oh je vois ! et alors, c'est quoi ton histoire ?

TUMBLR

Elle descendit les marches de ce petit club de Manchester. Elle y avait mis les pieds autrefois, il y a tellement longtemps de cela. Rien n’avait changé, sauf elle en réalité. Elle ne paraissait plus aussi belle qu’autrefois, le teint vieilli par les soucis et l’âge, mais elle gardait cette prestance et cette classe qui l’avait toujours habitée. Swann Powell était là pour la même raison qu’il y avait plus de quinze ans. Elle était venue chercher là un garçon, qu’elle avait vu plusieurs fois, qui gagnait sa croute comme stripteaseur alors qu’il avait d’autres atouts qu’il aurait pu mettre en avant. Il n’était pas seulement bon danseur, et malgré ce que l’on pouvait en dire, il ne faisait pas ses stripteases comme les autres, il avait la classe des podiums. Tous les critères s’étaient offerts à elle, et elle en avait fait un des mannequins les plus prisés, de ceux qu’on admirait et qu’on voyait partout. Il avait son petit caractère évidemment, il n’acceptait pas tout et c’était en ça qu’il était intéressant, il ne voulait pas être façonné à l’image de quelqu’un, ce qui lui avait réussi. Mais dans le métier du mannequinat les temps sont durs quand on prend de l’âge et on doit laisser la place aux jeunes sauf Kate Moss qui était l’exception à la règle. Ca y est elle l’avait aperçu. Elle le laisserait finir et elle irait le chercher encore une fois. Evidemment il n’était plus que l’ombre de lui-même, meurtri par son passé, et pourtant il s’était entretenu, il n’était plus aussi maigre qu’auparavant, il n’avait pas mal vieilli, juste qu’on sentait bien qu’il avait vécu un enfer. Voilà, c’était terminé, elle s’approcha avant de l’interpeler. « Brennan. Rhabilles-toi et viens prendre un verre avec une vieille connaissance, tu veux bien. » Lui accordant qu’un léger regard, il acquiesça et revint un peu plus tard. Elle le serra dans ses bras et elle lui dit : « Regardes-toi… » Il se mit directement sur la défensive, et refusa de s’asseoir : « Swann. Commences pas. » Elle le regardait attendrie : « Allons, allons mon garçon, assis-toi, il est long le trajet de New-York pour une vieille dame. » Il s’assit. Elle l’observa un peu plus, constatant qu’il était toujours vêtu de la même manière, jeans et t-shirt blanc au col en V. Il n’avait pas perdu son sens de la mode. Ils commandèrent et elle lui posa une question trempant ses lèvres dans son verre de whisky. « Pourquoi être revenu ici ? C’est drôle mais je savais que je te retrouverais dans ce club miteux. » Il détourna la tête. Oui c’était miteux, et il était ici, elle devait faire avec. « Je suis très bien ici. » Elle se mit à rire. « Evidemment que tu es bien ici, tu te dénudes pour un public de grognasses insatisfaites, tu gagnes de l’argent et tu vis dans la ville où tu as grandi. C’est loin de tout ce que tu étais. » Il vida son verre d’une traite : « C’est derrière moi tout ça, je ne veux plus en entendre parler. » Elle se contenta de reposer son verre, qui était loin d’être fini contrairement à celui du jeune homme. « Tu te contentais aussi de peu autrefois Brennan…Tu n’as jamais voulu te surpasser…Tu t’es enterré tout seul. » Il perdit patience et haussa le ton : « Conneries ! Ils m’ont rendu dingue, j’ai fait du surmenage, et quand ils ont plus eu besoin de moi parce qu’un gamin de 17 ans avait la côte, ils m’ont jeté comme une merde. » Elle lui prit la main pour le calmer : « Kate Moss n’a jamais renoncé, personne ne l’a évincée. Toi tu as faibli sous la pression sous la concurrence parce que tu n’as jamais cru que tu étais le meilleur. Et puis tu leur as montré que malgré ton sale caractère tu étais vulnérable. J’ai cru que tu t’en remettrais, que tu chercherais à percer de nouveau, mais tu t’es juste laisser aller pour finir ici t’exhibant sans classe, ne faisant rêver personne et surtout pas toi. » Il se braqua : « J’en ai assez entendu… » Mais elle continua, ferme : « Mais il est temps que ça change Brennan. Fais de ta rancœur une force. Regardes ce que devient le métier. Montres qui tu es vraiment, sers toi de ton passé, et reviens en vainqueur. Je t’emmène à Paris. » A Paris ? « Je n’irais nulle part. » Ah bon ?! Il était sur de ça ? « Alors je te ferais virer d’ici et tu erreras tel un chien galeux. Plus sérieusement, je te demande ça comme une faveur…Je veux que tu brilles, d’une autre manière. » Et c’est ainsi que Brennan s’envola vers Paris, où il retrouva bien vite du boulot avec l’aide de Swann. Lui, bookeur ? Oui une manière d’avoir la main mise sur ce monde de tortionnaires.

C’était une journée comme une autre à l’agence. Brennan avait à faire avec les nombreux mannequins. Sur son bureau, il y avait un tas de nouveaux books de filles qui attendaient avec impatience de débuter dans le métier, de filles qui allaient ruiner leurs vies, tout ça pour être l’égérie d’une quelconque marque, tout ça pour être vue de partout et être reconnue comme jeune, belle et séduisante. Il y avait également des hommes dans le métier, d’ailleurs lui avait fait partie des élus étant plus jeune. Et il n’avait jamais considéré l’être. Ou du moins ça avait changé avec le recul ayant un passé plus que chargé. Il ne serait pas là s’il n’avait pas pu compter sur le soutien de celle qui était allée le dégotter, le sortir du pétrin dans lequel il s’était fourré. Deux fois. Alors, chassant toutes ces pensées notoires de sa tête, installé dans son fauteuil, il attrapa le premier book de la pile. Il s’intéressa d’abord à la présentation de cette fille appelée Jill Carroll. Jeune. Terriblement jeune. 15 ans, et déjà se pavanant devant un appareil photo. Elle avait de l’allure, mais elle était vraiment trop maigre. Il n’allait pas lui gâcher sa vie. Oui, il fonctionnait d’une drôle de façon, mais il avait ses raisons. Alors qu’il venait de poser le book et d’en prendre un autre, on déboula littéralement dans la pièce. Roxanne, la stagiaire. Il leva les yeux du book et il prit la parole : « On t’a jamais appris à frapper avant d’entrer ? » Question rhétorique évidemment, il ne s’attendait pas à une réponse, pourtant c’est ce qu’elle fit : « Je suis encore en retard, mais j’av… » Il la coupa net : « J’en ai rien à faire de tes excuses, si c’est comme ça que tu comptes travailler, t’iras pas loin. » Il mettait toujours une distance incroyable entre eux, il était hautain, c’était à peine s’il la considérait, et pourtant la jeune femme s’accrochait, faisait des efforts, mais rien y faisait. Tout le monde lui avait dit que Brennan Beckett était quelqu’un d’adorable, elle se demandait encore où ils allaient chercher ça. Peut-être qu’il n’accordait pas sa confiance à tout le monde ? A moins qu’il ne se la pète juste. Toujours était-il qu’elle avait quelque chose à dire, et qu’elle semblait bien vouloir le déranger encore. « Ça sert à rien de regarder ces books…Je les ai regardés hier, et si je me base sur vos critères, y en a aucun qui vous intéressera. » Elle le vouvoyait tandis que lui ne se gênait pas pour la tutoyer, d’ailleurs, il n’avait pas aimé son affront. « Les regarder ?! Et tu vas me dire que je t’ai autorisé à le faire ? T’es une stagiaire non ? T’es censée observer ou faire ce qu’on te demande. » Elle en restait coite. Décidemment…Serait-il un jour de bonne humeur ? « Si vous étiez un peu plus agréable, peut-être que je m’en tiendrais à mon boulot… » Ca y est, elle cherchait à le provoquer. Et ça marchait, puisqu’il se leva de son bureau et vint à sa hauteur, pour siffler : « Je n’ai de compte à rendre à personne et encore moins à toi, je pourrais te virer pour moins que ça, alors maintenant déguerpis. » Mais non, elle ne partirait pas. « Je vous ai fait quoi au juste ? C’est vrai je suis là uniquement parce que c’est ce que je veux faire, mais vous faites tout pour m’en dégouter, et je trouve ça très mesquin, d’autant plus que j’avais entendu que du bien de… » Il leva les yeux au ciel, et la coupa aussi sec : « T’arrêtes de pleurnicher ? Si tu veux vraiment faire ce métier alors prouve-le. » Allez savoir pourquoi, prise d’un élan de je-ne-sais-quoi, surement animée par un désir de frustration intense, la jeune stagiaire agit rapidement et embrassa son patron d’un baiser moins chaste que prévu. Confuse, elle ne parvint à le regarder en face et s’excusa : « Je suis sincèrement désolée, je…vais aller faire un tour comme vous avez dit. » Erreur fatale selon Beckett qui ne se priva pas de lui dire alors qu’elle avait attrapé la poignée : « C’est bien ce que j’avais dit…t’es trop fragile pour ce métier t’assumes pas le quart de tes actes. » Elle fronça les sourcils, comme vexée, et elle lâcha la poignée avant de se jeter de nouveau sur lui, laissant aller ainsi toute sa colère dans ses baisers, sans retenue. S’il voulait de la provocation, il allait en avoir. Rapidement, ils se débarrassèrent de leurs vêtements gênants, et il vira de son bureau les books qui s’écrasèrent par terre avec fracas. Et dans un échange brûlant entre patron et stagiaire, des soupirs se firent entendre, envahissant la pièce, pour finalement se réduire, de longues minutes plus tard, au silence. (…) La jeune stagiaire ne savait plus où se mettre, ni quoi faire à présent par rapport à son patron. Elle se rhabillait tandis que lui, l’avait déjà fait, réajustant sa chemise, avant de ramasser les books au sol. Il ne disait rien et c’est ça qui était frustrant, car même si elle avait bien compris que ce n’était qu’une affaire d’un instant et pas plus, elle était incapable d’agir de nouveau. Peut-être qu’il valait mieux qu’elle prenne la porte ? « Et maintenant ? » Il s’était retourné et il arqua un sourcil. Mais il ne répondit pas. Troublant. Alors elle continua : « Je suis désolée j’aurais pas dû, je…Si vous voulez me virer je comprendrais et… » Comme à chaque fois il lui coupa la parole, mais même si ses paroles s’avéraient virulente, il employait un ton qui se voulait moins distant : « T’en as pas marre de t’excuser ? On dirait que t’écoutes pas quand on te parle ! Dans ce métier t’as pas le choix, tu veux réussir ?! Toutes les occasions sont bonnes pour ça, et il faut rien regretter ou tu resteras une stagiaire toute ta vie. Apprends à t’imposer. Si tu sais pas comment faire, prends exemple sur toutes ces filles qui n’ont pas froid aux yeux et qui font tout pour qu’on les ai à la bonne. C’est aussi simple que ça. T’es pas mannequin, mais c’est le même fonctionnement dans tous les métiers de la mode. Il n’y a pas de petite fille gentille, modèle et parfaite. Il n’y a que des filles prêtes à tout, et si tu fais partie de celles qui font des choix, et qui campent sur leurs positions, alors t’as tout compris. Mais, si tu fais partie de celles qui refusent d’assumer quoi que ce soit, alors on t’écrase. » Elle fut choquée tant elle ne l’avait jamais entendu prendre la parole si longuement. Fallait-il coucher avec lui pour lui délier la langue ? Etrange. Mais elle buvait ses paroles. Autant commencer de suite, mais avec lui elle n’allait pas avoir la tâche facile. D’ailleurs… « Puisque tu comptais sortir, ramènes moi un café. » Non mais pour qui il se prenait ?! « Tu t’es cru chez mémé ?! » Manque de respect numéro un. Heureusement pour elle, ça le fit sourire. « Un café noir, sans sucre, ou tu vas vite y retourner chez mémé. » Eh bah elle avait du travail…

Oh un mec de take that Et moi aussi je ne connais que Robbie, en même temps c'est celui qui chante le plus, d'ailleurs ils auraient dû rebaptiser le groupe Robbie Williams et les Take That bref, bienvenue sur glory box. ton avatar t'es réservé pour une durée d'une semaine Si tu as la moindre question n'hésite pas Oh et pour le prénom, c'est parce que l'admin qui l'a créé commence à être sénile faut pas lui en vouloir

ah non mais on te sent passionné et maître du sujet, c'est cool j'ai envie de dire, d'autant que finalement je les ai vu chanter une seule fois alors bon

Hum hum... Dis moi, tu as fière allure. J'espère cependant que tu sauras te fondre dans la masse, je n'aime pas réellement avoir des personnes trop encombrante dans mon équipe. Car oui, cher ex-modèle, tu vas devenir un booker de l'agence Success, j'espere que tu sauras être à la hauteur de mes attentes.