à ce soir là...Les mots qu'ils avaient prononcés...J'allais tout gâché, et je m'en voulais avant même d'avoir ouvert la bouche. Je me détachais de son sexe et le regard plutôt sévère je lui lâchais.
    « Tu m'expliques ? » demandais-je en essuyant légèrement ma bouche.

Je le regardais comme si il devait comprendre dans l'instant de quoi je parlais. Moi, ce que je voulais comprendre c'est comment on pouvait être passé de ses mots violents à ses douceurs ? J'aurais pu fuir, me mettre plus loin, mais je remontais vers Jamie. Je me plaçais à califourchon sur lui et terminais par poser mes mains sur ses épaules pour enfoncer mon regard dans le sien.
    « Je croyais que tout cela c'était dégueulasse ? Que cela te donnait envie de vomir ? Et, que je devais mieux pas repasser ta porte avec mes envies perverses ? » demandais-je d'une voix qui n'avait plus rien de sexy ou de charmant.

Je parlais bien sûr de ce soir où il était rentré, le visage plus froid que d'habitude. Moi, idiot, je pensais que c'était son boulot, les banques, son dernier magazine de têtu qu'il n'avait pas reçu. Je voulais lui faire plaisir, je m'étais jeté sur lui pour lui prodiguer ce que j'avais décidé de ne pas terminer actuellement. Mais ma bouche à peine en place, il m'avait repoussé avec violence. Il m'avait traité de pervers, qu'il voulait que je dégage de chez lui, qu'il avait déjà fait mon sac. Moi je comprenais pas....J'avais même chialé comme un gosse devant lui...Non ! Je pouvais pas oublier cela et non je pouvais lui pardonner sans une explication.
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