Clic, clac. C'est dans la boîte. Micky affiche un grand sourire, il semble satisfait de moi. Je lui renvoi un léger sourire, plus proche du faible soulèvement de commissures qu'autre chose. Je ne m'autorise rien d'autre, poupée murée dans son mutisme, même pas un signe de gaieté. Encore une photo, encore un nouveau portrait. Visage fermé fixé pour l'éternité sur un morceau de papier glacé. « Allez, bébé, encore une et on fait une pause ! » Par pitié, Micky, non ! Ne cesse jamais de faire claquer le diaphragme de ton appareil. S'arrêter, c'est mourir. « Non, on continu. » Murmures désapprobateurs dans l'armada de coiffeuses, maquilleuses, stylistes, qui sont là, me regarder me pavaner dans des vêtements hors de prix. Claquement de langue énervé de Jody. Elle regarde l'heure sur la montre à son poignet, impatience mal dissimulée. Je fais mine de ne rien voir, d'ignorer que ma quête de l'excellence est un supplice pour tout les membres de l'équipe, un chemin de croix dont personne ne sortira vivant. Soupir de Micky, qui reprend son appareil en main. Le bruit qu'une porte qu'on ouvre puis qu'on referme fait tourner la tête à mon agent et au photographe. Tout les deux un peu vexés de retarder encore le moment où on pourra aller déjeuner, ils se reconcentrent sur moi. Mais je n'ai d'yeux que pour l'adolescent qui vient d'entrer. Jude, décadance incarnée dans son corps sali de tatouages, une cigarette visée aux lèvres. Ma surprise et ma colère de le voir ici doivent se lire sur mon visage car Micky se retourne vers Jude, avant de revenir vers moi. « Babe, c'est qui ce BGNI ? » Micky et ses néologismes. Ce "beau gosse non-identifié", comme tu dis, est mon petit frère détesté. Je serre les poings, hausse les épaules et adresse un sourire cruel au nouvel arrivant. « Sais pas. J'm'en occupe. Vous m'énervez trop, j'ai besoin de me défouler. » Sans attendre de réponses, je quitte l'estrade sur laquelle on m'avait installée, me dirigeant vers Jude. La vois de Micky résonne, porte jusqu'à moi, musique de cauchemar. « L'abîme pas trop, le môme. J'le veux pour poser avec toi. » Merde. Alors ça aussi, ce petit enfoiré va me le voler ? Je le saisi pa les épaules et l'entraîne vers le couloir, prenant soin de refermer la porte derrière nous. Il semble jubiler, complétement excité à l'idée de poser. Te fais pas d'illusions, mon mignon. Ici, c'est marche ou crève. Et en ce moment, on a plus tendance à marcher sur les cadavres de celles et ceux qui n'ont pas su tenir. Je croise mes bras sur ma maigre poitrine, dardant mon regard sur le traître. Quel besoin avait-il de venir s'afficher cic ? Il cherche quoi, ma déchéance ? Après tout ces mois d'errance, hors de question de retourner dans l'ombre à cause de ce petit con. « J'sais pas ce que tu fous ici, wanker. Mais viens pas foutre en l'air tout mon travail. » Je le regarde durement et lui arrache sa cigarette, la portant à mes lèvres dans un même mouvement. « Et puis on fume pas dans les locaux. » Petit rire du gosse. J'esquisse un sourire, authentique celui-là. Il a beau me faire chier depuis qu'on est tout petit, y'a quand même un fond de tendresse pour lui. J'ébouriffe sa tignasse noire, tire une taffe, lui rend sa clope. Et lui donne une petite gifle. Il plisse les yeux, surpris. « Allez bébé, en piste. Ils vont te bouffer tout cru, te faire cracher tes tripes sur le sol, mais faut toujours y aller avec le sourire. »

« Ça va, fous moi la paix ! » J'attrape le poignet de Noah et l'oblige à me lâcher. Le jeune homme s'exécute et je fais jouer mon épaule endolorie. J'aime pas voir cet air de chien battu sur son visage, comme s'il ne supportait plus de me voir étalée sur la première page des magazines alors que lui n'arrive pas à décoller. Babe, c'est pas ma faute si tes photos sont trop conceptuelles pour être comprises et aimées. Je détourne les yeux du visage de mon amant et tourne les talons. Avant que j'ai eu le temps de faire deux pas, Noah m'a déjà rattrapée, s'agrippant à mon poignet comme un alcoolique à sa bouteille. Il me force à lui faire face et m'embrasse. Il me plaque contre le mur, emprisonnant mon visage entre ses doigts, tandis que son autre main soulève la mienne au dessus de nos têtes. Il me tort à moitié l'épaule, et je le mords violemment. Sale enc*lé. Le sang gicle, goût de métal dans la bouche, liquide pourpre sur nos lèvres. Il ne s'interrompt pas pour autant, malgré le sang qui continu de couler, de dégouliner sur son menton, qui suit le tracé de sa jugulaire, et glisse jusque sur son torse nu. L'index de ma main libre vient suivre la ligne rouge, de ses lèvres jusqu'au creux de ses clavicules. Je glisse mon doigt ensanglanté sur son tatouage, retraçant les lettres à l'encre rouge. Il lâche mon visage et vient s'emparer de mon doigt baladeur. Ses lèvres quittent les miennes pour venir lécher le sang coagulé sur mon doigt, ses dents mordent dans ma chair, s'en donnant à cœur joie. Je laisse échapper un cri quand ses canines entaillent ma peau, et quand il mêle nos deux sangs du bout de la langue. Arrête, arrête, j'ai pas envie de choper ta connerie, même si on s'était juré de tout partager. Je ne me dégage pas pour autant, préférant poser mon menton sur son épaule griffée. Mon vampire de Noah fini enfin par se lasser de me vider de mon sang et revient s'attarder sur mes lèvres. A nouveau, le goût métallique, à nouveau, le sang rouge sur nos lèvres. Sa main libre vient se balader sur ma ceinture, attirant mes hanches contre les siennes. Il fait sauter la pression qui enserre mon short en jean à ma taille, passe une main entre la toile et ma peau. Bientôt, il est sur mes fesses, jouant avec le tissu de mon boxer. Un mouvement de ma main emprisonnée, et les rôles sont inversés, c'est moi qui le soumet. Je tort son poignet, jusqu'à ce qu'il étouffe un cri dans nos lèvres entremêlées, l'obligeant à se mettre à genoux. Il m'entraîne avec lui, me fait tomber. La moquette irrite ma peau, tandis que ses ongles s'incrustent dans ma chair. Le bas de mon dos est rapidement aussi mis à mal que son épaule, mordue et griffée. Il interrompt notre baiser et libère sa main avant de me pousser au sol. Trop vite pour que j'ai le temps de me relever, Noah est sur moi, embrassant à nouveau mes lèvres, mon cou, ma poitrine, traçant une ligne de feu jusqu'à mes hanches. Il relève les yeux sur moi, semblant attendre quoi, mon accord ? Allez, ça t'a jamais gêner de me prendre et me jeter, tu va pas commencer maintenant, si ? Il revient à mes lèvres, et s'approche de mon oreille. « Je t'aime, Winnie... » Je reste silencieuse, ne sachant pas quoi lui répondre, à part un vulgaire "C'est bien". « Moi aussi, bébé. Mais fous moi la paix. » Il sourit, et lèche le sang au coin de ses lèvres, avant de m'embrasser, encore, encore, encore, tandis que ses mains plongent sous mon short...

La soeur du beau Jude donc Bienvenue et très bon choix d'avatar !
J'aime particulièrement ce gif ainsi que ce pseudo

Ranya t'es réservée pour cinq jours.

alors si tu nous aimes so much, je t'aime so much back.
très très très bon choix d'avatar, ranya est magnifique un de ces ovnies comme on les aime tant. bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche, les jagger sont gâtés par la nature dites-moi

Loupé ? Moi je le trouve juste parfait

Medhi Beauregard a écrit:

alors si tu nous aimes so much, je t'aime so much back.
très très très bon choix d'avatar, ranya est magnifique un de ces ovnies comme on les aime tant. bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche, les jagger sont gâtés par la nature dites-moi

Chaton d'amour

Winnie P. Jagger a écrit:

Jamie, non, il est trop saccadé T_T

Justement, ça accentue l'effet de vitesse je trouve à la base je pensais même que c'était normal alors bon

LOUISE ATTAQUE + LE PSEUDO
Et sinon, je connais pas la demoiselle qui m'a l'air toute space dans son genre
Bienvenue sur GB et bon courage pour ta fiche
oh et ceci dit, je préfère le frère de mon côté

on va lire tout ça le plus rapidement possible et tu seras bientôt répartie dans une agence.. avec ou sans ton frère
un peu de patience, on sait que tu as hâte de rencontrer ton directeur

Déterminée, orgueilleuse, compétitive, tu es exactement celle qu'il me faut. Tu sais ce que tu veux, tu ne te laisses pas marcher sur les pieds, tu as compris les ficelles du métier, et grâce à mes contacts et mes conseils tu iras très loin. Ceci dit, ne te berce pas de fausses illusions, ce monde est impitoyable, les strass, les projecteurs c'est une façade. Oh et puis, je te conseillerais de calmer tes pulsions, cette vilaine ecchymose disgracieuse, c'est la dernière fois, je ne tolérerais aucun écart, aucune marque de violence quelle qu'elle soit. Tu ne dois pas oublier que tu as beau être pourvu de certains avantages, ton corps est désormais ton outil de travail, alors si tu ne veux pas te retrouver au chômage, tu le ménage, et à partir de maintenant, est-ce que c'est bien clair.
Néanmoins, tu peux sourire, je te souhaite la bienvenue chez Marilyn Agency.

Tu emménageras dès demain dans ton nouvel appartement, tu es pour le moment seule mais ne t'habitues pas à ce luxe, cela ne va pas durer. Et tache ne de pas me décevoir.